Comment mémoriser les noms des 13 colonies anglaises d’Amérique du Nord – The Thirteen Colonies of the United States, en anglais (les treize colonies des États-Unis) ? New Hampshire, Massachusetts, Rhode Island, Connecticut, New York, etc.
Retenir la liste des 13 premiers États fédérés des États-Unis (13 Original Colonies en anglais) est un jeu d’enfant grâce à une astuce mnémotechnique facile à apprendre.
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Liste des conjonctions de subordination en anglais et des locutions conjonctives de subordination avec prononciation anglaise, exemples et citations: after = après que; although = bien que; because = parce que; before = avant que; since = depuis que; unless = à moins que; until = jusqu’à ce que; whereas = alors que, etc.
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Par type de conjonction.
Dans l’ordre alphabétique anglais.
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Vous trouverez également
La prononciation phonétique des conjonctions de subordination et des locutions conjonctives.
Résumé de l’impact à la fin de la Guerre de 39-45 et des conséquences majeures du conflit international sur le plan humain, matériel, politique, économique et financier, militaire, scientifique et technologique et environnemental.
Conflit le plus meurtrier de l’histoire de l’Humanité, la Seconde Guerre Mondiale va consacrer le déclin de l’Europe et la suprématie de deux superpuissances, les États-Unis et l’URSS qui vont se partager le monde en zones d’influence.
La Deuxième Guerre Mondiale s’est conclue par l’invasion de l’Allemagne par les Alliés en Europe et par l’invasion de la Mandchourie par l’URSS et le largage de bombes atomiques sur le Japon par les États-Unis.
La Seconde Guerre Mondiale va entrainer des bouleversements internationaux importants ( guerre froide entre les États-Unis et Union soviétique, décolonisation, projet de construction européenne, etc.).
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Jours fériés en France : Jour de l’An, lundi de Pâques, fête du Travail, Victoire 1945, Ascension, lundi de Pentecôte, Fête nationale, Assomption, Toussaint, Armistice 1918, Noël.
Seconde Guerre Mondiale : les dates clés à retenir. 1er septembre 1939, invasion de la Pologne par l’Allemagne. 9 avril 1940, Hitler envahit le Danemark et la Norvège. 18 juin 1940, Charles De Gaulle lance un appel à poursuivre le combat. 7 décembre 1941, le Japon attaque la base militaire américaine de Pearl-Harbor. 6 juin 1944, débarquement en Normandie des Alliés. 25 août 1944, Paris est libéré. 8 août 1945, le IIIe Reich allemand capitule. 2 septembre 1945, le Japon capitule.
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La Seconde Guerre Mondiale – appelée aussi Guerre de 39-45 ou Deuxième Guerre mondiale – est la guerre totale et mondiale la plus meurtrière de l’Histoire du Monde avec plus de 60 millions de morts et qui opposa du 1er septembre 1939 au 2 septembre 1945 les Alliés, dont la France et l’Axe, dont l’Allemagne et qui fut gagnée par les Alliés.
Commencée en 1939 en Europe, après l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, le conflit s’étend en 1941 à l’URSS et aux États-Unis et touche tous les continents.
La Seconde Guerre Mondiale prend fin en 1945 avec la capitulation de l’Allemagne et du Japon, après que les États-Unis aient largué des bombes atomiques sur les villes de Hiroshima et de Nagasaki.
Opérations terrestres et maritimes essentiellement.
Les forces de l’Axe appliquent la stratégie de la guerre-éclair et remportent de nombreuses victoires.
Pologne.
Norvège.
France.
Balkans.
Russie.
Sud-Est asiatique.
Pacifique.
La guerre-éclair – appelée Blitzkrieg en allemand – est la tactique offensive militaire ayant pour but de remporter une victoire décisive et rapide reposant sur la puissance des forces mécanisées, terrestres (blindés) et aériennes.
3 Septembre 1939 : La France et le Royaume-Uni déclarent le guerre à l’Allemagne.
9 avril 1940 : Hitler envahit le Danemark et la Norvège.
10 mai 1940 : L’Allemagne envahit les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg puis la France, en contournant la ligne Maginot.
10 juin 1940 : l’Italie déclare la guerre à la France et à la Grande Bretagne.
14 juin 1940 : Les allemands entrent dans Paris.
18 juin 1940 : Le général de Gaulle lance un appel à la résistance à la BBC.
22 juin 1940 : l’armistice est signée à Rethondes entre le IIIe Reich et le gouvernement français.
10 juillet 1940 : Le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs.
7 septembre 1940 : Bombardement de Londres par l’aviation allemande.
11 novembre 1940 : Manifestation contre l’armistice sur la place de l’Étoile. Elle est considérée comme l’un des premiers actes publics de la résistance intérieure française.
