Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
Contexte historique.
Qui a écrit la Déclaration de 1789 ?
Texte complet de la Déclaration de 1789.
Les grandes principes de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
Les droits reconnus par la Déclaration de 1789.
Les Droits de l’Homme.
Les Droits du Citoyen.
Influence de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
A découvrir aussi.
Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
Contexte historique.
La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, appelée également Déclaration de 1789 ou DDHC, a été adoptée pendant la Révolution française.
Le 5 mai 1789, la France connait une grave crise. Le roi de France Louis XVI convoque à Versailles les États généraux.
Le 17 juin 1789, les députés du Tiers État se proclament Assemblée nationale.
Le 20 juin 1789, réunis dans la salle du jeu de paume à Versailles, les députés prêtent serment de ne se séparer que lorsque la constitution du royaume sera établie.
Le 14 juillet 1789, le peuple de Paris prend la Bastille. La prison de la Bastille étant un symbole du pouvoir absolu du roi et de la privation de liberté.
Le 04 août 1789, l’Assemblée nationale abolit les privilèges et les droits féodaux, entrainant la fin de l’Ancien Régime. Tous les citoyens ont les mêmes droits.
L’Ancien Régime n’existe plus juridiquement. L’Assemblée nationale décide de rédiger une constitution.
La France sera organisé sur de nouveaux principes.
La déclaration de 1789 sera une charte sur les libertés.
Le 26 août 1789, l’Assemblée nationale constituante vote la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen.
La Déclaration de 1789 affirme les droits et libertés de tout être humain et consacrent la disparition des inégalités de l’Ancien régime.
Elle pose les principes d’un nouvel ordre juridique, politique et social.
Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.
En conséquence, l’Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’Homme et du Citoyen.
Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
Art. 3.Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
Art. 4.La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Art. 5. La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Art. 6.La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Art. 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.
Art. 8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Art. 9.Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Art. 10.Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.
Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
Art. 12. La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
Art. 16. Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.
Art. 17.La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
Les grandes principes de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, inspirée des philosophes des Lumières et de la Déclaration d’indépendance américaine de 1776 proclame que « tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ».
Adoptée le 26 août 1789, la Déclaration de 1789 a été rédigée par l’Assemblée nationale constituante pendant la Révolution française.
L’Assemblée nationale constituante est issue des trois assemblées – noblesse, clergé et tiers état – convoquées par le roi dans le cadre des États généraux.
La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, inspirée des principes de la philosophie des Lumières, définit les droits naturels de l’homme :
liberté,
égalité,
propriété
et les droits politiques du citoyen.
La Déclaration de 1789 fait apparaitre de nouvelles notions juridiques et politiques. sur lesquelles s’appuiera le modèle républicain français :
Égalité des droits entre les citoyens.
Reconnaissance des libertés de chacun (liberté d’aller et venir, liberté de pensée, liberté d’expression, etc.).
Souveraineté de la Nation.
Séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire).
Etc.
Les droits reconnus par la Déclaration de 1789.
Les droits de l’homme.
Parmi les « droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme », la Déclaration de 1789 reconnaît les droits suivants :
Article 1er : Égalité des hommes en droits.
Article 2 : Liberté, propriété, sûreté et résistance à l’oppression.
Articles 7 à 9 : Protection des hommes contre l’arbitraire et à garantie du respect de leurs droits par des juridictions impartiales qui :
Appliquent les principes et les peines définis par la loi.
Respectent le principe de la présomption d’innocence.
Article 10 : Liberté d’opinion.
Article 11 : Liberté d’expression et de communication.
Article 12 : Droit à la sûreté appelé actuellement sécurité.
Article 17 : Droit à la propriété.
Les droits du citoyen.
Les droits du citoyen reconnus par la Déclaration de 1789 portent sur l’organisation politique de la société.
L’organisation politique de la société se fonde sur le principe de la Souveraineté nationale.
Article 3 : Les pouvoirs émanent de la Nation, une et indivisible.
Article 6 : Égalité devant la loi et devant la justice.
Article 6 : Égalité d’accès aux emplois publics.
Article 13 : Égalité devant les charges publique.
Article 14 : Droit au consentement à l’impôt.
Article 15 : Droit de demander compte à tout agent public de son administration.
Article 16 : Le principe de la séparation des pouvoirs est garanti (art. 16).
Influence de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
Le texte de la Déclaration des Droits de l’Homme rédigé dans un délai très court a servi de référence à de nombreux mouvements de libération dans le monde tout au long des XIXe et XXe siècles. Il a notamment inspiré les auteurs de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1946.
La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 a inspiré de nombreux mouvements de libération au XIXe et XXe siècle, et servi de référence à un grand nombre de textes équivalent en Europe et en Amérique latine.
La déclaration de 1789 a notamment inspiré la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le à Paris.
La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 est un des piliers de notre système juridique, politique et social.
Elle figure dans le préambule de la Constitution de 1958.
« Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu’aux droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement de 2004.
En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d’Outre-Mer qui manifestent la volonté d’y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l’idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique. »
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Lutèce (Lutetia ou Lutetia Parisiorum en latin) – située sur une île de la Seine – est le nom donné par les Romains à la ville gauloise et à son oppidum. Lutetia signifie boue, mais aussi loup.
Les Parisiis, petit peuple gaulois vivant autour de Lutèce ayant refusé, à l’automne 53 avant Jésus Christ, de se rendre à l’Assemblée des principaux États de la Gaule, Jules César considéra ce refus comme une déclaration de guerre.
En 52 avant Jésus Christ, Le lieutenant de Jules César, Titus Labienus, se heurte au chef gaulois Camulogène qui réussit à bloquer les romains dans les marais pour ralentir leur manœuvre.
Revenu sur ses pas, Titus Labienus s’empare par surprise de Melun, fait passer ses troupes sur l’autre rive, se dirige vers Lutèce que les gaulois incendient. La bataille s’engage entre les légions romaines et les gaulois. Les romains finissent par remporter la bataille en mai 52 av. J.-C..
Vers 360 : Lutèce devient Paris.
À partir de 357, le préfet des Gaules Flavius Claudius Julianus, appelé également Julien l’Apostat, prend ses quartiers d’hiver à Lutèce, après une campagne militaire victorieuse contre des peuples de Germanie.
En 360, Julien l’Apostat est proclamé Auguste, c’est-à-dire empereur romain par ses soldats, en majorité gaulois, qui se sont mutinés contre l’empereur Constance II; celui-ci ayant exigé que Julien qu’il lui envoie deux légions en renfort pour combattre sur le Danube.
Le 3 novembre 361, Julien l’Apostat devient officiellement empereur romain, après que Constance II, depuis son lit de mort, lui ait transmis le pouvoir.
L’empereur Julien rend aux Églises chrétiennes leur liberté religieuse.
En 361, se tient le premier Concile de Paris, sous la présidence de l’évêque Hilaire de Poitiers.
Progressivement le nom de Lutèce va être abandonné pour devenir la Civitas Parisiorum, la ville des Parisii.
Puis, Lutèce prend le nom de ses habitants, les Parisiis et devient Paris.
451 : Siège de Paris par les Huns.
En 451, Attila franchit le Rhin et envahit la Gaule avec son imposante armée, composées de Huns et de tribus soumises aux Huns.
Attila arrive devant Metz qui refuse de se rendre, assiège la ville et massacre ses habitant le 7 avril 451.
Attila et les Huns continuent leur pillage et arrivent aux portes de Paris.
Sainte Geneviève dissuade les parisiens de fuir. Ses mots vont rester célèbres :
« Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications » – citation de Sainte Geneviève.
Attila se détourne finalement de Paris pour se rendre à Orléans.
Attila leva le siège d’Orléans à l’approche de l’armée du général romain Aétius, se replie en Champagne où il sera battu lors de la bataille des Champs Catalauniques, le 20 juin 451.
508 : Clovis fait de Paris la capitale du royaume des Francs.
Afin d’affermir son pouvoir, Clovis décide de faire de Paris la capitale du royaume des Francs en 508 et s’installe dans le Palais de l’ancien gouvernement romain.
Plusieurs argument plaident en faveur de ce choix :
Paris est une ancienne ville de garnison et résidence impériale romaine.
L’île de la Cité bénéficie de défenses naturelles.
Paris a une bonne position géographique au cœur du royaume des Francs; la ville se trouvant à mi-chemin entre sa terre d’origine, la Germanie et ses récentes conquêtes dans le sud.
Par ce choix, Lyon, ancienne « capitale des Gaules » perd sa suprématie politique au profit de Paris.
28 mars 845 : Siège de Paris par les Vikings.
Venus du Nord de l’Europe – Norvège, Suède et Danemark -, les guerriers Vikings, excellents navigateurs, écument les mers et les fleuves européens, pillant, incendiant et terrorisant la population.
Le 8 juin 793, les Vikings pillent le monastère de Lindisfarne situé sur une île du nord de l’Angleterre, marquant le début des raids vikings.
Profitant de la mort de l’empereur Charlemagne, en 814, que, profitant de la division des Francs, les Vikings multiplient leurs incursions en Occident.
En 841, les drakkars des Vikings remontent pour la première fois la Seine.
Le 12 mai 841, le chef viking Oscherus attaquent le port de Rouen, prennent la ville et la pillent.
Le 20 mars 845, cherchant de nouvelles terres à conquérir et à accroitre son butin, une flotte de 120 drakkars et de 5 000 Vikings remontent la Seine jusqu’à Paris.
Épouvantés, les parisiens essayent d’emporter au loin leurs richesses.
Le 28 mars 845, les Vikings arrivent devant Paris à bord de leurs drakkars.
Les Vikings attaquent et pillent l’île de la Cité, faiblement défendue.
Le roi de Francie Occidentale, Charles II dit le Chauve accepte de payé une rançon de 7000 livres d’argent aux vikings afin d’épargner la ville.
Les vikings attaqueront encore Paris 3 fois, en 856, 861 et 885.
Il faudra attendre l’automne 911 et le traité de Saint-Clair-sur-Epte entre le roi de Francie Occidentale Charles III dit Le Simple et le chef Viking Rollon pour que les pillages cessent.
Rollon et ses Vikings recevaient comme fief la Neustrie; un territoire situé autour de Rouen.
En échange, Rollon s’engageait à être baptisé et à empêcher toute nouvelle incursion des Vikings.
1163 : Début de la construction de Notre-Dame de Paris.
Le 12 octobre 1160, Maurice de Sully est élu évêque de Paris.
A cette époque, la ville de Paris connait une période de forte expansion démographique.
Dès son élection en tant qu’évêque, Maurice de Sully souhaite apporter une réponse à cette expansion démographique par la construction d’une église-cathédrale dédiée à la Vierge Marie (Notre-Dame). La cathédrale Notre-Dame de Paris sera au cœur d’un vaste chantier urbain :
Démolition de l’ancienne cathédrale Saint-Étienne.
Construction de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Aménagement d’un parvis.
Reconstruction du palais épiscopal.
Reconstruction de l’Hôtel-Dieu de Paris.
Évêque de Paris, Maurice de Sully lance les travaux de construction de la Cathédrale Notre-Dame de Paris au printemps 1163, en présence du Pape Alexandre III et du roi Louis VII.
Les travaux durerons jusqu’en 1345.
La Cathédrale Notre-Dame de Paris, chef d’œuvre de style gothique, est un des monuments les plus emblématiques de Paris.
01 décembre 1420 : Prise de Paris par les anglais.
