Réchauffement Climatique – Animaux menacés

Réchauffement climatique : les animaux menacés en France et dans le monde : causes, conséquences, exemples expliqués en France et dans le Monde.

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Près de 50 % des animaux sont menacés de disparition par le réchauffement climatique dans les régions du monde les plus riches en biodiversité si la hausse moyenne de la température de l’atmosphère atteint 4,5 °C :

  • Éléphant d’Afrique,
  • Ours polaire,
  • Manchot de l’Antarctique,
  • Lémurien,
  • Orang-outan.
  • Panda,
  • Koala,
  • Tigre du Bengale,
  • Wallaby,
  • Tortue marine,
  • Corail,
  • Poisson-clown,
  • Amphibiens,
  • Reptiles,
  • Etc..

La liste des animaux en voie d’extinction à cause du dérèglement climatique est importante.

Quels sont les animaux les plus menacés par le réchauffement climatique ?

Pourquoi sont-ils menacés ?

Quel est l’impact pour l’humanité ?

Lisez cet article du blog éducatif Apprendre 5 minutes sur les animaux menacés par le réchauffement climatique.

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Réchauffement climatique - les Animaux menacés en France et dans le Monde.
Réchauffement climatique – les Animaux menacés en France et dans le Monde.

Sommaire

  • La Biodiversité menacée par le réchauffement climatique.
  • Pourquoi des animaux disparaissent à cause du réchauffement climatique.
  • Conséquences de la disparition des espèces animales.
    • Conséquences sur les animaux.
    • Conséquences sur l’homme.
  • Les animaux menacés par le réchauffement climatique en France.
  • Les animaux menacés par le réchauffement climatique dans le monde.
  • A découvrir aussi.

Article détaillé : Pour apprendre l’essentiel sur le Réchauffement climatique.

Réchauffement Climatique – résumé, dates, causes, conséquences, solutions

La Biodiversité menacée par le réchauffement climatique.

Entre 1970 et 2014, la population des vertébrés a été réduite de 60 %, d’après le rapport de 2018 de la WWF (World Wildlife Fund) principalement à cause des activités humaines; en particulier à cause de la combustion des énergies fossiles et de la déforestation.

  • Destruction des habitats naturels.
  • Surexploitation (exploitations forestières, minières, pêche, braconnage, etc.).
  • Sols naturels artificialisés (logements, espaces commerciaux et de loisirs, infrastructures routières, agriculture intensive et industrielle, etc.).
  • Réchauffement climatique.
  • Pollution (autre que les gaz à effet de serre).
  • Espèces invasives.
  • Maladies.

Les régions du Monde les plus touchées sont

  • Tropiques.
  • Amérique du Sud.
  • Amérique Centrale.

Si la planète se réchauffe de 2 °C, 25 % des espèces animales seraient menacées d’extinction.

2 °C est le seuil fixé par les Accords de Paris sur le climat en 2015 lors de la COP21.

D’ici 2080, le réchauffement climatique pourrait entrainer la disparition de 50 % des espèces animales si rien n’est fait et si la température moyenne mondiale atteint 4,5 °C.

La disparition actuelle des espèces est appelée la sixième extinction de masse ou extinction de l’Holocène (l’Holocène est l’époque géologique actuelle, commencée il y a 10 000 ans).

Cette étude confirme que notre planète est en train de subir la sixième extinction de masse. Jamais la vie sauvage n’a décliné à un rythme aussi rapide. Si cette tendance se poursuit sur les prochaines décennies, le seuil de survie de certaines populations risque de ne plus être assuré.

Citation de Pascal Canfin, directeur général du WWF France.

Pourquoi des animaux disparaissent à cause du réchauffement climatique.

  • Réchauffement des océans.
  • Augmentation du niveau des mers.
  • Fonte des glaciers.
  • Multiplication et aggravation des événements météorologiques extrêmes.

Le réchauffement climatique a des répercussions sur l’environnement et les espèces végétales et animales.

Le réchauffement climatique a des conséquences importantes sur la biodiversité animale et végétale qui va devoir s’adapter pour survivre.