6 avril 1941 : L’Allemagne envahit la Grèce et la Yougoslavie.
22 juin 1941 : L’Allemagne envahit l’Union soviétique. Hitler rompt le pacte germano-soviétique.
30 novembre 1941 : 25 000 juifs sont fusillés dans la forêt de Rumbula près de Riga en Lettonie.
7 décembre 1941 : Les japonais, alliés des allemands attaquent la base militaire américaine de Pearl-Harbor. Les États-Unis entrent en guerre avec le Japon, l’Allemagne et l’Italie. La guerre devient mondiale.
L’année 1942 est considérée comme le tournant de la Seconde Guerre Mondiale, l’année qui marque un coup d’arrêt aux victoires et à l’expansion des forces de l’Axe.
A partir du milieu de l’année 1942, les Alliés vont remporter leurs premières grandes victoires contre les forces de l’Axe.
Après à la victoire des Alliés lors de la bataille d’El-Alamein en Égypte contre l’Allemagne et l’Italie.
Les Allemands ont vu se retourner contre eux le même volume de feu et d’acier qu’ils ont si souvent infligé aux autres. Que cela ne soit ni la fin, ni même le commencement de la fin, d’accord mais n’est-ce pas la fin du commencement ?
1er janvier 1942 : déclaration des Nations Unies à Washington. Les 26 nations Alliées, en lutte contre les puissances de l’Axe s’engagent à poursuivre ensemble la guerre et à ne pas signer de paix séparée.
20 janvier 1942 : Conférence de Wannsee à Berlin. Le IIIe Reich organise la « solution finale de la question juive », la Shoah, c’est-à-dire l’extermination systématique des Juifs par l’Allemagne nazie, considérés comme des ennemis irréductibles et une race inférieure.
5 juin 1942 : la bataille de Midway, dans l’océan Pacifique Nord, met fin à la supériorité du Japon dans le Pacifique et le prive de sa principale force offensive.
17 juillet 1942 : Hitler tente d’envahir la Russie jusqu’aux portes de Stalingrad mais l’Union soviétique remportera la victoire le 2 février 1943.
7 août 1942 : Bataille de Guadalcanal dans l’océan Pacifique, aux îles Salomon, remportée par les Alliés. La campagne de Guadalcanal est la première première offensive majeure des forces alliées contre l’Empire du Japon. Guadalcanal marque le passage à une stratégie offensive des Alliés dans le Pacifique.
23 octobre 1942 : début de la bataille d’El-Alamein en Égypte, qui sera remportée le 3 novembre 1942 par les Alliés.
Bombe volante v1 (premier missile de croisière de l’histoire).
Fusée v2 (missile balistique).
Bombe atomique.
Une opération amphibie est une opération militaire consistant à transporter par mer à bord de navires de débarquement des troupes afin de réaliser une invasion terrestre sur le sol ennemi.
Les forces de l’Axe refluent partout.
Reflux de l’Allemagne de l’URSS, de l’Italie et de la France.
Invasion de l’Allemagne.
Reconquête du Pacifique par les Alliés.
Capitulation du IIIe Reich allemand et de l’Empire du Japon.
2 février 1943 : L’Allemagne capitule lors de la bataille de Stalingrad, contre l’Union soviétique. L’armée allemande n’est plus invincible.
27 mai 1943 : Jean Moulin fonde le Conseil National de la Résistance. (CNR) et dirigera la Résistance intérieure française.
25 juillet 1943 : Mussolini est renversé. Le roi d’Italie Victor-Emmanuel III annonce à Mussolini qu’il doit quitter le pouvoir. Le 26 juillet 1943, Mussolini est arrêté. Mussolini sera toutefois délivré par les troupes parachutistes allemandes le 12 septembre 1943.
5 octobre 1943 : Libération de la Corse. C’est le premier acte de libération de la France métropolitaine.
28 novembre 1943 : Conférence de Téhéran. Les « trois grands » : Staline, Roosevelt et Churchill adoptent le principe d’un démembrement de l’Allemagne et discutent sur la future organisation des Nations Unies. Churchill et Roosevelt donnent des assurances à Staline de l’ouverture d’un deuxième front à l’Ouest au printemps 1944 (ce sera le Débarquement en Normandie). Staline expose ses revendications sur l’Extrême-Orient ((sud de Sakhaline, îles Kouriles) afin que l’Union soviétique accède à une mer libre de glaces.
6 juin 1944 : Débarquement de Normandie, appelé également D-Day ou Jour J. Les alliés, principalement anglo-américains et canadiens, débarquent en Normandie lors de l’opération militaire amphibie alliée opération Neptune, conduite le général en chef Dwight David Eisenhower. L’objectif est de pénétrer le territoire français et de libérer la France de l’occupation allemande.