En pleine guerre de cent ans, la rivalité entre les Armagnacs et les Bourguignons pour imposer leur influence sur le roi de France Charles VI, frappé par la folie en 1392, aboutit à la guerre civile dans Paris.
Le dauphin Charles se réfugie à Bourges en 1418.
Deux ans plus tard, le 21 mai 1420, le roi de France Charles VI et le roi d’Angleterre Henri V signent le Traité de Troyes qui prévoit, qu’après la mort de Charles VI, Henri V lui succèderait, déshéritant le dauphin Charles du royaume de France.
Les partisans du duc de Bourgogne livrent Paris aux Anglais qui l’occuperont jusqu’en 1436.
Le 01 décembre 1420, le roi d’Angleterre Henri V entre à Paris en compagnie du roi de France Charles VI et du duc Philippe III de Bourgogne.
02 août 1546 : Début de la construction du Palais du Louvre.
La construction du palais actuel s’étend sur plusieurs siècles.
François 1er veut construire un palais moderne.
Le 02 août 1546 le projet de l’architecte Pierre Lescot est adopté. Le roi de France François 1er charge Pierre Lescot de remplacer l’ancienne forteresse médiévale par un palais de style Renaissance.
Le palais du Louvre deviendra le plus grand palais d’Europe avec une surface bâtie de 135 000 m2, puis le musée le plus visité au monde.
14 juillet 1789 : Prise de la Bastille.
Sous le règne du roi Louis XVI, la France se porte mal : crise économique et financière, mauvaises récoltes, pauvreté, etc.
Le roi Louis XVI convoque les États généraux le 5 mai 1789.
Très déçus par le roi qui n’évoque pas les réformes attendues mais seulement l’état des finances, les députés du tiers état se proclament Assemblée nationale le 17 juin 1789.
Le 20 juin 1789, réunis dans la salle du jeu de paume à Versailles, les députés prêtent serment de ne se séparer que lorsque la constitution du royaume sera établie
Refusant de se soumettre, le roi Louis XVI positionne des troupes autour de Paris.
La peur d’une répression militaire grandit parmi le peuple et les députés. La France s’agite, les troubles se répandent dans tout le pays et conduisent à la prise de la Bastille le 14 juillet 1789.
« Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de Triomphe » – citation de Napoléon Ier.
Le 18 février 1806, par décret impérial, Napoléon Ier ordonne la construction d’un arc de triomphe pour célébrer et perpétuer le souvenir des victoires de l’armée française.
Il charge l’architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin de construire l’Arc de Triomphe.
La première pierre est posée le 15 août 1806.
Les travaux de construction se termineront en 1836.
L’Arc de Triomphe sera inauguré le 29 juillet 1836 par le roi des français Louis Philippe Ier, pour célébrer le sixième anniversaire des Trois glorieuses – la deuxième révolution française qui avait porté sur le trône Louis-Philippe.
Il le dédie aux armées de la Révolution et de l’Empire.
Sur les parois de l’Arc de Triomphe sont gravés les noms des 128 batailles et de 660 officiers de la Révolution Française et de l »Empire.
L’Arc de Triomphe est un symbole historique.
La dépouille du Soldat Inconnu de la première guerre mondiale est inhumée le 28 janvier 1921.
La flamme éternelle – appelée également flamme du souvenir – est rallumée tous les jours à 18H30 sur la tombe du Soldat Inconnu depuis le 11 novembre 1923.
29 juin 1853 : Début des travaux haussmanniens.
Président de la République depuis 1848, le neveu de Napoléon Ier devient empereur le 2 décembre 1852, après le coup d’État de l’année précédente.
Paris présente à peu près la même configuration qu’au Moyen Age avec ses rues étroites, peu éclairées et insalubres.
Selon les théories hygiénistes de l’époque, l’étroitesse des rues de Paris et la hauteur des maisons empêchent la circulation de l’air et augmentent les risques de maladie.
Les classes riches quittent de plus en plus ces quartiers insalubres pour s’installer au large dans les faubourgs du nord et de l’ouest.
Lors de son exil en Angleterre, Napoléon III avait été impressionné par la ville de Londres.
Il veut moderniser Paris et en faire une ville aussi prestigieuse que Londres.
Napoléon III souhaite faciliter la circulation et améliorer l’hygiène.
Le 22 juin 1853, Napoléon III nomme Georges-Eugène Haussmann préfet de la Seine.
Le 29 juin 1853, Napoléon III donne à Georges-Eugène Haussmann la mission « d’aérer, unifier et embellir la ville ». C’est le début des travaux Haussmanniens.
Les travaux haussmanniens de transformation de Paris commencent et dureront jusqu’en 1870, donnant à Paris son visage actuel, avec de larges avenues droites, des parcs, des immeubles plus hauts, à l’alignement et aux façades strictement réglementés.
Ils vont superposer au Paris du Moyen Age et à ses ruelles pittoresques un Paris plus moderne avec ses grands boulevards et ses places dégagées.
18 mars 1871 : Début de la Commune de Paris.
Le 13 juillet 1870, le chancelier prussien Otto Von Bismarck envoie aux chancelleries étrangères la « dépêche d’Ems », un récit tronqué de l’entretien entre Guillaume de Prusse et l’ambassadeur de France Vincent Benedetti, laissant penser que l’ambassadeur français avait été congédié de façon humiliante.
Le 19 juillet 1870 La France déclare la guerre à la Prusse. La guerre franco-allemande commence.
Les Prussiens envahissent la France et assiègent Paris le 17 septembre 1870.
Le 28 janvier 1871, le journal officiel annonce l’armistice entre le gouvernement de la Défense nationale et le gouvernement allemand mais les parisiens ne veulent pas capituler.
Les parisiens, qui ont souffert de la famine pendant le siège de Paris, ne l’acceptent pas.
Ils ne veulent ni d’une paix humiliante ni du retour de la monarchie.
Le 18 mars 1871, Adolf Thiers, le chef provisoire du nouveau gouvernement, envoie des soldats reprendre les canons qu’avaient achetés les parisiens pour défendre Paris.
Les parisiens dressent des barricades.
Deux généraux sont exécutés par les parisiens. Adolf Thiers ordonne à ses troupes d’évacuer Paris.
Le 28 mars 1871, les parisiens organisent leur propre gouvernement, appelé « la Commune de Paris ».
Ils vont subir un deuxième siège.
Le 21 mai 1871 commence la « semaine sanglante ». Adolf Thiers fait donner l’assaut.
Plusieurs milliers de communards seront tués, suivie d’une terrible répression et de déportations au bagne.
Malgré son échec, la Commune de Paris a montré l’attachement de la capitale à la République. Elle influencera l’évolution politique des années à venir. Karl Marx en fera le symbole du soulèvement contre la bourgeoisie.
31 mars 1889 : Inauguration de la Tour Eiffel.
Le projet d’une tour de 300 mètres de haut nait à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889 qui commémore le centenaire de la Révolution française.
Cette démonstration de force a une portée symbolique. Il s’agit d’affirmer la stabilité et la puissance du gouvernement républicain dans une période troublée par le boulangisme.
Il est confié à l’ingénieur Gustave Eiffel.
Le 28 janvier 1887, les travaux débutent sur le Champ-de-Mars.
La construction de la tour Eiffel est une prouesse technique remarquable.
La tour est entièrement composée de pièces métalliques fixées par des rivets.
La construction est terminée en seulement 2 ans.
L‘inauguration de la tour Eiffel a lieu le 31 mars 1889.
L’exposition reçoit plusieurs millions de visiteurs. La tour Eiffel connait un succès immédiat.
Avec plus de 300 mètres, c’est, à l’époque, la tour la plus haute du monde.
Mais l’édifice doit être démonté au bout de 20 ans.
Gustave Eiffel sauve sa « dame de fer » en lui trouvant une utilité : elle servira de support d’antennes pour les télécommunications (radio, télévision).
Aujourd’hui, elle est également pour le grand public une attraction touristique.
La tour Eiffel est devenu le symbole universel de Paris.
25 août 1944 : Libération de Paris.
Le 1er septembre 1939, l’armée allemande envahit la Pologne sur l’ordre d’Adolf Hitler. C’est le début de la seconde guerre mondiale.
Le 3 septembre 1939, Le Royaume-Uni et la France déclarent la guerre à l’Allemagne.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes entrent à Paris. C’est le début de l’occupation de Paris qui durera jusqu’au 24 août 1944.
Le 19 août 1944, à l’approche des troupes alliées, plusieurs milliers de policiers parisiens s’insurgent et occupent la préfecture de police. C’est le début de l’insurrection de Paris.
La libération de Paris se déroulera du 19 au 24 août 1944.
A la tête de la 2e DB, le général Leclerc entre dans la ville de Paris le 24 août 1944, entrainant la capitulation allemande le 25 août 1944.
Le général de Gaulle arrive dans la soirée à Paris.
Il se rend à l’hôtel de Ville et célèbre la libération de Paris :
Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !
La France est en pleine croissance mais sa jeunesse rêve d’une autre façon de vivre et revendique une libération des mœurs.
Ils se sentent mal compris et critiquent la société de consommation.
A l’Université de Nanterre, la contestation étudiante a commencé dès 1967 à cause de leurs conditions d’enseignement.
Le 3 mai 1968, les événements de mai 68 commencent après la fermeture, le 2 mai 1968, de la faculté de Nanterre.
La police fait évacuer la Sorbonne où se tient un meeting de protestation. Les premières barricades surgissent.
Le cycle manifestations- barricades-répression-violences commence.
La nuit du 10 au 11 mai 1968 constitue le point culminant de la révolte étudiante. Étudiants et CRS vont s’affronter dans des combats de rue. 600 personnes seront arrêtées.
Le mouvement ouvrier décide de se joindre à la contestation et appel à une grève générale pour le 13 mai.
Le 13 mai 1968 la manifestation parisienne rassemble 800 000 personnes. Les manifestants dénoncent aussi la société de consommation et le chômage inhérent au régime capitaliste.
Le mouvement s’étend rapidement à tout le pays. Les grèves et les occupations d’usines se multiplient. La France se retrouve paralysée par 7 millions de grévistes.
Les 25 et 26 mai 1968, le gouvernement, le patronat et les syndicats entament des négociations de Grenelle.
Le 27 mai 1968, les représentants du gouvernement, du patronat et de syndicats signent les accords de Grenelle. Les salariés et les étudiants obtiennent plusieurs avancées significatives, avec des hausses de salaire significatives et de meilleures conditions d’enseignement.
En juin le calme revient.
Mai 68 restera dans l’histoire comme le plus important mouvement social de l’histoire de France du XXe siècle et de la Cinquième République.
15 août 2019 : Incendie de Notre-Dame de Paris.
Lundi 15 août 2019, un violent incendie parti des combles où des travaux étaient en cours détruit la flèche et une grande partie de la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Notre-Dame de Paris, un des principaux symboles de la ville de Paris, est le monument culturel le plus visité d’Europe avec 13 millions de visiteurs par an.
Comment mémoriser les dates de l’histoire de Paris.
L’Histoire de Paris et l’Histoire de France ont de nombreuses dates en commun.
Retenir les dates clés de l’histoire de Paris est un moyen efficace de situer les principaux événements historiques de la capitale française.
Pour retenir plus facilement les événements à mémoriser, nous allons classer les dates par année, mois et jour.
Nous classerons les mois de 1 à 12 et les jours de 01 à 31.