  • Migration d’espèces animales et végétales vers le Nord, en altitude ou dans des eaux plus profondes, moins chaudes.
  • Modification des habitudes (des oiseaux élèvent leurs petits et migrent plus tôt suite à l’arrivée plus précoce du printemps, etc.).
  • Etc.

Les espèces animales qui ne peuvent s’adapter au changement climatique car

  • Sensibles à la chaleur.
  • Dépendant d’un milieu naturel menacé par le réchauffement climatique.
  • Dépendant d’une alimentation spécifique.
  • Vulnérables aux maladies qui risquent de se développer à cause de la chaleur.

risquent de disparaître.

Conséquences de la disparition des espèces animales.

Conséquences sur les animaux.

Entre 150 et 200 espèces végétales et animales disparaissent chaque jour actuellement selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) – UNEP en anglais, United Nations Environment Program, une organisation dépendante de l’ONU ( Organisation des Nations unies).

Le taux de disparition de la biodiversité est environ 1000 fois supérieur à celui habituellement observé dans l’histoire.

Ce sont principalement des insectes, des oiseaux, des petits animaux et des végétaux qui disparaissent mais les grands mammifères sont également touchés.

Chaque espèce animale et végétale joue un rôle dans le fonctionnement de l’écosystème global.

Si des espèces disparaissent, elles modifient l’équilibre générale de l’écosystème.

La disparition d’une espèce peut entraîner l’extinction d’autres espèces qui en dépendent et ainsi de suite.

Conséquences sur l’homme.

Les principales conséquences de la perte de biodiversité animale sont

  • Risques sur la sécurité alimentaire. La disparition d’une espèce a des conséquences sur la chaîne alimentaire.
    • Moins d’insectes pollinisateurs, c’est moins de fruits et de légumes.
    • La disparition d’un animal prédateur peut entrainer le développement d’espèces herbivores qui, plus nombreuses, mangeront plus de plantes, en laissant moins pour d’autres espèces qui seront à leur tour menacées de disparition.
    • Baisse de la fertilisation des sols.
    • Épidémies des élevages et des cultures.
    • Etc.
  • Risques sur la santé.
    • Augmentation des risques de maladie suite à l’affaiblissement des espèces. La diffusion des virus ou bactéries pathogènes augmente. Des animaux porteurs de maladies comme les moustiques les transmettent à l’homme.
    • Progression de la malnutrition et des cas de famine.
    • Etc.
  • Vulnérabilité des écosystèmes plus grande.
    • La disparition d’espèces animales comme les herbivores peut entrainer l’augmentation d’arbustes accroissant les risques d’incendies en cas de sécheresse.
    • La disparition des coraux entraine une moindre protection des atolls contre les tempêtes et l’augmentation du niveau des océans.
    • Etc.
  • Conséquences économiques importantes pour compenser les services qui étaient rendus par les animaux.
    • Pollinisation des cultures et des arbres fruitiers suite au manque d’insectes pollinisateurs.
    • Construction de digues pour protéger le littoral suite à la disparition des coraux.
    • Etc.
  • Augmentation des conflits locaux et des migrations liés
    • A l’accès aux ressources alimentaires (viande animale, poissons, etc) et en eau pour eux-mêmes ou leur élevage et pouvant se répercuter dans les pays voisins. Les populations iront y chercher les aliments et la sécurité qui leur manquent.
    • L’acidification et le réchauffement des océans entrainent la migration et la diminution des espèces aquatiques, augmentant les risques de conflits liés à la pêche dans les eaux limitrophes à d’autres pays.
    • Etc.

Les animaux menacés par le réchauffement climatique en France.

L’étude sur les animaux menacés en France menée par le Comité français de l’UICN ( Union internationale pour la conservation de la nature) et le Muséum national d’Histoire naturelle montre une aggravation de la situation depuis l’étude réalisée 8 ans avant et estime que

En France métropolitaine,

  • Mammifères : 1/3 des espèces,
  • Oiseaux nicheurs : 1/3 des espèces,
  • Reptiles et amphibiens : 1/5 des espèces,
  • Crustacés d’eau douce : 1/4 des espèces.
  • Poissons d’eau douce : 1/5 des espèces.

sont, par exemple, menacés ou quasi menacés de disparition.