15 août 1944 : Débarquement en Provence des Alliés, appelé également opération Anvil Dragoon, afin d’ouvrir un second front en France, après celui de Normandie, et de poursuivre la libération des territoires occupés.
25 août 1944 : Libération de Paris, mettant fin à quatre année d’occupation de la capitale de la France. Le 26 août 1944, le Général de Gaulle descend les Champs-Élysées.
26 octobre 1944 : Bataille du Golfe de Leyte, au large des Philippines, remportée par les États-Unis et l’Australie. C’est la plus grande bataille navale de l’histoire. La flotte de l’Empire du Japon est détruite, bien que le Japon ait fait appel pour la première fois aux avions-suicides des kamikazes.
25 janvier 1945 : Bataille des Ardennes remportée par les Alliés. Elle va accélérer la chute du IIIe Reich en épuisant les meilleures unités allemandes et en facilitant l’offensive soviétique sur le front de l’Est.
4 février 1945 : Conférence de Yalta. Roosevelt, Churchill et Staline décident le partage de l’Allemagne en quatre zones militaires d’occupation et que l’URSS entrera en guerre contre le Japon trois mois après la capitulation de l’Allemagne.
30 avril 1945 : suicide d’Hitler dans son bunker de Berlin. Le 16 avril 1945, l’Union soviétique lance la bataille de Berlin. Les forces soviétiques font la jonction avec les troupes américaines le 25 avril 1945 sur l’Elbe à Torgau. Hitler est conscient de la fin de l’aventure. Mussolini a été abattu deux jours plus tôt par les partisans italiens, le 28 avril 1945. Adolf Hitler se suicide le 30 avril 1945.
8 mai 1945 : N’ayant plus de chef, les allemands capitulent sans conditions à Berlin. C’est la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe.
6 août 1945 : Bombe atomique A lancée sur Hiroshima, au Japon par les États-Unis, faisant plus de 100 000 morts.
8 août 1945 : l’URSS déclare la guerre au Japon et envahit la Mandchourie le lendemain.
9 août 1945 : Les américains lancent une deuxième bombe atomique à Nagasaki faisant plus de 60 000 morts.
2 septembre 1945 : L’Empire du Japon capitule face aux États-Unis, dans la baie de Tokyo, sur le cuirassé américain USS Missouri, suite à la déclaration de guerre de l’URSS et aux bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki. C’est la fin de la Guerre du Pacifique et la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
24 octobre 1945 : création de l’ONU, l’Organisation des Nations Unis, avec pour objectifs le maintien de la paix et la sécurité internationale. La Charte des Nations Unies est adoptée le 26 juin 1945 à la conférence de San Francisco, en Californie, aux États-Unis,
20 novembre 1945 : début du Procès de Nuremberg. Les principaux dirigeants du IIIe Reich sont jugés pour pour de nombreux crimes par un tribunal international.
Le 1er septembre 1939, l’invasion de la Pologne par l’Allemagne nazie d’Adolf Hitler est considérée comme la cause principale et l’événement déclencheur de la Seconde Guerre Mondiale.
Les clauses du Traité de Versailles, crise économique, expansionnisme de l’Allemagne nazie d’Hitler et des pays de l’Axe, etc. sont à l’origine du conflit planétaire et ont entrainé l’Europe et le Monde dans la deuxième Guerre mondiale.
Les principales causes de la Seconde Guerre mondiale sont le diktat imposé par le Traité de Versailles de 1919, la crise économique de 1929, l’expansionnisme de l’Allemagne et des pays de l’Axe, la faiblesse de la Société des Nations (SDN), incapable d’éviter une nouvelle guerre mondiale.
Hitler va profiter de l’humiliation ressentie par l’Allemagne devant le diktat de Versailles et de la crise économique qui ruina le pays pour prendre le pouvoir et conquérir l’Europe.
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La Seconde Guerre Mondiale – appelée aussi Guerre de 39-45 ou Deuxième Guerre mondiale – est la guerre totale et mondiale la plus meurtrière de l’Histoire du Monde avec plus de 60 millions de morts et qui opposa du 1er septembre 1939 au 2 septembre 1945 les Alliés, dont la France et l’Axe, dont l’Allemagne et qui fut gagnée par les Alliés.
Commencée en 1939 en Europe, après l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, le conflit s’étend en 1941 à l’URSS et aux États-Unis et touche tous les continents.
La Seconde Guerre Mondiale prend fin en 1945 avec la capitulation de l’Allemagne et du Japon, après que les États-Unis aient largué des bombes atomiques sur les villes de Hiroshima et de Nagasaki.
En 1919, après la Première Guerre Mondiale, l’Europe est ruinée. Pendant les 4 années de la Guerre de 14-18, pendant que les hommes combattent au front dans les tranchées, les femmes et les enfants font fonctionner les usines et travaillent aux champs. La guerre est totale.