Nous allons rattacher l’année, le mois, le jour et l’évènement à un objet ou un personnage et former une image mentale et créer une histoire.
Le cerveau adore les histoires et fonctionne par association. Associer, c’est créer des liens entre des objets, des personnages, des émotions, etc.
Pour chaque date, nous créerons une histoire en rapport avec l’événement.
Plus les liens sont forts et plus il sera facile de se souvenir.
C’est cette histoire que nous venons de créer que nous allons apprendre et retenir. Nous allons ainsi mémoriser plus facilement et à long terme la date et l’événement.
– 52 (52 avant Jésus Christ) : La bataille de Lutèce.
Pour l’évènement, nous associerons la bataille de Lutèce à un combat entre gaulois et romains avec des luths. Les luths étant associés à Lutèce.
Il nous reste à créer une petite histoire en prenant les images dans l’ordre, c’est à dire :
-52 : panneau sans interdit, lune, luth.
Par exemple, nous apercevons un panneau sans interdit qui monte la nuit dans le ciel, qui se transforme et devient la lune. Sur la lune, des gaulois et des romains se battent à coup de luths.
Imaginez l’histoire qui vous passe par la tête. Plus elle vous marquera et plus elle sera facile à se souvenir.
Vers 360 : Lutèce devient Paris.
Le code chiffres-sons associe, par exemple, le nombre 360 aux sons M (me), G (ge) et C (ce).
Nous allons associer l’année 360 à un magicien.
Nous allons garder notre image mentale du luth pour représenter Lutèce.
Pour représenter Paris nous utiliserons comme symbole la tour Eiffel.
Vous pouvez également prendre comme symbole le navire du blason de la ville de Paris ou tout autre image qui symbolise pour vous rappelle Paris.
Pour mémoriser la date et l’événement, nous allons créer une histoire avec les 3 images.
360 : magicien, luth, tour Eiffel.
Par exemple, nous pouvons retenir l’histoire d’un magicien qui transforme un luth en tour Eiffel.
Nous allons reprendre le même principe pour les autres dates de l’histoire de Paris.
451 : Siège de Paris par les Huns.
Nous allons associer le nombre 451 au jeu de la roulette.
451 : roulette, Huns.
508 : Clovis fait de Paris la capitale du royaume des Francs.
01 décembre 1420 : Prise de Paris par les anglais.
01 décembre 1420 : taureau, noce, tonneau, assiette, drapeau anglais.
02 août 1546 : Début de la construction du Palais du Louvre.
02 août 1546 : étoile, rocher, feu, cygne, Louvre.
14 juillet 1789 : Prise de la Bastille.
Nous allons représenter la prise de la bastille avec un château fort.
14 juillet 1789 : ticket, vapeur, quille, taureau, château.
15 août 1806 : Début des travaux de l’Arc de Triomphe.
15 août 1806 : dauphin, singe, feu, étoile, arc de Triomphe.
29 juin 1853 : Début des travaux haussmanniens.
29 juin 1853 : dauphin, lama, chat, nappe, immeuble.
18 mars 1871 : Début de la Commune de Paris.
Nous avons 2 fois le nombre 18.
Pour représenter le premier nombre 18, nous utiliserons le dauphin comme image mentale.
Nous associerons le deuxième nombre 18 à un dauphin dans un autre contexte, par exemple, dans la glace. Si vous voulez prendre une autre image, vous pouvez utiliser un devin.
18 mars 1871 : dauphin, couteau, mât, dauphin (glace), barricade.
31 mars 1889 : Inauguration de la Tour Eiffel.
31 mars 1889 : dauphin, vapeur, mât, mouton, tour Eiffel.
25 août 1944 : Libération de Paris.
Pour symboliser la libération de Paris, nous utiliserons comme image, le général de Gaulle en train de descendre les champs Élysées à pied.
25 août 1944 : taupe, rire, feu, nouille, De Gaule.
03 mai 1968 : Début des événements de mai 68.
03 mai 1968 : taupe, cheveu, lion, sumo, manifestation étudiante.
Mémoriser Napoléon – dates et histoire : vous voulez apprendre et retenir les dates clés de l’histoire de Napoléon Bonaparte, né en 1769 et mort en 1821, que ce soit pour préparer un brevet, le bac ou par passion ? Vous cherchez les dates repères, un résumé sur Napoléon Ier, ce grand personnage de l’histoire de France devenu empereur des français en 1804 ?
Vous aurez juste besoin de 5 minutes par jour, pendant quelques jours, pour les apprendre et les retenir.
Nous avons sélectionné des moyens mnémotechniques, des méthodes de mémorisation particulièrement efficaces pour se souvenir des grandes dates de Napoléon Bonaparte, de sa naissance à Ajaccio à sa mort sur l’île Saint-Hélène.
Nait en Corse, à Ajaccio, le 15 août 1769, Napoléon Bonaparte entre en 1779 à l’école royale militaire de Brienne, puis en 1784 à l’école militaire de Paris.
Au bout d’un an, il est nommé sous-lieutenant d’artillerie et, en 1785, il rejoint son régiment à Valence.
En 1793, il participe au siège de la ville de Toulon. Il reçoit le commandement de l’artillerie et reprend la ville aux anglais, bien que jugée imprenable. Grâce à ce succès, il est nommé général de brigade.
En 1795, après avoir réprimé, à Paris, l’insurrection royaliste, il est promu général de division.
En 1796, nommé général en chef de l’armée d’Italie, il remporte de nombreux victoires et signe avec l’Autriche en 1797 un traité de paix qui met fin à la guerre avec l’Autriche et donne de nouveaux territoires à la France.
En 1798, nommé général en chef de l’armée d’Orient, il part en Égypte pour s’en emparer et couper la route maritime des Indes à l’Angleterre, afin de l’affaiblir.
En 1799, apprenant que le Directoire est confronté à de graves difficultés politiques, il rentre en France, se rend à Paris et participe au coup d’état contre le Directoire.
Nommé premier consul, puis consul à vie en 1802, il devient empereur des français en 1804, sous le nom de Napoléon Ier.
L’Angleterre, inquiète de la politique internationale et économique expansionniste de Napoléon, organise une coalition contre la France.
De 1805 à 1810, il multiplie les conquêtes, étend les frontières de l’Empire et réforme le pays.
Mais il ne parvient pas à vaincre l’Angleterre, ni par la force ni par le blocus continental qui doit empêcher les Anglais de vendre leurs marchandises à l’Europe et les ruiner.
Mécontent du blocus continental qui paralyse l’économie russe, le tsar Alexandre 1er y met fin. Napoléon 1er lance la campagne de Russie en 1812 qui s’achèvera par une retraite désastreuse.
Alexandre 1er prend la tête d’une coalition européenne et envahit la France en 1814. Napoléon abdique et est exilé sur l’île d’Elbe.
En 1815, apprenant que ses ennemis envisagent de le transférer très loin, sur l’île de Sainte-Hélène, il quitte secrètement l’île d’Elbe, rejoint Paris et rétablit l’Empire.
Cette période dure quatre mois, appelée les « Cents jours ». Mais il doit à nouveau faire face à la coalition européenne.
Après la défaite de Waterloo, il abdique à nouveau et est exilé à l’île de Saint-Hélène où il décède le 05 mai 1821.
15 août 1769 : naissance de Napoléon Bonaparte à Ajaccio
Napoléon Bonaparte né en Corse, à Ajaccio, dans une famille de la petite noblesse corse d’origine italienne.
18 décembre 1793 : siège de Toulon – Napoléon est nommé général
Affecté au siège de Toulon, après que les royalistes se soient emparés de la ville et l’ait livrée aux anglais, Napoléon Bonaparte met au point un plan de bataille et reprend Toulon, pourtant jugée imprenable, aux anglais. Il est nommé général de brigade.
05 octobre 1795 : Napoléon réprime l’insurrection royaliste à Paris
Napoléon, appelé à Paris par Paul Barras, le commandant en chef de l’armée de l’intérieur, réprime l’insurrection royaliste contre la Convention devant l’église Saint-Roch. Cette victoire de la Convention et de la République, acquise grâce à l’intervention de l’armée, rend célèbre Napoléon Bonaparte, surnommé le « général Vendémiaire ».
09 mars 1796 : mariage de Napoléon Bonaparte avec Joséphine de Beauharnais
Napoléon Bonaparte épouse Joséphine de Beauharnais, amie de Paul Barras. Elle intervient auprès de Paul Barras, devenu un des 5 Directeurs sous le Directoire, pour que Napoléon reçoive le commandement en chef de l’Armée d’Italie.
15 mai 1796 : traité de paix de Paris – Napoléon conquiert l’Italie
Lors de la campagne d’Italie, après une série de victoires de Napoléon Bonaparte, le roi de Sardaigne signa la paix à Paris et cède à la France le Duché de Savoie, le Comté de Nice, Tende et Beuil.
18 octobre 1797 : traité de paix de Campo-Formio avec l’Autriche
La campagne d’Italie se poursuit contre les autrichiens, que Napoléon Bonaparte bat à plusieurs reprises (Arcole, Rivoli, etc.) et il s’approche de Vienne. Le traité de paix de Campo-Formio met fin, une première fois, à la guerre avec l’Autriche et à la première coalition contre la France. La France et l’Autriche se partagent la république de Venise.
21 juillet 1798 : la bataille des Pyramides
Après son retour victorieux d’Italie, le Directoire confie à Napoléon Bonaparte la conduite de la campagne d’Égypte afin de couper la route maritime des Indes à l’Angleterre, afin d’affaiblir les anglais. La bataille des Pyramides est une des plus importantes batailles remportée en Égypte par Napoléon Bonaparte. Cette victoire va permettre à Napoléon Bonaparte et à la France de régner sur l’Égypte jusqu’en 1801.
01 août 1798 : désastre naval d’Aboukir
L’escadre de l’amiral anglais Nelson découvre la flotte française dans le port d’Aboukir et la détruit. La Royal Navy prend le contrôle de la Méditerranée orientale et empêche l’arrivée de renforts français.
09 octobre 1799 : retour en France
En août 1799, Napoléon Bonaparte apprend que le Directoire est confronté à de graves problèmes politiques et comprend que la situation est favorable à un coup de force. Le 23 août, il confie le commandement de l’armée d’Égypte à Kléber et, échappant aux navires anglais, il débarque le 09 octobre 1799 en France, à Saint-Raphaël.
09 novembre 1799 : coup d’État du 18 brumaire
Aidé de son frère Lucien, qui préside le Conseil des Cinq-Cents et de Sieyès, un des Directeurs, il s’empare du pouvoir lors du coup d’état et se fait nommer consul provisoire avec Emmanuel Joseph Sieyès et Roger Ducos.
13 décembre 1799 : Napoléon Bonaparte est nommé premier Consul
Le 13 décembre 1799, la Constitution de l’an VIII est promulguée. Le Consulat succède au Directoire. Napoléon Bonaparte est nommé premier Consul.
14 juin 1800 : la bataille de Marengo
Napoléon Bonaparte propose la paix mais l’Angleterre et l’Autriche refusent. L’armée française franchit les Alpes pour surprendre les Autrichiens qu’elle écrase lors de la bataille de Marengo.
09 février 1801 : traité de paix de Lunéville avec l’Autriche
L’Autriche demande la paix et signe le traité de Lunéville qui donne à la France la rive gauche du Rhin et qui reconnait les Républiques batave et helvétique.