En France d’Outre-Mer, par exemple,

  • Polynésie française.
    • Oiseaux : 1/2 des espèces.
  • La Réunion.
    • Reptiles : toutes les espèces.
    • Oiseaux nicheurs : 1/3 des espèces.
    • Poissons d’eau douce : 1/3 des espèces.
  • Guadeloupe.
    • Oiseaux nicheurs : 1/3 des espèces.
  • Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF).
    • Oiseaux nicheurs : 1/3 des espèces.

sont, par exemple, menacés ou ont disparu.

Le réchauffement climatique est une des causes de la disparition de ces animaux en France.

France métropolitaine.

Quelques exemples en France métropolitaine d’animaux menacés par le réchauffement climatique.

Tortue marine.

En Méditerranée, Les tortues marines – tortue luth, tortue verte et caouanne – sont menacées par le réchauffement climatique.

Les principaux risques concernent

  • Reproduction.
    • La température du sable où pondent les femelles déterminent le sexe de la tortue. Les mâles qui naissent viennent de la partie la plus fraîche du nid. Avec des températures plus élevées, il pourrait ne naître que des femelles.
    • L’élévation du niveau de la mer, combinée à des marées plus hautes et des phénomènes météorologiques extrêmes pourraient détruire des sites de nidification des tortues.
  • Réduction des zones d’alimentation.

Saumon atlantique.

Le saumon atlantique peut parcourir des centaines de kilomètres en remontant les rivières pour atteindre les frayères et se reproduire.

Le saumon atlantique est un poisson d’eau froide et la France se trouve au sud de son aire de répartition.

Le saumon est sensible au changement climatique et ses chances de survie sont réduites.

  • Hausse des températures de l’eau.
    • Décès constatés si l’eau atteint 25 °C.
    • Maladies plus importantes quand la température augmente.
    • Migrations contrariées. Le niveau de température déclenche les migrations (dévalaison et remontée). Une migration trop précoce ou trop tardive peut nuire à la reproduction des saumons.
  • Acidification de l’eau (océans,  cours d’eau, pluies acides). Les saumons deviennent plus petits, ont plus de difficultés à utiliser l’oxygène, réduisant leurs capacités physiques pour trouver de la nourriture ou échapper à leurs prédateurs.

Perdrix des neiges.

La perdrix des neiges, appelée également lagopède alpin, avec son plumage changeant avec les saisons (blanc en hiver, gris-brun en été, nuances intermédiaires au printemps et en automne) est menacée par le changement climatique.

La perdrix des neiges vit en haute montagne, à l’étage nival à la limite des neiges éternelles.

La perdrix des neiges est adaptée aux froids extrêmes mais tolère mal la chaleur.

Les principaux risques pour le lagopède alpin sont

  • Hausse des températures.
  • Enneigement irrégulier.
  • Disparition des prairies.

La hausse des températures qui se manifeste également en altitude, repousse le lagopède alpin de plus en plus haut.

Chauve-souris.

Plusieurs menaces liées au réchauffement climatique pèsent sur les chauves-souris.

  • Températures importantes. Les chauves-souris ont moins de temps pour hiberner.
  • Déshydratation. Le chauves-souris deviennent plus vulnérables.
  • Difficulté plus grande pour trouver de la nourriture. En particulier, les femelles doivent parcourir de plus grandes distances pour nourrir leurs petits.
  • Hausse des maladies.
  • Mesures de lutte contre le réchauffement climatique.
    • La rénovation et l’isolation des bâtiments réduisent le nombre de gîtes.
    • Le développement du secteur éolien entraine des collisions avec les pales des éoliennes.

France d’Outre-Mer.

Quelques exemples en France d’Outre-Mer d’animaux menacés par le réchauffement climatique.

Corail.

Les coraux sont des animaux avec un squelette calcaire, vivant en colonies constituant un superorganisme. Les squelettes durs des coraux forment un récif corallien.

Les coraux vivent en symbiose avec des organismes microscopiques qui se développent dans les récifs coralliens comme les phytoplanctons.

Les coraux supportent mal le réchauffement climatique et sont en danger.