A la fin de cette guerre totale, les peuples aspirent à la paix. Ils souhaitent que cette guerre soit la dernière : la » der des ders ».
Mais les dirigeants des pays Alliés, vainqueurs de la 1ère Guerre Mondiale, imposent des conditions telles, lors du Traité de paix de Versailles du 28 juin 1919, qu’elles vont entrainer les pays déçus vers une nouvelle guerre mondiale.
Le 3 mars 1918, la Russie bolchevique et les Empires Centraux signent le Traité de Brest-Litovsk après que les Empires Centraux – Allemagne, Autriche-Hongrie et Empire Ottoman – aient avancé à l’intérieur de la Russie. La Russie perd une partie de son territoire.
Le 28 juin 1919, lors du Traité de paix de Versailles, les Alliés, vainqueurs de la Première Guerre Mondiale, vont redécouper la carte de l’Europe en démantelant les Empires Centraux, vaincus lors de la Guerre de 14-18.
Deux pays, en particulier – l’Allemagne et l’Italie – vont très mal ressentir la signature du Traité de Versailles de 1919.
L’Allemagne.
Perd 15% de son territoire et son empire colonial. En particulier, la France récupère l’Alsace et la Lorraine qu’elle avait perdu en 1871.
Voit sa puissance militaire limitée.
Doit payer des indemnités considérables à la France et à la Belgique.
Perd la propriété de ses brevets.
L’opinion publique allemande considèrera le Traité de Versailles comme un diktat, c’est-à-dire comme un traité humiliant imposé par la force et sans condition par les Alliés.
Les allemands considèrent que la classe politique est à l’origine de la défaite de 1918. Cette rancœur poussera l’armée allemande à rejoindre Hitler lors de son accession au pouvoir.
L’Italie.
Bien que faisant parti des pays Alliés, vainqueurs de la Première Guerre Mondiale, l’Italie considère sa » victoire mutilée ».
Les Alliés n’ont pas respecté les promesses du Pacte de Londres envers l’Italie.
L’Italie ne reçoit pas certains territoires prévus par le Pacte de Londres comme l’Istrie et la Dalmatie.
La crise économique de 1929.
En 1929, la crise économique – appelée Grande Dépression ou Crise Économique des années 1930 – éclate et durera jusqu’à la Deuxième Guerre Mondiale.
La Guerre de 14-18 a ruiné les pays de l’Europe. Il fallut de nombreuses années pour que les pays européens redressent leur économie.
Les États-Unis, au contraire, se sont enrichis en vendant des armes, de la nourriture et en prêtant de l’argent aux pays Alliés de la 1ère Guerre Mondiale.
Mais la spéculation boursière est trop forte. Les milieux financiers s’en rendent compte et paniquent.
Le 24 octobre 1929, le krach boursier – appelé » Jeudi noir » – entraine l’effondrement des actions à la Bourse de New York.
La longueur et l’ampleur de la crise économique vont entrainer la ruine, la faillite et la fermeture de nombreuses banques et entreprises. Des millions de personnes se retrouvent au chômage et dans la misère.
Le Japon et l’Allemagne sont durement touchés.
La peur du désordre.
Dans de nombreux pays d’Europe, les ouvriers qui souffrent de la misère après la Première Guerre Mondiale, veulent suivre l’exemple de la Russie bolchevique et se révoltent.
Le 9 novembre 1918, l’empereur allemand Guillaume II abdique suite à la Révolution ouvrière de Novembre. La République allemande – appelée République de Weimar – est proclamée.
Le 21 mars 1919, la République des conseils de Hongrie, d’inspiration communiste, est proclamée, suite à la Révolution Hongroise de 1919.
L’Autriche, l’Italie et d’autres pays européens connaissent également des troubles importants.
Face à ces troubles, des pays comme l’Italie et l’Allemagne, veulent rétablir l’ordre.
En Italie, Mussolini fonde le parti nationaliste fasciste – nationaliste, autoritaire, anti-socialiste et antisyndical – dont les militants font régner la terreur contre les ouvriers et les paysans.
L’Allemagne se tourne vers le parti Nazi – parti national-socialiste – qui lui promet de sortir de la crise et de rétablir l’ordre.
La montée du totalitarisme.
La période de l’entre-deux guerres va être marquée par la montée des idéologies nationalistes et totalitaires de droite (fascisme, nazisme) et de gauche (communisme).
Suite à la Première Guerre Mondiale, la chute des Empires Centraux (Allemagne, Autriche-Hongrie, Empire ottoman), le renversement du tsar de Russie Nicolas II par les bolcheviks (communistes) et la crise économique vont favoriser l’arrivée au pouvoir des régimes totalitaires en Allemagne, en Italie et au Japon.
Le Traité de paix de Versailles du 28 juin 1919 n’a pas apporté à l’Italie tous les territoires promis.