15 juillet 1801 : le Concordat
Afin de régler la crise religieuse entre la France et l’Église catholique, La France et le pape signent le Concordat qui règle les rapport entre l’État français et l’Église catholique et reconnait le catholicisme comme la religion majoritaire des français.
25 mars 1802 : paix d’Amiens avec le Royaume-Uni
Un an après, l’Angleterre, isolée, conclut la paix le 25 mars 1802 puis le signe le 27 mars. C’est la fin de la guerre contre la deuxième coalition. Pour la première fois depuis 10 ans, la France est enfin en paix avec l’Europe.
02 août 1802 : Napoléon Bonaparte est élu consul à vie
Après avoir signé le concordat et la paix d’Amiens, Napoléon Bonaparte est devenu extrêmement populaire. Il en profite pour se faire élire consul à vie par plébiscite.
02 décembre 1804 : sacre de Napoléon Ier, empereur des français
Le 18 mai 1804, un sénatus-consulte ayant confié le gouvernement de la république française au premier consul avec le titre d’empereur des français, Napoléon Bonaparte devenu Napoléon Ier est sacré empereur par le pape Pie VII, le 02 décembre 1804, à la cathédrale Notre-Dame à Paris.
21 octobre 1805 : bataille navale de Trafalgar
Convaincu que, pour obtenir une paix définitive, il doit mettre l’Angleterre hors d’état de nuire, Napoléon Ier décide d’envahir l’Angleterre mais a flotte française se fait surprendre en Espagne par les anglais. C’est le désastre naval lors de la bataille de Trafalgar.
02 décembre 1805 : bataille d’Austerlitz
Une troisième coalition s’étant formée contre lui, Napoléon Ier envahit l’Autriche, emporte une victoire éclair sur l’armée autrichienne à Ulm, grâce à son génie militaire,le 19 octobre 1805, puis vainc les empereurs de Russie et d’Autriche, lors de la bataille des trois empereurs, à Austerlitz le 02 décembre 1805. Cette victoire marque la fin de la troisième coalition.
26 décembre 1805 : traité de Presbourg avec l’Autriche
Quelques jours plus tard, l’Autriche signe un traité de paix avec la France à qui elle cède plusieurs territoires.
14 octobre 1806 : bataille d’Iéna contre la Prusse
Le roi de Prusse, inquiet de la création de la Confédération du Rhin – qu recouvre un certain nombres d’États allemands -, formée par Napoléon Ier après la victoire d’Austerlitz, entre dans une quatrième coalition avec l’Angleterre et la Russie. L’armée française écrase l’armée prussienne lors de la bataille d’Iéna. Quelques jours plus tard, le 27 octobre 1806, Napoléon Ier entrera à Berlin.
21 novembre 1806 : blocus continental
Depuis le début de la Révolution Française, l’Angleterre s’oppose à la France, craignant que celle-ci prenne trop d’importance en Europe et menace son commerce. Napoléon 1er ordonne le blocus continental pour affaiblir l’Angleterre.
07 juillet 1807 : traité de Tilsit
Après avoir vaincu la Prusse, l’armée française s’est approché de la frontière russe. La Russie affronte la France. Napoléon Ier remporte une victoire décisive contre l’armée russe lors de la bataille de Friedland le 14 juin 1807. Cette victoire sera suivie d’un traité d’alliance avec la Russie à Tilsit. Le tsar adhère au blocus continental contre l’Angleterre. Deux jours plus tard, la Prusse signe également un traité avec la France à Tilsit, perdant ainsi une grande partie de son territoire. Ces deux traités mettent fin à la quatrième coalition contre la France.
02 mai 1808 : soulèvement du Dos de Mayo des habitants de Madrid – début de la guerre d’Espagne
Le Portugal, allié de l’Angleterre n’applique pas le blocus continental, de même que l’Espagne. Napoléon Ier envoie une armée pour conquérir le Portugal. Profitant des désaccord entre le roi d’Espagne et son fils, Napoléon Ier veut mettre son frère sur le trône d’Espagne. Les habitants de Madrid se révoltent mais sont réprimés et l’insurrection est étouffée. C’est le début de la guerre d’indépendance espagnole qui durera six ans et affaiblira l’armée française.
06 juillet 1809 : bataille de Wagram contre l’Autriche
Apprenant les difficultés de la France en Espagne, l’Autriche forme une cinquième coalition et attaque l’armée française en Allemagne. Napoléon Ier réagit, bat à plusieurs reprises l’Autriche. Quelques jours après la bataille de Wagram, l’Autriche demandera l’armistice, puis signera, à Vienne, le traité de paix de Schönbrunn le 14 octobre 1809, mettant fin à la cinquième coalition.
01 avril 1810 : mariage de Napoléon Ier avec Marie Louise d’Autriche
Napoléon Ier a échappé à plusieurs attentats, a été blessé au pied en avril 1809 lors de la bataille de Ratisbonne. Il souhaite donner un héritier à l’empire mais Joséphine ne peut lui donner d’enfant. Il divorce avec elle le 15 décembre 1809 et épouse le 01 avril 1810 l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche, fille de l’empereur François Ier d’Autriche. Ce mariage politique doit permettre de resserrer les liens entre la France et l’Autriche.
20 mars 1811 : naissance du roi de Rome
Marie Louise d’Autriche donne naissance au fils de Napoléon Ier, François Charles Joseph Bonaparte, qui reçoit le titre de roi de Rome.
24 juin 1812 : début de la campagne de Russie
La Russie refusant de soutenir le Blocus continental, Napoléon Ier envahit la Russie à la tête de la « Grande Armée ». Le début de la campagne de Russie est victorieuse mais les russes reculent en essayant de ne pas combattre.
14 septembre 1812 : Napoléon Ier entre à Moscou
Napoléon Ier entre dans Moscou. La ville est déserte. Les russes incendient Moscou alors que les troupes françaises sont épuisées et affamées. Napoléon Ier s’attarde à Moscou espérant une démarche du tsar, puis, apprenant qu’une tentative de coup d’état à eu lieu à Paris le 23 octobre 1812, il décide de rentrer en France et donne le signal de la retraite vers l’Allemagne, alors que l’hiver approche.
26 novembre 1812 : bataille de la Bérézina
Le froid est terrible, les soldats de la Grande Armée sont épuisés et sans cesse harcelés par les cosaques. Ce qui reste de la Grande Armée atteint la rivière Bérézina où l’attend l’armée russe. Le pont ayant été détruit, deux ponts sont reconstruits à la hâte et la Grande Armée parvient à traverser la Bérézina et remporte la victoire malgré de nombreuses pertes qui marquèrent l’esprit.
19 octobre 1813 : bataille des nations – défaite de Leipzig
Encouragé par le retraite de Russie de la Grande Armée et des pertes qu’elle a subit, les souverains européens forment une sixième coalition qui finiront par vaincre Napoléon Ier lors de la bataille de Leipzig, appelée également bataille des nations, après la trahison des soldats saxons de la Grande Armée. Après cette défaite, Napoléon Ier recule et franchit le Rhin pour défendre les frontières de la France.
06 avril 1814 : première abdication de Napoléon Ier
Malgré une série de victoires, Napoléon Ier ne peut empêcher l’entrée à Paris des coalisés suite à la capitulation du maréchal Marmont et la reddition de Paris et il doit abdiquer. Le 06 avril 1814, Napoléon signe son abdication. Le traité de Fontainebleau, signé quelques jours plus tard, l’exile sur l’ile d’Elbe. La monarchie est rétablie en France et le frère du roi Louis XVI lui succède sous le nom de Louis XVIII.
01 mars 1815 : retour en France de Napoléon Ier
Apprenant que les coalisés envisagent de l’envoyer très loin, sur l’ile de Saint-Hélène, Napoléon quitte l’ile d’Elbe et rejoint la France afin de reconquérir le pouvoir.
20 mars 1815 : les Cent Jours – la reconquête du pouvoir
La fuite en Belgique du roi Louis XVIII et l’entrée à Paris de Napoléon Ier le 20 mars 1815 marquent le début de la période des Cent Jours. Napoléon Ier dirige à nouveau la France.
18 juin 1815 : bataille de Waterloo – seconde abdication de Napoléon Ier
Après le retour au pouvoir de Napoléon Ier une septième coalition se constitue. Napoléon Ier mène la campagne de Belgique, remporte des victoires mais, le 18 juin 1815, il perd la bataille de Waterloo. Napoléon Ier rentre à Paris et abdique une seconde fois le 22 juin 1815 en faveur de son fils Napoléon II.
15 octobre 1815 : exil de Napoléon Ier à Saint-Hélène
Napoléon Ier se livre aux Anglais le 14 juillet 1815, qui lui retirent le titre d’empereur et l’exilent sur l’ile de Saint-Hélène, qu’il rejoint le 15 octobre 1815.
05 mai 1821 : mort de Napoléon Ier à Saint-Hélène
Napoléon meurt en exil six ans plus tard sur l’ile de Saint-Hélène. Le 15 décembre 1840, les cendres de Napoléon Ier seront rapatriées aux Invalides, à la demande du roi Louis-Philippe.
Comment mémoriser les grandes dates de l’histoire de Napoléon Bonaparte
La plupart des gens trouvent difficile de retenir une série de chiffres ou une date. Heureusement, il existe des moyens mnémotechniques simples et efficace pour retenir les dates. Créer des associations fortes avec les dates permet de les retenir efficacement et facilement. Avec l’habitude cela deviendra un jeu facile et amusant pour vous.
Nous allons appliquer ces techniques de mémorisation aux grandes dates de l’histoire de Napoléon.
Associer la date de l’histoire et l’événement à retenir
Nous allons créer des associations entre la date à retenir et l’événement.Nous allons représenter la date sous forme d’images et inventer une histoire. Si l’histoire mentale est facile à visualiser, elle sera facile à mémoriser.
Pour représenter une date, plusieurs techniques existent : choisissez celle qui vous convient le mieux.
Par exemple :
Système des articulations chiffrées : Chaque chiffre de la date correspond à une lettre. La bataille de Waterloo, perdue par Napoléon Ier a eu lieu en 1815. Vous pouvez retenir la phrase suivante : « Pour Napoléon, la bataille de Waterloo esT FaTaLe en 1815 ». L’année 1815 est associée aux lettre « TFTL ». Le système des articulations chiffrées fait correspondre les lettres suivantes :
0 : c (ce), s (se), z (ze), t (tion), x (ex : dix).
1 : t, d.
2 : n, ne, gne.
3 : m, me.
4 : r, re.
5 : l, lle, y (lle).
6 : g (ge), j (je), ch (che), sh (sche).
7 : g (gue, ga), k (ke, ka), q (que), cue (cas).
8 : f (fe), v(ve), ph (phe).
9 : b, p.
Table de rappel du grand système : pour représenter la naissance de Napoléon Bonaparte en 1769, le code correspondant au chiffre 69 est le chapeau. Chaque fois que vous pensez à cette date, vous pouvez penser à un bébé qui dort dans un bicorne – le bicorne est le chapeau de napoléon. Le bébé symbolise la naissance.
Poème : trouver des mots dont le nombre de lettres correspond à un chiffre de la date à retenir.
« Wagram (6) Gagnant (7), A (1) Napoléon (8), Victorieux (0) Empereur (9) » : Napoléon Ier remporte la bataille de Wagram le 6 juillet 1809 (6/7/1809).
« Tu (2) L(1)’ As (2) O (1) Napoléon (8), Austerlitz (0) gagné (5) » – Napoléon Ier remporte la bataille d’Austerlitz le 2 décembre 1805 (2/12/1805).