  • Hausse des températures de l’eau, provoquant le blanchissement des récifs coralliens qui expulsent les organismes colorés, privant les coraux de nourriture et affectant leur métabolisme.
  • Acidification des océans à cause de l’augmentation de la concentration en gaz carbonique (CO2), réduisant la capacité des coraux à fabriquer leurs squelettes calcaires, rendant les récifs coralliens vulnérables à l’érosion.
  • Élévation du niveau des océans et augmentation des tempêtes.
  • Augmentation des maladies suite à la baisse de la biodiversité et au développement de macro-algues.

Les coraux sont menacés d’extinction si le changement climatique devient trop important.

Manchot empereur

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Le Manchot empereur, espèce endémique de l'Antarctique, est en voie de disparition.
Le Manchot empereur, espèce endémique de l’Antarctique, est en voie de disparition.

Tableau de TinaRebou.

La population de manchots empereurs en Terre Adélie décroit suite au réchauffement climatique.

  • Diminution des ressources en nourriture : par exemple, diminution de l’abondance de krills, c’est-à-dire de petits crevettes d’eau froide, liée au changement climatique. Les krills migrent vers les eaux plus froides du continent antarctique et ont plus de mal à se reproduire. Les manchots doivent parcourir plus de distance pour se nourrir.
  • Diminution de la reproduction car les manchots adultes vont avoir tendance à privilégier leur propre survie.
  • Changements de concentration de glace de la banquise. Les manchots empereurs se reproduisent et élèvent leur progéniture presque exclusivement sur la banquise.
    • Trop de glace nécessite des voyages plus longs pour que les parents de manchots se rendent dans l’océan pour chasser et rapporter de la nourriture à leurs poussins.
    • Trop peu de glace réduit l’habitat du krill, source essentielle de nourriture pour les manchots empereurs et risque de se briser sous le poids des colonies de manchots empereurs et l’action des vagues.

Poisson-clown.

Les poissons-clowns – popularisés par le film d’animation  » Le Monde de Nemo » des studios Pixar, produit par Walt Disney Pictures – en Polynésie française vivent en symbiose avec les anémones de mer.

A cause du réchauffement climatique, les micro-algues disparaissent, entrainant le blanchiment des anémones de mer avec qui elles vivent en symbiose.

Les poissons-clowns utilisent les anémones de mer pour

  • Se protéger de leurs prédateurs dans les tentacules des anémones.
  • Pondre leurs œufs une fois par mois à leur pied.

Le blanchiment des anémones de mer dérègle le système endocrinien des poissons-clowns

  • Augmentation du stress en élevant le taux de cortisol, l’hormone du stress.
  • Baisse de la fécondité en réduisant la concentration en hormones sexuelles.

Huître perlière.

Plusieurs milliers de personnes vivent en Polynésie française de la vente de la perle noire de l’huître.

L’huître perlière est la 2e ressource économique de la Polynésie française après le tourisme.

L’huître perlière a besoin de conditions particulières en terme de température et de qualité de l’eau.

Le changement climatique risque d’avoir un impact sur la perliculture à cause de

  • Augmentation de la température de l’eau qui pourrait menacer la survie de l’huître perlière.
  • Augmentation de l’acidité des eaux suite à la hausse de la concentration en CO2.

Les animaux menacés par le réchauffement climatique dans le monde.

De nombreuses espèces animales sont menacées de disparition dans le monde suite au réchauffement climatique.

Les espèces les plus en danger à cause du réchauffement climatique sont celles qui dépendent d’une alimentation très spécifique et d’un milieu particulier, notamment ceux dont l’habitat naturel risque de disparaitre.

Voici quelques exemples d’espèces animales parmi les plus en danger d’extinction.

Éléphant de forêt d’Afrique.

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L'éléphant d'Afrique,espèce menacée.
L’éléphant d’Afrique,espèce menacée.