Profitant
du mécontentement des italiens suite à leur » victoire mutilée »,
de la crise économique et sociale,
de la peur d’une révolution bolchevique italienne,
de l’instabilité gouvernementale,
Benito Mussolini crée le Parti National Fasciste en 1921 – en italien, le Partito Nazionale Fascista : PNF – et le présente comme l’unique force politique de l’Italie.
Le 31 octobre 1922, Mussolini devient Président du Conseil des ministres du Royaume d’Italie et obtient les pleins pouvoirs en matière économique et administrative afin de rétablir l’ordre.
La dictature fasciste et expansionniste se met en place.
Régime totalitaire : l’État prime. L’individu ne compte pas. Les opposants sont exilés ou assassinés.
Les Alliés imposent à l’Allemagne un paix humiliante lors du Traité de Versailles de 1919.
Devant payer une somme énorme pour rembourser les dommages causés lors de la Première Guerre Mondiale, l’Allemagne est entrainée dans la crise économique et dans une inflation galopante en 1922 – 1923.
À cause de
la crise économique de 1929 et des 6 millions de chômeurs qu’elle entraina,
des échecs de la République de Weimar qui a succédé à la monarchie,
du nationalisme engendré par le Traité de Versailles,
les allemands recherchent l’ordre pour réduire le chômage et restaurer la grandeur de l’Allemagne.
Adolf Hitler, qui veut reconquérir les territoires perdus et construire une grande Allemagne, profite de cette situation et accède au pouvoir avec son parti, le NSDAP – en allemand, Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei : NSDAP – appelé également » parti nazi ».
Hitler constitue une formation paramilitaire – appelée SA (SturmAbteilung : Sections d’Assaut) ou « Chemises brunes » – pour lutter contre les adversaires du parti nazi.
Hitler s’entoure également d’une garde personnelle – appelée SS (Schutzstaffel : Section de Sécurité ou escadron de protection) – dont les effectifs vont croître et les missions évoluer. La Schutzstaffel deviendra l’un des instruments nazis les plus meurtriers.
Les adversaires politiques du parti nazi ne parviennent pas à s’unir.
Le 13 mars 1932, Adolf Hitler obtient 30% au premier tour de l’élection présidentielle allemande mais est battu au second tour par le président sortant Paul Von Hindenburg.
Toutefois, aux élections législatives du 31 juillet 1932, le NSDAP arrive en tête avec plus de 37% des voix.
Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler est nommé légalement Chancelier du Reich – chef du gouvernement du Reich allemand – par le président du Reich Paul Von Hindenburg; un gouvernement conservateur dans lequel se trouvent deux nazis :
Wilhem Frick est nommé ministre de l’intérieur.
Hermann Göring – ministre de l’intérieur pour la Prusse – est nommé ministre sans portefeuille.
Le parti national du peuple allemand (DNVP); parti conservateur de droite.
Franz von Papen, l’ancien chancelier du Zentrum – le Zentrum est un parti catholique – et nommé vice-chancelier dans le gouvernement d’Adolf Hitler. Franz von Papen espérait faire d’Hitler une marionnette et le faire renvoyer du gouvernement pour reprendre le pouvoir.
Le 27 février 1933, l’incendie criminel du Reichtag, siège du parlement allemand à Berlin, sert de prétexte àHitler pour suspendre les libertés individuelles et pour éliminer les opposants politiques, en particulier les députés communistes.
C’est un signe de Dieu, Herr Vice-Chancelier ! Si ce feu, comme je le crois, est l’œuvre des communistes, nous devons écraser cette peste meurtrière d’une main de fer !
Le 5 mars 1933, le NSDAP remporte les élections législatives allemandes avec 43,9% des voix. Hitler atteint son but. Adolf Hitler arrive au pouvoir légalement.
Le 20 mars 1933, Hitler proclame l’avènement du IIIe Reich.
Le 23 mars, Hitler obtient les pleins pouvoirs après le vote des députés allemands du Reichstag.
Le 2 août 1934, à la mort du président du Reich Paul Von Hindenburg, Hitler devient président et chancelier (Hitler devient « Führer und Reichskanzler ») du IIIe Reich.
Le plébiscite du 19 août 1934 donne définitivement à Hitler les pleins pouvoirs, après l’adhésion du peuple allemand.
L’idéologie nazie est caractérisée par
Rejet de la démocratie parlementaire et du communisme soviétique.
Racisme fanatique : supériorité de la race allemande (les Aryens). Au bas de la hiérarchie de l’humanité se trouvent les slaves et les juifs.
L’idéologie nazie est
antidémocratique,
anticommuniste,
raciste,
antisémite,
culte du chef.