Se concentrer sur la date à apprendre
Nous oublions souvent la moitié de ce que nous apprenons peu de temps après. C’est pourquoi, la concentration est une des clés de la mémorisation.
Commencez par vous rappeler pourquoi vous voulez ou avez besoin de vous souvenir de telle date.
Réduisez au maximum toutes les sources de distraction. Placez-vous dans un environnement calme.
Concentrez vos yeux sur la date à retenir. Prenez le temps de visualiser la date; qu’elle ait toute votre attention.
Dites-vous mentalement « j’ai besoin de retenir cette date ».
Imaginez-vous en train d’écrire la date.
Retenir définitivement les dates de l’histoire de Napoléon avec la technique des répétitions espacées.
Nous avons créé dans notre cerveau une histoire pour chaque date à retenir.
Nous allons utiliser comme technique de mémorisation, les répétitions espacées.
Nous réviserons les histoires juste avant de les oublier. En procédant ainsi, les dates et les événements associés vont s’ancrer au fur et à mesure dans notre mémoire à long terme.
En révisant les histoires que nous avons imaginées régulièrement et de façon espacée dans le temps, l’oubli sera de plus en plus lent.
Nous réviserons de façon rapproché au début, puis de façon de plus en plus espacée.
Au fur et à mesure des rappels, les images mentales créées vont apparaitre sans effort de plus en plus rapidement et facilement.
La Marseillaise – Comment apprendre et mémoriser les grandes dates de la Marseillaise, l’hymne national français ?
Quel est l’histoire de la Marseillaise ?
Pourquoi Rouget de Lisle a créé le « chant de guerre pour l’armée du Rhin » ?
Cliquez sur cet article d’ Apprendre 5 minutes. Vous trouverez, pour chaque date clé de la chanson, un résumé et des moyens mnémotechniques pratiques et efficaces pour vous en souvenir facilement et rapidement.
Nous avons sélectionné 7 grandes dates de la Marseillaise. Il vous suffira de 5 minutes pour apprendre et retenir les dates clés.
Les grandes dates de la Marseillaise, hymne national français
20 avril 1792 : la France déclare la guerre à l’Autriche.
La reine Marie-Antoinette est la sœur de Léopold II, roi de Bohème et de Hongrie. La fuite du roi Louis XVI et de sa famille et leur arrestation à Varennes des 20 et 21 juin 1791, ainsi que la présence près des frontières de l’armée des émigrés royalistes français, vont entrainer la guerre avec l’Europe.
Le 20 avril 1792, l’Assemblée législative, sur proposition du roi Louis XVI, déclarent la guerre à l’Autriche, alliée à la Prusse. C’est le début des guerres de la révolution française.
25 avril 1792 : Rouget de Lisle compose le chant de guerre pour l’armée du Rhin.
En 1791, Claude Joseph Rouget de Lisle, capitaine du génie rejoint l’armée du Rhin à la garnison de Strasbourg. Il est affecté au bataillon « les enfants de la patrie ».
Rouget de Lisle est un passionné de musique, en particulier de violon. Il fréquente les milieux artistiques de la ville.
Le 24 avril 1792, au cours d’une réception en l’honneur des officiers de la garnison, le baron Philippe Frédéric de Dietrich, maire de la ville de Strasbourg, demande au capitaine du génie Rouget de Lisle d’écrire le champ de l’armée du Rhin.
Rouget de Lisle, rentré chez lui, écrit et compose le chant de guerre pour l’armée du Rhin dans la nuit du 24 au 25 avril 1792. Il le dédit au maréchal de Luckner, commandant de l’armée du Rhin.
Le soir du 25 avril 1792, lors du diner offert par le maire, il présente le chant qu’il vient d’écrire et composer.
22 juin 1792 : Le docteur François Mireur chante et popularise le chant de guerre pour l’armée du Rhin.
Le docteur François Mireur, futur général de brigade, vient à Marseille pour organiser la marche des volontaires du Midi.
Le 22 juin 1792, il entonne le chant de guerre pour l’armée du Rhin, composé par Rouget de Lisle, pendant le repas donné en son honneur par le club des Amis de la Constitution.
L’enthousiasme est tel, que le lendemain, le journal des départements méridionaux le publie.
Un tirage est distribué en juillet aux volontaires marseillais qui le chanteront lors de leur marche vers Paris.
30 juillet 1792 : les marseillais entrent à Paris en chantant.
Sur leur chemin, les fédérés marseillais popularisent le chant de guerre pour l’armée du Rhin.
Le 30 juillet 1792, les fédérés marseillais entrent à Paris en entonnant leur chant de marche.
La foule, enthousiaste, l’appellera d’abord chant des Marseillais, puis la Marseillaise, en hommage aux volontaires qui le lui ont fait connaitre.
14 juillet 1795 : la Marseillaise est déclarée chant national.
Toutefois, ce chant n’est cependant pas très apprécié sous la Terreur. Le maréchal de Luckner est guillotiné le 4 janvier 1794. Rouget de Lisle est emprisonné mais il échappe à la guillotine.
La chute de Robespierre le 27 juillet 1794 entraine les députés « Thermidoriens » de la Convention dans une réaction contre les institutions.
Le 14 juillet 1795, la Convention décrète que la Marseillaise devient chant national de la France, après l’avoir écouté en séance jouer par l’orchestre de l’Institut national de musique.
14 février 1879 : La Marseillaise devient hymne national.
La Marseillaise connait une histoire mouvementée.
Elle est interdite sous l’Empire, puis sous la Restauration, à cause de son caractère trop révolutionnaire.
Elle réapparait pendant la révolution de 1830.
Le Second empire l’interdit à nouveau.
Le 14 février 1879, la Chambre des députés de la IIIe république, craignant un retour de la monarchie, déclarent la Marseillaise hymne national.
23 avril 2005 : Apprentissage obligatoire de la Marseillaise à l’école.
Le 06 octobre 2001, lors du match de football entre la France et l’Algérie, une partie des spectateurs perturbe l’exécution de la Marseillaise par leurs sifflets, en présence du premier ministre Lionel Jospin.
Ces incidents marquent l’opinion.
Le 11 mai 2002, en finale de la coupe de France de football, des supporteurs corses sifflent la Marseillaise. Le président de la République Jacques Chirac quitte momentanément la tribune.
Le 18 mars 2003, la loi pour la sécurité intérieure, appelée également loi Sarkozy II, crée un délit d’outrage au drapeau national ou à l’hymne national.
Le 23 avril 2005, la loi Fillon d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école rend obligatoire l’apprentissage de l’hymne national et de son histoire.
Pour retenir plus facilement les événements à mémoriser, nous classerons les dates par année, mois et jour.
Nous classerons les mois de 1 à 12 et les jours de 01 à 31.
Nous allons rattacher l’année, le mois, le jour, l’évènement à un objet ou un personnage et former une image mentale et créer une histoire.
Le cerveau adore les histoires et fonctionne par association. Associer, c’est créer des liens entre des objets, des personnages, des émotions, etc. Plus les liens seront forts et plus il sera facile de se souvenir.
Nous allons apprendre et mémoriser les histoires mentales que nous avons créées. Nous allons associer et retenir ainsi facilement et à long terme la date et l’événement.
Comme il n’y a pas d’ambiguïté dans les dates à retenir, nous n’utiliserons que la table de rappel du grand système pour lier l’année, le mois et le jour à des images.
20 avril 1792 : la France déclare la guerre à l’Autriche.
La table de rappel du grand système associe le nombre 17 à un ticket et le nombre 92 à un bonnet.Nous allons associer l’année 1792 à un ticket et un bonnet.
Le mois d’avril est le quatrième mois de l’année. Le roi est le code associé au chiffre 4.
Nous allons associer le jour – 20 – à une noce.
Pour symboliser le début de la guerre, nous utiliserons la baïonnette comme image. Pour renforcer la mémorisation de l’événement nous ajouterons une aigle noire à deux têtes, symbole de l’Autriche.
Il nous reste à créer une petite histoire en prenant les images dans l’ordre, c’est à dire :
20 avril 1792 : ticket, bonnet, roi, noce, baïonnette.
Par exemple, nous voyons des tickets avec des jambes et des bras coiffés d’un bonnet phrygien qui s’approchent du roi. Le roi est à une noce. Les invités de la noce sont des baïonnettes et une aigle noire à deux têtes.
Imaginez l’histoire qui vous passe par la tête. Elle peut être farfelue comme ici. Ce qui compte, c’est qu’elle soit mémorable. Plus elle marquera votre esprit et plus elle sera facile à se souvenir.
25 avril 1792 : Rouget de Lisle compose le chant de guerre pour l’armée du Rhin.
Pour représenter la création de la chanson à Strasbourg, nous allons imaginer une cigogne, qui symbolisera Strasbourg et l’Alsace.et un bébé pour représenter la création, la naissance de la chanson.
25 avril 1792 : ticket, bonnet, roi, nouille, cigogne, bébé.
Nous pouvons, par exemple, utiliser l’histoire mentale suivante : un ticket, coiffé du bonnet phrygien mange avec le roi un plat de nouilles.Ils entendent un chant dans le ciel. Ils lèvent la tête et aperçoivent une cigogne qui claquette en portant dans un couffin bleu blanc rouge un bébé.
22 juin 1792 : Le docteur François Mireur chante et popularise le chant de guerre pour l’armée du Rhin.
Pour symboliser le docteur François Mireur en train de chanter à Marseille, nous allons imaginer un chanteur en train d’entonner la chanson devant le port de Marseille.
Le mois de juin est le sixième mois de l’année. Le chat est le code associé au chiffre 6.
Une naine représente le chiffre 22.
22 juin 1792 : ticket, bonnet, chat, naine, chanteur.
Tenant un grand ticket à une main (ou une patte pour le chat) et agitant leur bonnet de l’autre, un chat et une naine écoutent avec enthousiasme un chanteur devant le port de Marseille.
30 juillet 1792 : les marseillais entrent à Paris en chantant.
La tour Eiffel symbolise la ville de Paris.
Le mois de juillet est le septième mois de l’année. Une quille correspond au chiffre 7.
Une maison représente le chiffre 30.
30 juillet 1792 : ticket, bonnet, quille, maison, tour Eiffel.
Nous imaginons un ticket et un bonnet qui jouent aux quilles. Ils lancent une boule en forme de maison pour faire tomber les quilles. Ils jouent sur le champ de Mars en face de la tour Eiffel.
14 juillet 1795 : la Marseillaise est déclarée chant national.
Le nombre 95 correspond à une pelle.Nous allons associer l’année 1795 à un ticket et une pelle.
14 juillet 1795 : ticket, pelle, quille, taureau, chanteur.
Nous voyons un ticket qui se sert d’une pelle comme d’une canne de golf et d’une quille comme d’une balle de golf. Il envoie la quille sur un taureau et l’assomme alors que celui-ci fonce vers un chanteur qui se trouve à côté du drapeau bleu blanc rouge.
14 février 1879 : La Marseillaise devient hymne national.
La table de rappel du grand système associe le nombre 18 à un dauphin et le nombre 79 à une cape.Nous allons associer l’année 1879 à un dauphin et une cape.
Le mois de février est le deuxième mois de l’année. La noix est le code associé au chiffre 2.
Nous allons associer le jour – 14 – à un taureau.