Tableau de TinaRebou : TinaRebou.com

Les éléphants de forêt d’Afrique sont menacés par le réchauffement climatique car

  • Besoin en eau douce important, pour boire et se baigner. Le réchauffement climatique peut assécher les réserves d’eau.
  • Sensible aux températures élevées. L’eau est nécessaire pour garder les éléphants au frais et éviter les coups de soleil.
  • Diminution de la nourriture. Les éléphants de forêt d’Afrique ont besoin de grandes quantités de nourriture; jusqu’à 450 kg de plantes (fruits, feuilles, écorces de jeunes troncs) par jour.
  • Vulnérabilité aux maladies. Le manque d’eau douce pour boire et se baigner provoque l’apparition de maladies graves pour l’éléphant.
  • Moindre reproduction. Les éléphants se reproduisent de préférence pendant les périodes pluvieuses dans l’année. Les périodes de pluie étant plus faibles à cause du réchauffement climatique, les accouplements diminuent.

Ours polaire.

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Ours polaire.
Ours polaire.

Tableau de TinaRebou : TinaRebou.com

L’ours blanc, appelé également ours polaire, vivant dans les régions arctiques, sur la banquise autour du Pôle Nord, passe la majeure partie de son temps sur les glaces de l’océan Arctique, à la recherche de phoques, de manchots et d’autres proies dans l’eau qu’il chasse à travers les ouvertures dans la glace.

L’ours polaire est menacé par

  • Fonte des glaces de mer. Le réchauffement climatique dans l’Arctique provoque un déclin important de la couverture totale et de l’épaisseur de la glace de mer sur laquelle vie l’ours blanc dans le bassin polaire et une fonte progressive plus précoce dans certaines zones. La glace d’été de l’Arctique pourrait disparaitre complètement d’ici 2070.
  • Manque de nourriture.
    • La glace de mer se brise à des dates de plus en plus tôt, de sorte que les ours polaires doivent rester plus longtemps à jeun pendant la saison des eaux libres.
    • Les proies habituelles des ours polaires sont également menacées par le réchauffement climatique. L’ours polaire se nourrit en particulier de phoques, menacé lui aussi par le changement climatique et la fonte des glaces.

L’ours blanc dépend de la banquise et de la nourriture qu’il trouve dans les mers.

Il risque de disparaitre à cause de la réduction de la superficie de la banquise et de la qualité de son environnement.

Pour s’adapter et survivre, les ours polaires vont devoir chercher ailleurs leur nourriture, par exemple sur terre.

Les problèmes de cohabitation des ours polaires et des humains, en particulier avec les chasseurs inuits, risquent de s’intensifier, les ours blancs cherchant d’autres sources de nourriture pendant les périodes des eaux libres.

Panda.

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Panda géant.
Panda géant.

Tableau de TinaRebou : TinaRebou.com

Le réchauffement climatique menace l’habitat et la nourriture du panda.

  • Habitat réduit. Le panda consomme une grande quantité de bambou. Le réchauffement climatique pourrait réduire de façon importante les forêts de bambous dans lesquelles il habite.
  • Reproduction plus faible. Si les pandas, qui sont de lents reproducteurs, ne se nourrissent pas suffisamment, leur activité de reproduction risque de ralentir et le développement des embryons risque de s’interrompre.
  • Concurrence avec l’homme. Le réchauffement du climat en Chine pourrait rendre de plus hautes altitudes accessibles à l’agriculture. La déforestation réduirait l’habitat des pandas.

Koala.

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Koala.
Koala.

Tableau de TinaRebou : TinaRebou.com

Le koala, appelé également paresseux australien, est un marsupial vivant en Australie dans les forêts d’eucalyptus dont il mange les feuilles de certaines espèces et qui le protège de la canicule.

Le koala est menacé par le réchauffement climatique car les forêts d’eucalyptus se réduisent à cause du changement climatique et de la sécheresse.

La survie des koalas dépend principalement des eucalyptus.

Flamant rose.

Les flamants, qui vivent en colonies sur des lacs d’eau salées ou saumâtres, riches en petits organismes, sont touchés par le réchauffement climatique de plusieurs manières.

  • Reproduction : les flamants roses s’accouplent de préférence pendant la saison des pluies. Les périodes de sécheresse prolongées réduisent à leur taux de survie.
  • Acidification due à la hausse de la quantité de dioxyde de carbone (CO2) : les toxines s’accumulent dans les flamants roses à cause des algues qu’ils mangent.
  • Restriction de leurs habitats : les flamants roses se déplacent dans des régions où ils risquent d’être attaqués par des animaux prédateurs (coyotes, pythons, etc).