L‘idéologie nazie peut se résumer au slogan de l’affiche de 1938 « Ein Volk ein Reich ein Führer » (« Un seul peuple, un seul État, un seul chef »). Le peuple uni est conduit par un chef unique.
Le peuple allemand doit être uni autour de son chef, Adolf Hitler, pour dominer les autres peuples et conquérir le Lebensraum (« l’espace vital »).
En Russie, les défaites et la crise économique lors de la Première Guerre Mondiale ont entraîné le renversement du tsar. Les bolcheviks, qui formeront le Parti Communiste de l’Union Soviétique (PCUS), prennent le pouvoir, avec , à leur tête, Lénine.
Arrivé au pouvoir, le 3 avril 1922 en tant que secrétaire général du parti communiste, Joseph Staline, partisan d’un État fort et autoritaire, met en place un régime totalitaire communiste.
Les caractéristiques du stalinisme sont
Le centralisme.
La dictature du parti unique. Le parti communiste de l’Union soviétique (PCUS) est le seul parti politique autorisé en URSS. Les opposants sont exclus et punis.
Le collectivisme. L’État détient les moyens de production.
L’économie planifiée, dirigée par l’État.
L’emploi de la force et de la terreur pour gouverner. Dans les années 1930, le parti communiste élimine les opposants politiques en les exécutants ou en les déportant dans des camps de concentrations : les camps de travail du Goulag. Cette période s’appelle la Grande Terreur ou Grandes Purges.
Le culte de la personnalité. Staline se fait surnommé le Vojd – le guide – ou le Père des peuples.
Le nationalisme grand-russe.
Le 23 août 1939, Staline ne croit pas à la volonté des occidentaux de combattre Hitler en Europe de l’Est et souhaite récupérer des territoires perdus suite à la Première Guerre Mondiale. Il signe le Pacte germano-soviétique, appelé également Traité de non-agression entre l’Allemagne et l’Union Soviétique.
Un protocole du Pacte germano-soviétique prévoit
Le partage de l’Europe Centrale en zones d’influence.
Le renforcement des relations économiques entre les deux pays, permettant à l’Allemagne de se procurer les matières premières dont elle a besoin.
Le Japon est la première puissance économique et militaire d’Extrême Orient.
L’empereur Hirohito, appelé également empereur Shōwa – Shōwa signifie « paix éclairée » – a succédé à son père le 25 décembre 1926.
L’Empire du Japon a peu de matières premières et a du mal à nourrir sa population.
Les matières premières comme le fer, le pétrole et le charbon doivent être importées par le Japon.
Après la Première Guerre Mondiale et la crise économique de 1929, les pays occidentaux, menacés par le chômage, ferment leurs frontières aux produits japonais meilleurs marchés.
Le chômage sévit et les krachs financiers se succèdent. Le Japon est entrainé dans la crise économique.
Le 19 septembre 1931, l’armée japonaise du Guandong envahit la Mandchourie en Chine.
La province chinoise de la Mandchourie fournirait des produits alimentaires, des matières premières (fer et charbon), des débouchés et des terres à exploiter pour les paysans japonais affamés.
Le 7 janvier 1932, les États-Unis déclarent qu’ils ne reconnaitront aucun gouvernement établi par le Japon en Mandchourie.
La crise économique, amène les militaires au gouvernement en 1932, après que ceux-ci se soient emparés de la Mandchourie, en Chine.
Le 26 mai 1932, le vicomte Saitō Makoto, amiral de la marine impériale japonaise est nommé premier ministre du Japon.
Les militaires accèdent au pouvoir en 1932 à cause
De la crise économique.
Du protectionnisme des occidentaux.
De la croissance démographique.
L’expansionnisme semble aux japonais le seul moyen de garantir leur autonomie.
Le 2 octobre 1932, le rapport Lytton rédigé par la Société des Nations (SDN) refuse de reconnaître le Mandchoukouo comme une nation indépendante.
Le 27 mars 1933, l’Empire du Japon quitte la Société des Nations.
Le militarisme japonais est caractérisé par
l’ultranationaliste.
l’affirmation de la supériorité de la race japonaise.
la croyance en l’origine divine de l’empereur.
Après avoir assassiné leurs opposants, les militaires remplacent au pouvoir les partis politiques modérés, compromis par la corruption et les scandales.
Ils veulent faire de l’Asie et du Pacifique un vaste empire pouvant fournir
matières premières,
main d’œuvre,
débouchés pour leur industrie.
Les conquêtes militaires sont pour le Japon le meilleur moyen d’assurer les matières premières nécessaires et de nouveaux débouchés.
La volonté expansionniste et hégémonique de l’axe Rome-Berlin-Tokyo.
Les principaux pays de l’Axe, l’Allemagne, l’Italie et le Japon ont des ambitions expansionnistes et hégémoniques.
Ils vont s’entendre pour se partager et dominer le monde.