Pour symboliser l’hymne national, nous utiliserons la partition de musique comme image. Pour renforcer la mémorisation de l’événement nous ajouterons le drapeau français, symbole national.
14 février 1879 : dauphin, cape, noix, taureau, partition de musique, drapeau français.
Pour l’histoire à mémoriser, nous pouvons imaginer un dauphin avec une cape sur le dos et une noix avec un corps de taureau en train de lire une partition de musique écrite sur un drapeau bleu blanc rouge.
23 avril 2005 : Apprentissage obligatoire de la Marseillaise à l’école.
Pour l’année 2005, le chiffre 20 correspond à une noce et le chiffre 05 au salon.
Le mois d’avril est le quatrième mois de l’année. Le roi est le code associé au chiffre 4.
Nous allons associer le jour – 23 – au cinéma.
Pour l’événement, nous utiliserons une maison avec école écrit sur la façade pour représenter l’école. L’école se trouve à côté du port de Marseille.
23 avril 2005 : noce, salon, roi, cinéma, école.
Nous pouvons, par exemple, imaginer comme histoire une noce qui se tient dans un grand salon. Le roi arrive. Le salon se transforme en cinéma. Sur l’écran apparait l’école. Nous apercevons en fond le port de Marseille.
Procédez ainsi avec toutes les dates de l’histoire que vous voulez retenir.
Avec l’habitude, les images viendront de plus en plus vite et facilement. Vous arriverez à mémoriser sans effort les grandes dates.
Vous voulez apprendre et retenir les dates clés de la Révolution Française de 1789 à 1799 ? Vous cherchez un résumé de cette période charnière de l’histoire de France ? Vous voulez en connaitre les causes, les conséquences ?
5 minutes par jour, pendant quelques jours, vous suffirons pour vous en souvenir.
Nous avons sélectionné des méthodes particulièrement efficaces pour vous aider à vous souvenir des dates des principaux événements de cette période de l’Histoire de France.
Le 10 mai 1774, Louis XVI devient roi après le décès de son grand-père Louis XV. Il règne sur un pays puissant, avide de progrès. Éduqué dans l’esprit des Lumières, il désire améliorer le sort du peuple français. Alors pourquoi la Révolution Française ?
Les causes sont de 3 natures :
Crise politique
Un courant de contestation nait au XVIII ème siècle, appelé le « siècle des Lumières » et gagne de plus en plus de français.
Même si le roi a le pouvoir décisionnel, la bourgeoisie et la noblesse contestent la monarchie absolue qu’elles voudraient transformer en monarchie parlementaire. Le parlement de Paris souhaiterait limiter le pouvoir du roi en contrôlant les lois.
Le peuple ne veut plus de la société d’ordre qui concentre le pouvoir sur une minorité de personnes trop riches, alors que la majorité (le Tiers État) est pauvre.
Crise économique
Depuis le début du XVIII ème siècle, la France souffre d’un déficit chronique. Les impôts mal perçus et mal répartis ne parviennent pas à couvrir les dépenses.
L’aide apporté à la guerre d’indépendance de l’Amérique est un véritable gouffre financier qui aggrave la dette de l’État.
Le peuple a faim. Les pluies et les inondations de 1787, la sécheresse et les grêles de 1788 ont réduit fortement les récoltes. Les prix du pain, de la viande, du vin et de l’alimentation en général augmentent fortement.
L’industrie est morose, en particulier l’industrie textile qui manque de coton à cause de la guerre en Amérique.
Les prix augmentent, le peuple paye toujours plus d’impôts et s’enfonce dans la misère.
Crise sociale
Depuis le Moyen Age, la société française est organisé en trois ordres inégalitaires contestés par les non privilégiés, en particulier par la bourgeoisie :
Le clergé : riche et influant, il assiste les pauvres et les malades, enseigne dans les collèges et assure l’état civil en répertoriant dans les registres paroissiaux les gens ayant reçu le baptême. Il ne paie pas d’impôt et prélève la dîme sur les revenus agricoles.
Le haut clergé,riche, veut conserver ses privilèges.
Le bas clergé, pauvre, veut améliorer ses conditions de vie.
La noblesse : assurant la sécurité et rendant la justice, ses privilèges sont nombreux. Elle paie peu d’impôts, peut porter l’épée, bénéficie de tribunaux spéciaux, certaines fonctions ou grades lui sont réservés. Elle veut conserver ses privilèges et partager le pouvoir avec le roi en instaurant une monarchie parlementaire.
Le tiers état : il regroupe la grande majorité de la population – le peuple – qui travaille et paie la quasi totalité des impôts.
La bourgeoisie riche et cultivée veut plus de pouvoir sur le plan politique et social et au libéralisme économique.
Les paysansveulent l’égalité devant les impôts et la fin des droits seigneuriaux.
Les artisans veulent du pain bon marché et plus d’argent.
Le peuple demande l’égalité de justice et de l’impôt tandis que le clergé et la noblesse veulent conserver leur privilèges.
Louis XVI tente de faire des réformes mais elles n’aboutissent pas car il se trouve confronté à l’hostilité des privilégiés qui refusent de payer de nouveaux impôts.
La Révolution de 1789 voit le peuple se soulever contre le roi Louis XVI, les privilèges et son extrême pauvreté.
Elle met fin à la monarchie absolue, la remplace par la monarchie constitutionnelle, puis par la Première République.
Elle abolit les droits féodaux, proclame la souveraineté du peuple, la liberté et l’égalité au travers de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Après l’espoir des premiers instants, elle connait une période de terreur et de guerre.
En pleine gloire après une série de victoires, Napoléon Bonaparte réussit un coup d’État en 1799 et met fin à la Révolution Française.
La Révolution Française de 1789 est une une période charnière de l’Histoire de France. Elle pose les fondements de la France moderne et prépare des changements considérables. Rien ne sera plus comme avant.
Conséquences politiques
La révolution de 1789 entraine la fin de l’Ancien régime, c’est-à-dire de la monarchie absolue et de la société d’ordre.
Elle met fin à la souveraineté absolue du roi et la remplace par celle de la Nation.
Les citoyens français désignent leurs représentants grâce au droit de vote.
Elle engage la Nation dans le système politique parlementaire.
Des constitutions écrites précisent les libertés et les droits politiques.
Les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires sont séparés.
Ses principes et institutions gagnent l’Europe par l’exemple ou par la force.
Conséquences économiques
La Révolution française de 1789 marque l’ascendance de la bourgeoisie qui sait en tirer profit, favorisant le libéralisme économique et interdisant le droit de grève.
Les privilèges abolis, tous les français payent désormais l’impôt.
Les entraves à la liberté du commerce et de l’industrie sont supprimées, fondant le libéralisme économique en France.
Les droits féodaux disparaissent, permettant aux bourgeois et aux paysans d’acquérir des terres.
La propriété privée devient un droit inviolable et sacré.
Conséquences sociales.
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 a une importance considérable. « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ».
Les citoyens français ne sont plus les sujets d’un roi détenant un pouvoir absolu sur chacun d’eux.
Les privilèges sont abolis.
Les français sont soumis à la même administration, la même justice et la même administration.
La bourgeoisie française accède au pouvoir politique et fonde une société basée sur le droit et la propriété.
La liberté de penser et de religion sont affirmées pendant la Révolution Française. La liberté d’opinion est un principe fondamental de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Les dates clés de la révolution française 1789 – 1799
Convocation des états généraux – 5 mai 1789
La France est riche mais l’État est pauvre et le soutien que la France apporta à la guerre d’Indépendance Américaine de 1776 a aggravé la situation financière du royaume.
En 1788, les caisses de l’État sont vides.
La société est organisée en trois ordres, appelés états:
Le clergé. Il compte 130 000 personnes et apporte son assistance aux pauvres et aux malades dans les hôpitaux.
La noblesse. Elle comprends 300 000 personnes, assure la sécurité et rends la justice.
Le tiers état. Il regroupe le reste de la population, apporte sa force de travail et paie seul les impôts.
Les services rendus par la noblesse et le clergé leur permettent de ne pas payer l’impôt.
Les projets de réforme visant à faire payer tout le monde ayant échoués, le roi Louis XVI se résout à convoquer les États généraux le 5 mai 1789, seule instance pouvant consentir de nouveaux impôts et demande aux français de s’exprimer au travers de cahiers de doléances.
Si chaque ordre propose ses propres recommandations, tous rejettent l’absolutisme et souhaitent voir la monarchie contrôlée par une constitution garantissant des droits aux individus.
Assemblée nationale – 17 juin 1789
Très déçus par le roi qui n’évoque pas les réformes attendues mais seulement l’état des finances, les députés du tiers état se déclarent Assemblée nationale lors de la proclamation du 17 juin 1789.
Le 20 juin 1789, réunis dans la salle du jeu de paume à Versailles, les députés prêtent serment de ne se séparer que lorsque la constitution du royaume sera établie. C’est le premier acte de la révolution.
Le 09 juillet 1789, les députés du Tiers État et quelques-uns du Clergé transforment l’Assemblée nationale en Assemblée Constituante afin de donner à la France une constitution. La monarchie absolue n’existe plus.
Prise de la Bastille – 14 juillet 1789
Le roi et les privilégiés refusent de se soumettre. Il renvoie ses ministres jugés trop libéraux. La peur d’une répression militaire grandit parmi le peuple et les députés. La France s’agite, les troubles se répandent dans tout le pays et conduisent à la prise de la Bastille le 14 juillet 1789.
Les premiers nobles, appelés « Exilés » quittent le pays. Un vent de panique saisit une grande partie du pays.La rumeur se répand que des brigands à la solde des aristocrates vont parcourir les campagnes et s’accaparer des récoltes. Le peuple s’arme et se retourne contre les châteaux, brulent les registres où sont inscrits les droits seigneuriaux ou les châteaux et massacrent leurs occupants.
C’est dans ce climat que l’Assemblée met fin au système féodal dans la nuit du 04 août 1789. C’est l’abolition des privilèges, entrainant la fin de l’Ancien Régime.
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen – 26 août 1789
L’ancienne société n’existant plus, il s’agit d’organiser celle qui suit. Le 26 août 1789, l’Assemblée Constituante vote la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Le texte, inspiré des philosophes des Lumières et de la Déclaration d’indépendance américaine de 1776 proclame que « tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ».
Des rumeurs courent à Paris, affamé par la disette du pain, que d’énormes stocks de blé se trouvent à Versailles.
Retour du roi Louis XVI à Paris – 5 octobre 1789
Le 5 octobre 1789, une foule armée de plusieurs milliers de personnes, majoritairement des femmes, se met en marche pour Versailles et envahit l’Assemblée Constituante pour réclamer du pain et du travail. Sous la pression, le roi accepte les décrets et les demandes de pain et impose le retour du roi au palais des Tuileries à Paris.
Le 6 octobre, accompagné par la foule qui l’escorte, le roi est contraint de partir pour Paris et s’installe au palais des Tuileries, où le peuple pourra le surveiller de près.
L’Assemblée le rejoindra le 19 octobre dans la salle des Manèges, près du palais des Tuileries, se trouvant ainsi à la merci du peuple parisien.
Réforme du pays – 1790
En 1790, l’Assemblée constituante réorganise le fonctionnement du pays : préparation d’une constitution, création des 83 départements administratifs le 15 janvier, création d’une nouvelle unité de mesure (le mètre) le 8 mai. La Constitution civile du clergé du 12 juillet fait des prêtres des fonctionnaires. Leurs biens sont vendus pour renflouer les caisses de l’État.