Lémurien.

Les lémuriens sont des primates endémiques de Madagascar.

Le réchauffement climatique a un fort impact sur la population de lémuriens. Plus de 90% des espèces sont menacées d’extinction.

  • Cyclones plus intenses, qui dévastent les forêts, créent des glissements de terrains et des inondations.
  • Saisons des pluies perturbées.
  • Périodes de sécheresse plus fréquentes.
  • Habitat réduit.
  • Manque de nourriture. Les grandes arbres des forêts tropicales meurent suite à la sécheresse et la baisse de la pluviométrie, entrainant une baisse des fruits et des nouvelles feuilles dont se nourrissent les lémuriens.

Les lémuriens devront se déplacer pour survivre. Ils devront migrer pour trouver refuge ailleurs.

Tigre du Bengale.

Le tigre du Bengale, animal solitaire, appelé également tigre royal du Bengale ou tigre indien, vit principalement au Bengale et au Bangladesh et a besoin d’un territoire étendu pour chasser.

Le réchauffement climatique menace la survie des tigres du Bengale à cause de la montée des eaux.

  • Perte d’habitat.
    • Déforestation.
    • Montée des eaux : îles submergées par la montée des eaux, etc.
  • Risque sur la reproduction. Les rencontres sont limitées par
    • Montée des eaux.
    • Fragmentation de l’habitat.
  • Concurrence avec l’homme. La réduction de son habitat amène parfois le tigre du Bengale à chasser le bétail, ce qui peut entrainer des conflits avec la population locale.

Panthère des neiges.

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Panthère des neiges.
Panthère des neiges.

Tableau de TinaRebou : TinaRebou.com

La panthère des neiges, appelée également léopard des neiges vit principalement dans les montagnes d’Asie centrale.

Difficile à approcher, elle est surnommée  » le fantôme des montagnes » et a besoin d’un vaste territoire et vit dans des zones en altitude difficiles d’accès, au dessus de la limite des arbres, afin de pouvoir suivre ses proies.

La panthère des neiges est menacée par le réchauffement climatique car

  • Perte d’habitat. La chaleur et l’humidité font remonter la limite des arbres, réduisant l’habitat et le terrain de chasse.
  • Concurrence avec les hommes. Des conflits risquent d’éclater entre les bergers qui veulent préserver leurs troupeaux et les panthères des neiges qui voient en eux de nouvelles proies.

Wallaby

Herbivore, le wallaby est un petit kangourou qui vit en Australie dans des zones rocheuses et des sous-bois.

Le wallaby est menacé par le réchauffement climatique car

  • Habitat menacé : les incendies réduisent son habitat et la qualité de son alimentation.
  • Moins de nourriture. La sécheresse et les incendies réduisent la nourriture et le mettent en concurrence avec le bétail et les autres herbivores.
  • Sensible à la chaleur : le soleil peut le rendre aveugle. Pour trouver des aliments, le wallaby risque de sortir des zones boisées et aller plus loin chercher sa nourriture, ce qui l’expose au soleil et au risque de devenir aveugle.

Orang-outan.

Les orangs-outans sont de grands singes vivant dans les forêts tropicales des îles de Sumatra et Bornéo où ils passent la majorité de leur temps à chercher de la nourriture (fruits, feuilles et insectes principalement).

Le réchauffement climatique menace l’orang-outan.

  • Moins de nourriture. Les orangs-outans se nourrissent de fruits qui ont besoin d’une importante quantité d’eau. La pluie tombant moins souvent réduit leur alimentation.
  • Incendies. Les sécheresses devraient être plus importantes. La chaleur assèche les forêts tropicales et déclenche des feux de forêt, dans lesquels ils périssent et les chassent de leur habitat.
  • Pluies violentes et glissements de terrain. En plus de l’impact direct sur les forêts, le renforcement des précipitations devrait augmenter le rythme de croissance des plantes dont se nourrissent les orangs-outans.
  • Reproduction. La diminution de la nourriture disponible devrait réduire les capacités de reproduction des femelles.

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