Le 27 septembre 1940, ils signeront à Berlin le Pacte Tripartite, un pacte militaire. Il prévoit l’aide des autres signataires du pacte en cas d’attaque de l’un des signataires par un autre pays.
Ils poursuivent 2 buts.
Étendre et fonder des empires grâce aux conquêtes militaires.
Il veut restaurer l’importance de l’Italie en Europe et dans le monde.
Voulant agrandir l’empire colonial italien et y installer les italiens pauvres, il envahit l’Éthiopie en 1935 et l’annexe l’année suivante.
La SDN – Société des Nations – condamne l’invasion de l’Éthiopie par l’Italie mais l’Allemagne d’Adolf Hitler soutient l’Italie.
Le 25 juillet 1936, l’Allemagne reconnait la conquête de l’Éthiopie par l’Italie.
Le 1er novembre 1936, l’Italie signe des accords de coopération avec l’Allemagne. C’est la naissance de l’Axe Rome-Berlin.
L’Italie fasciste de Mussolini devient l’alliée de l’Allemagne nazie d’Hitler.
Allemagne : l’espace vital.
La théorie de Lebensraum ou « espace vital« , créée par le géographe allemand Friedrich Ratzel à la fin du XIXe siècle et développée par le théoricien allemand de la la géopolitique Karl Haushofer, est associé au besoin d’un territoire suffisant pour assurer la survie (culturelle, etc.) d’un peuple, puis sa croissance grâce à son influence territoriale.
Cette théorie va être reprise par le régime nazi pour justifier sa politique expansionniste.
Hitler veut agrandir l’Allemagne à l’intérieur de l’Europe en étendant les frontières vers l’Est.
Si nous parlons aujourd’hui de nouvelles terres en Europe, nous ne saurions penser d’abord qu’à la Russie et aux pays limitrophes qui en dépendent.
Japon : Hakkō ichiu, « huit cordons de la Couronne, un toit ».
Le slogan politique » Hakkō ichiu », « huit cordons de la Couronne, un toit », c’est-à-dire « tout le monde sous un même toit » résume la doctrine ultranationaliste et la croyance en la suprématie de la race japonaise sur ses voisins asiatiques.
Le Japon est placé au centre du monde.
L’empereur est considéré comme le descendant de la déesse Amaterasu Omikami, la déesse du soleil.
L’étranger est considéré comme un kichiku (une bête), comme un être inférieur.
Le peuple japonais est considéré comme génétiquement supérieur.
Les japonais ont le droit de dominer l’Asie.
Le Japon a peu de matières premières. Les militaires japonais au pouvoir veulent faire de l’Asie et du Pacifique un vaste empire pour assurer les matières premières nécessaires et de nouveaux débouchés au Japon.
Mais après avoir occupé le Mandchoukouo en 1931, l’armée impériale japonaise va se heurter à l’armée rouge, l’armée de l’Union soviétique.
Le 25 novembre 1936, le Japon signe le Pacte Anti-Komintern avec l’Allemagne anticommuniste, afin de se prémunir d’une attaque de l’armée soviétique.
L’Allemagne et le Japon se prêteront secours en cas d’attaque de l’URSS contre l’un d’eux.
Un an plus tard, le 6 novembre 1937, l’Italie de Mussolini signera à son tour le Pacte Anti-Komintern.
27 septembre 1940 : signature du Pacte Tripartite.
Le 27 septembre 1940, l’Italie, l’Allemagne et le Japon signent le Pacte Tripartite à Berlin.
Il renforce l’alliance des 3 pays signataires.
Le Pacte Tripartite est un pacte de défense. Il s’agit d’un accord de défense, contre tout pays qui n’est pas encore engagée dans la guerre.
Le Pacte Tripartite reconnait les zones d’influence de chaque signataire :
Le Pacte Tripartite sera mis en œuvre, par exemple, par l’Allemagne et l’Italie, après la déclaration de guerre des États-Unis au Japon.
Le 11 décembre 1941, l’Allemagne et l’Italie déclareront la guerre aux États-Unis, conformément au Pacte Tripartite.
Entre novembre 1940 et juin 1941, le Pacte Tripartite sera signé par d’autres pays.
20 novembre 1940 : la Hongrie.
23 novembre 1940 : la Roumanie.
24 novembre 1940 : la Slovaquie.
1er mars 1941 : la Bulgarie.
25 mars 1941 : la Yougoslavie.
15 juin 1941 : la Croatie.
La faiblesse de la Société des Nations (SDN).
La Société des Nations – appelée également SDN – est l’organisation internationale créée le 10 janvier 1920, après la fin de la Première Guerre Mondiale, afin de préserver la paix en Europe et dont le siège se trouve à Genève, en Suisse.
La Société des Nations a pour but principal de parvenir à un désarmement général pour éviter les guerres et assurer la sécurité collective.