Le 14 juillet 1790, un an après la prise de la Bastille, une grande fête de la Fédération célèbre l’union nationale au Champ-de-Mars. Le roi et l’Assemblée prêtent serment à la Constitution.
Le 22 octobre l’Assemblée Constituante adopte le drapeau tricolore, qu’elle impose à la Marine. Il remplace le drapeau à fleurs de lys.
En 1791 la contestation augmente.
Le 14 juin 1791, L’assemblée Constituante vote la loi Le Chapelier qui interdit la grève et les syndicats.
Fuite du roi Louis XVI à Varennes – 20 juin 1791
Le roi cherche clandestinement le soutien des monarchies européennes contre la révolution.
Dans la nuit du 20 juin 1791, le roi et sa famille quittent le palais des Tuileries et s’enfuient. Avant de partir, Louis XVI laisse une lettre adressée à l’Assemblée dans laquelle il dénonce le nouveau régime et son intention de rétablir la monarchie absolue. Le lendemain, il est reconnu à Varennes, arrêté et reconduit à Paris. Après sa fuite à Varennes, Louis XVI perd la confiance du peuple, l’hostilité à son égard augmente et certains commencent à demander la révocation du roi et l’instauration d’une république.
Les émigrés royalistes français multiplient les démarches auprès des cours européennes et le 27 août, l’empereur d’Autriche Léopold II et le roi de Prusse Frédéric-Guillaume II signent la déclaration de Pillnitz, se déclarant prêt à intervenir pour rétablir les droits du roi de France.
Première constitution française – 3 septembre 1791
Le 03 septembre 1791, l’Assemblée constituante vote la Première Constitution française. Elle instaure la monarchie constitutionnelle et transfère la souveraineté du roi à la Nation. Le roi prête serment de fidélité devant la Nation le 14 septembre. Louis XVI n’est plus le roi de France mais devient le roi des Français.
La constitution entre en application le 1 octobre : l’Assemblée législative se réunit en séance inaugurale dans la salle du Manège avec 745 nouveaux députés, élus pour 2 ans, l’Assemblée constituante ayant interdit à ses membres de se présenter aux élections.
Début des guerres avec l’Europe – 20 avril 1792
Les monarchies européennes observent avec inquiétude la Révolution Française et hésitent à intervenir. Adversaires et partisans de la Révolution voient dans la guerre un moyen d’imposer leurs buts de politiques intérieures. De nombreux nobles « exilés » forment une armée aux frontières de la France au niveau des Pays Bas autrichiens.
L’Assemblée législative et le roi Louis XVI déclarent la guerre à l’Autriche le 20 avril 1792. La Prusse se joint à l’Autriche. C’est le début des guerres de la révolution française.
Les armées françaises, désorganisées par l’émigration de leurs officiers, perdent les premières batailles contre les armées autrichiennes et prussiennes.
Le 11 juillet, l’Assemblée proclame « la partie en danger » et fait appel aux volontaires qui affluent par milliers à Paris pour sauver la France.
Le 25 juillet, la déclaration du duc de Brunswick, commandant des armées autrichiennes et prusses, menaçant de détruire Paris si on touche à la famille royale, met le feu aux poudres.
Arrestation du roi Louis XVI – 10 août 1792
Le 10 août 1792, convaincu de la complicité du roi avec l’étranger, le peuple envahit le palais des Tuileries, massacre ses défenseurs et arrête le roi et sa famille. La prise des Tuileries marque la fin de la monarchie constitutionnelle.
Le 20 septembre 1792, l’armée française stoppe l’avancée de l’armée austro-prussienne vers Paris lors de la bataille de Valmy. Cette première victoire de la révolution française donne un coût d’arrêt à l’invasion de la France, redonne confiance au peuple et renforce la Révolution.
Convention girondine – 21 septembre 1792
Le 21 septembre 1792, la Convention nationale succède à l’Assemblée législative et décrète l’abolition de la royauté.
La Convention est la première assemblée élue au suffrage universel mais les 749 députés ont été élus par moins de 10% de la population, à cause d’une forte abstention due à la peur, l’indifférence ou l’ignorance.
La Convention nationale est constituée de 3 groupes de députés aux sensibilités politiques différentes.
La Gironde, groupe de révolutionnaires modérés, est attachée aux libertés individuelles et économiques. Les Girondins veulent maintenir les institutions décentralisées telles quelles.
La Montagne, groupe constitué de partisans d’une République démocratique, est plus révolutionnaire, centralisatrice et proche du peuple et de Paris. Les Montagnards veulent instaurer la dictature pour sauver les acquis de la Révolution française.
La Plaine, appelé également le Marais, est un groupe constitué d’hommes prudents, aux opinions changeantes, attachés aux idées libérales et républicaines. La Plaine souhaite l’union de tous les républicains.
Jusqu’au 2 juin 1793, les députés Girondins dominent la Convention.
Proclamation de la première république – 22 septembre 1792
Le 22 septembre 1792, commence la Première République. Cette date marque le début de l’an I de la République dans le nouveau calendrier républicain, appelé également calendrier révolutionnaire français.
La République comprendra trois formes de gouvernement :
La Convention nationale : du 21 septembre 1792 au 26 octobre 1795.
Le Directoire : du 26 octobre 1795 au 9 novembre 1799.
Le Consulat : du 10 novembre 1799 au 18 mai 1804.
Exécution du roi Louis XVI – 21 janvier 1793
La royauté abolie, se pose la question du roi. Que faut-il en faire? Si les Girondins veulent épargner le roi, devenu citoyen ordinaire et surnommé Louis Capet, les Montagnards veulent son jugement et sa mort.
Le 20 novembre 1792, la découverte au Palais des Tuileries d’une armoire de fer contenant des documents compromettants rend le procès du roi inévitable.
Le 16 janvier 1793, la majorité des députés de la Convention nationale votent oralement et condamnent à mort Louis XVI.
Le 21 janvier 1793, c’est l’exécution de Louis XVI sur la place de la Révolution – qui deviendra place de la Concorde. Il meurt guillotiné.
Par cet acte, la France révolutionnaire défie l’Europe et fait l’unanimité contre elle. La mort du roi relance la guerre avec l’Europe.
Convention montagnarde – 2 juin 1793
Le 23 février 1793, pour faire face au danger, la Convention décide la levée en masse de 300 000 hommes, entrainant une forte révolte, puis en guerre civile : la guerre de Vendée.
La convention envoie des commissaires disposant de tous les pouvoirs. Elle crée un tribunal révolutionnaire pour juger les actes contre-révolutionnaires et un comité de salut public pour superviser le gouvernement et prendre des mesures d’urgence.
Les Girondins s’opposent aux mesures d’exception. Le 02 juin 1793, 80 000 parisiens armés et en colère assiègent l’assemblée, entrainant l’arrestation des députés girondins. Les Montagnards prennent le pouvoir, avec Robespierre surnommé « l’Incorruptible » comme leader du Comité de Salut Public, le gouvernement révolutionnaire.
Des villes et des régions entières se révoltent contre Paris car la province, soutenue par les Girondins, voulait accroître son autonomie par rapport au pouvoir parisien.
L’agitation populaire à Paris s’amplifie, attisée par les sans-culottes qui réclament l’égalité et la peine de mort contre les « accapareurs » – qui stockaient les marchandises pour spéculer et les vendre encore plus chers – et la fixation d’un prix maximum. Ils menacent la Convention de se débarrasser des députés qui refuseraient de voter ces mesures.
C’est le début de la radicalisation de la « Terreur » qui s’achèvera le 28 juillet 1794 avec la chute de Robespierre.
Pendant cette période, 500 000 personnes seront emprisonnées et 100 000 exécutées ou massacrées.
Votée le 12 août 1793 par la Convention nationale, la Loi des suspects voit le décret du 17 septembre 1793 élargir son champ d’application. Il commence le 22 septembre 1792, le premier jour de la révolution française et compte 12 mois de 30 jours et cinq à six jours complémentaires en fin d’année pour s’aligner avec l’année tropique.
Elle permet d’arrêter immédiatement toute personne supposée nuire à la Révolution. Le Comité de salut public s’appuie en province sur les comités de surveillance, chargés de l’application des lois révolutionnaires et des mesures de sûreté générale et de salut public, ce qui leur permet toutes les mesures arbitraires.
Le 06 octobre 1793, le calendrier républicain entre en vigueur. Il marque la volonté des révolutionnaires de rompre avec la tradition chrétienne et la monarchie. Il commence le 22 septembre 1792 et compte 12 de 30 jours, divisés en 3 décades (10 jours), plus 5 à 6 jours – 6 jours les années bissextiles – en fin d’année, appelés sans-culottides, puis jours complémentaires, pour correspondre à peu près à une année solaire.
Afin d’en finir avec la royauté, Robespierre demande dès le mois de mars 1793 à ce que la reine Marie-Antoinette soit traduite devant le Tribunal révolutionnaire. Le 03 octobre 1793, la Convention nationale décrète le prompt jugement de Marie-Antoinette par le Tribunal révolutionnaire.
Le 16 octobre 1793, le Tribunal révolutionnaire condamne Marie-Antoinette à être guillotinée. Son exécution a lieu le même jour.
Le 04 février 1794, la Convention abolit l’esclavage dans les colonies françaises. Si les théories humanistes des philosophes des Lumières sont largement diffusées, cette mesure est plus dictée par les circonstances : ramener le calme à Saint-Domingue où les esclaves sont en train de s’emparer du territoire. Confrontée à la guerre et n’ayant pas les moyens d’intervenir dans les Colonies, la Convention nationale proclame l’abolition de l’esclavage.
La question du maintien de la Terreur divise les Montagnards. La crise économique persistante pousse les « Enragés » à demander des mesures plus sévères pour la bourgeoisie. Les « Exagérés », appelés également « Hébertistes » réclament la guerre à outrance, à la fois civile et extérieure et veulent radicaliser la Convention. Les « Indulgents », lassés par la Terreur, parmi lesquels Camille Desmoulins et Danton, demandent la fin des exécutions; les victoires aux frontières montrant que les objectifs de la Terreur avaient été atteints.
Le Comité de Salut Public, qui ne supporte plus les attaques contre sa politique, fait arrêter Danton et les « Indulgents ».
Le 05 avril 1794 a lieu l’exécution de Danton et des « Indulgents », suite à leur condamnation à la guillotine par le Tribunal révolutionnaire.
Le Comité de Salut Public, avec à sa tête Robespierre, paraît tout puissant.
Le 10 juin 1794, la loi de Prairial accentue la Terreur. Le Tribunal révolutionnaire n’a plus le choix qu’entre l’acquittement et la mort. La loi supprime toute défense à l’accusé. C’est le début de la « Grande Terreur ».
Chute de Robespierre – 27 juillet 1794
Le 26 juin 1794, la victoire Fleurus contre les autrichiens éloigne la menace d’invasion et pousse la majorité des députés de la Convention à conspirer contre Robespierre qui ne veut pas changer de politique et que l’on soupçonne d’aspirer à la dictature.
Le 27 juillet 1794, Robespierre est arrêté et guillotiné sans jugement le lendemain sur la place de la Révolution.
Convention thermidorienne – 28 juillet 1794
La chute de Robespierre entrainent les députés « Thermidoriens » de la Convention dans une réaction contre les institutions. Ils font libérer les suspects, mettent fin à la Terreur et préparent une nouvelle Constitution pour mettre en place un nouveau régime, plus stable, le Directoire.
Après plusieurs victoires militaires, la République Française signe la paix avec la Prusse, la Hollande et l’Espagne :
Le 5 avril 1795, la France et la Prusse signent un traité de paix à Bâle.
La 16 mai 1795, La France et les Provinces Unies (Hollande) signent le traité de paix de La Haye.
Le 22 juillet 1795, La France signe et l’Espagne signent le traité de paix à Bâle.
Le 7 avril 1795, la loi sur l’instruction publique fixe la nomenclature des mesures (mètre, litre, gramme, etc). Le franc devient l’unité monétaire officielle de la France.
Le 14 juillet 1795, La Marseillaise devient l’hymne national par décret de la Convention nationale.
Directoire – 26 octobre 1795
Le 22 août 1795, la Convention vote la Constitution de l’an III qui fonde le Directoire. Les élections ont lieu au suffrage censitaire. Les électeurs élisent les membres de deux assemblées législatives :
Le Conseil des Cinq-Cents propose les lois.
Le Conseil des Anciens les adopte ou les rejette.
Le pouvoir exécutif est confié à un Directoire de cinq membres appelés Directeurs.
Le 26 octobre 1795, la Convention se sépare. C’est le début du Directoire.
Le temps de la Terreur est terminé.
Paris est à la fête et la bourgeoisie montre sa richesse et sa joie de vivre.
Mais la réaction est parfois violente à l’encontre des révolutionnaires les plus engagés.
Le 12 novembre 1795, le Club des Jacobins est fermé.
En Province, dans le sud-est, les royalistes terrorisent les révolutionnaires et les massacrent, lors de la « Terreur blanche ».
Campagne d’Italie – 11 avril 1796
L’Autriche, l’Angleterre et le royaume de Piémont-Sardaigne poursuivent la guerre contre la France révolutionnaire. L’Autriche attaquent les troupes françaises sur le Rhin.
Les armées de Rhin-et-Moselle et de Sambre-et-Meuse sont lancées contre les Autrichiens et doivent pénétrer en Allemagne et atteindre Vienne.
L’armée d’Italie, dirigée par la général Napoléon Bonaparte depuis le 2 mars 1796, doit contenir un maximum de troupes autrichiennes sur le front du sud.
Le 11 avril 1796 marque le début de la campagne d’Italie. En un an, Napoléon Bonaparte remporte de nombreuses victoires et s’approche de Vienne.
Le 17 octobre 1797, le traité de paix de Campo-Formio est signé entre la France et l’Autriche. Il met fin à la guerre entre l’Autriche et la France et donne de nouveaux territoires à la République française. Napoléon Bonaparte acquiert une stature politique.
Coup d’état du directoire – 4 septembre 1797
Pendant ce temps, suite aux élections, les royalistes deviennent majoritaires au Conseil des Cinq-Cents et au Conseil des Anciens. Ils font nommer un Directeur et suppriment les lois contre les émigrés et les prêtres réfractaires.
Le Directoire se retrouve divisé en 2 camps, le premier favorable à la majorité royaliste et le second, républicain.
Le 04 septembre 1797, trois Directeurs républicains du Directoire, soutenus par l’armée, organisent et font un coup d’État contre l’opposition croissante des royalistes. Ils écartent les deux autres Directeurs, déportent les chefs royalistes.
Le coup d’État renforce le pouvoir exécutif mais celui-ci perd sa légitimité démocratique.
Campagne d’Égypte – 1 juillet 1798
Le 19 mai 1798, Napoléon Bonaparte quitte Toulon pour l’Égypte avec une armée de soldats et des scientifiques. Il s’agit, pour le Directoire, de :
Couper la route maritime des Indes à l’Angleterre, indispensable pour son commerce.
Éloigner Napoléon Bonaparte, populaire et inquiétant pour le Directoire.
Le 01 juillet 1798, Napoléon arrive devant Alexandrie. C’est le début de la campagne d’Égypte.
Le 21 juillet 1798, il remporte la bataille des Pyramides contre les Mamelouks, ce qui ouvre la route du Caire à Napoléon.
Le 01 août 1798, lors de la bataille navale d’Aboukir, l’amiral anglais Nelson détruit presque toute la flotte française.
Cette défaite encouragea les pays européens à rejoindre la deuxième coalition contre la France.
Le 05 septembre 1798, le Conseil des Cinq-Cents rend le service militaire obligatoire.
Cependant, fin politique, Napoléon Bonaparte parvient à asseoir son pouvoir sur la population et se comporte en souverain.
Le 15 juillet 1799, à Rosette, le lieutenant Pierre-François-Xavier Bouchard découvre la pierre de Rosette, stèle en pierre comportant un même texte gravé en 3 écritures différentes. ce qui permettra à Jean-François Champollion, en 1821, de déchiffrer les hiéroglyphes égyptiens.
Coup d’état de Napoléon Bonaparte – 9 novembre 1799
Napoléon Bonaparte apprend que la situation a changée en France. L’armée a subit plusieurs revers, la République a perdu les pays conquis. Le pays est en danger. La population ne fait plus confiance au Directoire.
Le 23 août 1799, soucieux de sa gloire qu’il ne veut altérer, il confie l’armée au général Kléber. Il décide de rentrer en France en octobre où le Directoire est dans l’impasse.
Le 01 octobre 1799, Napoléon Bonaparte entre dans le port d’Ajaccio, débarque à Fréjus le 09 octobre et arrive à Paris le 16 octobre.
A Paris, se prépare un coup d’état.
Après 10 ans de révolution, les français aspirent à la paix et à la stabilité.
La bourgeoisie veut profiter de ses acquis et de ses richesses.
Sieyès, un des Directeurs veut renforcer le pouvoir exécutif en révisant la Constitution.
Il a besoin d’un général qui lui assurerait le soutien de l’armée.
Napoléon Bonaparte, de retour d’Égypte est l’homme de la situation.
Le 09 novembre 1799, Napoléon Bonaparte prend le pouvoir lors d’un coup d’État et met fin à la Révolution française.
Le Consulat, régime politique autoritaire composé de 3 consuls, Napoléon Bonaparte, Sieyès et Ducos, remplace le Directoire.
Comment mémoriser les grandes dates de la Révolution Française
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Mémoriser les grandes dates de la révolution française de 1789 en utilisant les tables de rappel du grand système comme technique de mémorisation.
Retenir les dates clés de cette époque révolutionnaire est un moyen efficace de situer les principaux événements de cette période troublée et violente qui marqua la fin de l’Ancien Régime et posa les bases d’un État moderne.
Pour retenir plus facilement les événements à mémoriser, nous allons classer les dates par année, mois et jour.
Nous classerons les mois de 1 à 12 et les jours de 01 à 31.
Nous allons rattacher l’année, le mois, le jour, l’évènement à un objet ou un personnage et former une image mentale et créer une histoire.
Le cerveau adore les histoires. Il fonctionne par association. Associer, c’est créer des liens entre des objets, des personnages, des émotions, etc. Plus les liens seront forts et plus il sera facile de se souvenir.
C’est cette histoire que nous venons de créer que nous allons apprendre. Nous allons retenir ainsi facilement et à long terme la date et l’événement.
Comme il n’y a pas d’ambiguïté dans les dates à retenir, nous n’utiliserons que la table de rappel du grand système pour associer l’année, le mois et le jour à des images.
05 Mai 1789 – Ouverture des États généraux au château de Versailles.
Le mois de mai est le cinquième mois de l’année. Le lion est le code associé au chiffre 5.
Nous allons associer le jour – 05 – au salon.
Pour l’évènement, nous associerons les états généraux à un général et à sa tenue étoilée.
Il nous reste à créer une petite histoire en prenant les images dans l’ordre, c’est à dire :
05 mai 1789 : vapeur, lion, salon, général.
Par exemple, nous apercevons de la vapeur, de laquelle sort un lion, qui se rend dans un salon pour discuter avec un général.
Imaginez l’histoire qui vous passe par la tête. Plus elle vous marquera et plus elle sera facile à se souvenir.
17 Juin 1789 – Proclamation de l’Assemblée nationale.
Le mois de juin est le sixième mois de l’année. Le chat est le code associé au chiffre 6.
Nous allons associer le jour – 17 – à un ticket.
Pour l’événement, nous associons la proclamation à un porte voix.
En prenant les images dans l’ordre, nous obtenons la série de mots suivante :
17 juin 1789 : vapeur, chat, ticket, porte voix.
Surgissant de la vapeur, nous apercevons un chat qui brandit un ticket et qui parle avec un porte voix.
Il s’agit maintenant de procéder de même pour créer des séries de mots et des histoires à mémoriser avec les autres dates de la Révolution française de 1789.
A titre d’exemple, voici les série de mots pour d’autres dates clés de la révolution de 1789.
20 Juin 1789 – Serment du Jeu de Paume.
Pour l’événement, nous allons représenter le serment du jeu de paume par une pomme.
20 juin 1789 : vapeur, chat, noce, pomme.
09 Juillet 1789 – Assemblée nationale constituante.
Nous allons représenter l’assemblée nationale constituante par un député (silhouette d’un homme avec une écharpe tricolore) avec un livre sous le bras.
09 juillet 1789 : vapeur, quille, sapin, député.
14 Juillet 1789 – Prise de la Bastille.
Nous allons représenter la prise de la bastille avec un château fort.
14 juillet 1789 : vapeur, quille, taureau, château.
04 Août 1789 – Abolition des privilèges.
Pour l’événement, nous allons représenter l’abolition des privilèges par une couronne avec une croix en forme de x (supprimer).
04 août 1789 : vapeur, feu, cerf, couronne.
26 Août 1789 – Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Pour la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, nous utiliserons la balance de Thémis, symbole de la justice.
26 août 1789 : vapeur, feu, niche, balance.
05 Octobre 1789 – Retour du roi au palais des Tuileries.
Pour symboliser le retour du roi au palais des tuileries, nous prendrons une foule de femmes armée de fourches et de piques, celle qui accompagna le roi et sa famille jusqu’au palais des tuileries.
Pour représenter l’exécution de Louis XVI nous allons utiliser comme image un roi guillotiné.
21 janvier 1793 : pomme, toit, natte, roi.
02 Juin 1793 – Arrestation des Girondins. Début de la « Terreur ».
Pour l’arrestation des Girondins, nous utiliserons comme image la ville de Bordeaux, qui se trouve en Gironde.
02 juin 1793 : pomme, chat, cygne, Bordeaux.
17 Septembre 1793 – Robespierre instaure la Loi des suspects.
Pour représenter la loi des suspects, nous utiliserons comme image mentale un suspect placé contre un mur possédant une graduation et tenant dans ses mains un écriteau avec un numéro.
17 septembre 1793 : pomme, pied, ticket, suspect.
06 Octobre 1793 – Le calendrier républicain entre en vigueur.
06 octobre 1793 : pomme, tasse, singe, calendrier.
16 Octobre 1793 – Exécution de la reine Marie-Antoinette.
Pour représenter l’exécution de la reine Marie Antoinette nous prendrons comme image un reine guillotinée.
Pour la Marseillaise, nous utiliserons comme image la ville de Marseille.
14 juillet 1795 : pelle, quille, taureau, Marseille.
26 Octobre 1795 – Début du Directoire.
Comme symbole pour représenter le début du directoire, nous prendrons l’image d’un poteau directionnel avec plusieurs flèches pour indiquer les directions.
26 octobre 1795 : pelle, tasse, niche, poteau directionnel.