Même si la SDN remporte plusieurs succès dans le règlement de plusieurs conflits, la Société des Nations ne parvient pas à arrêter le réarmement de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon.
La Société des Nations cumule trop de faiblesses pour assurer la sécurité collective.
Pas de force armée spécifique.
Dépend des Grandes puissances pour faire appliquer ses décisions.
Doit résoudre les conflits par la négociation.
Les résolutions de la SDN sont autorisées par un vote unanime du Conseil. Les décisions sont lentes et difficiles à prendre.
Les États-Unis, première puissance mondiale, pourtant à l’initiative de la création de la SDN, ne font pas partie de la Société des Nations, le sénat américain ayant refusé de ratifier le Traité de Versailles.
Les populations et les gouvernements de la France et de la Grande-Bretagne sont pacifistes. Ce sont les deux membres les plus importants de la SDN.
Les pays de l’Axe Rome-Berlin-Tokyo quittent la Société des Nations dans les années 1930.
Le 27 mars 1933, le Japon quitte la SDN après avoir envahi la Mandchourie en 1931.
Le 14 octobre 1933, Hitler retire l’Allemagne de la SDN après avoir pris le pouvoir.
Le 11 décembre 1937, l’Italie fasciste de Mussolini quitte la SDN après avoir envahi l’Éthiopie et se rapproche de l’Allemagne nazie d’Hitler.
Une citation de Benito Mussolini résume les faiblesses de la Société des Nations.
la Société des Nations est très efficace quand les moineaux crient, mais plus du tout quand les aigles attaquent.
La Société des Nations (SDN), impuissante et incapable de s’entendre pour prendre des sanctions, assiste sans réagir aux crises qui se multiplient en Europe et dans le monde (guerre d’Espagne, seconde guerre sino-japonaise) jusqu’au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale suite à l’invasion de la Pologne par l’Allemagne le 1er septembre 1939.
Adolf Hitler veut regrouper dans un même État, le IIIe Reich, toutes les régions d’Europe parlant allemand. C’est ce qu’Hitler appelle le Lebensraum, l’espace vital.
Adolf Hitler, de son arrivée au pouvoir en 1933, jusqu’au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale en 1939, et son régime nazi vont être appréciés des milieux populaires car ils réussiront à faire reculer le chômage avec un programme de grands travaux civils et de réarmement et par ses succès de politique extérieure.
Il va réussir à effacer les dispositifs humiliants du Traité de Versailles.
13 janvier 1935, référendum sur le statut de la Sarre.
accorde la propriété des mines de charbon de la Sarre – région allemande frontalière avec la France – à la France à titre de réparation en nature des dommages subis lors de la Grande Guerre.
place le territoire du bassin de la Sarre sous administration de la Société des Nations pendant 15 ans, période au bout de laquelle devra être organisé un référendum décidant du rattachement du territoire du bassin de la Sarre à la France ou à l’Allemagne.
La majorité des habitants, d’origine germanophone souhaite être rattachée à l’Allemagne.
La propagande nazi fait du référendum sur le statut de la Sarre une alternative entre le rattachement à l’Allemagne ou le maintien du chômage de masse.
Le 13 janvier 1935, le référendum sur le statut de la Sarre plébiscite la réunification de la Sarre avec l’Allemagne avec une majorité de plus de 90% en faveur du rattachement à l’Allemagne.
Une première étape vers la conquête de l’espace vital, le Lebensraum.
Le 17 janvier 1935, le conseil de la Société des Nations approuve le rattachement à l’Allemagne.
Le 1er mars 1935, le IIIe Reich reprend le contrôle de la Sarre. La Sarre est réunifiée avec l’Allemagne.
Le Reich rachète également les mines lors du rattachement de la Sarre.
3 octobre 1935, Seconde Guerre Italo-éthiopienne : conquête de l’Éthiopie par l’Italie.
Définition de la Seconde Guerre Italo-éthiopienne.
La Seconde Guerre Italo-éthiopienne, appelée également campagne d’Abyssinie, est le conflit armé qui opposa en Éthiopie l’Italie fasciste de Benito Mussolini à l’Empire d’Éthiopie de Haïlé Sélassié Ier du 2 octobre 1935 au 5 mai 1936, qui se conclut par la victoire de l’Italie et la fondation de l’Afrique orientale italienne et qui fit plus de 100 000 morts.
Déclenchement de la Seconde Guerre Italo-éthiopienne.
L’Éthiopie est située entre l’Érythrée et la Somalie italienne qui sont deux colonies italiennes.
Le Président du Conseil des ministres d’Italie Benito Mussolini veut recréer un Empire romain en Méditerranée et dans le Nord-Est de l’Afrique.
Mussolini prépare les conditions d’une invasion de l’Éthiopie. Il accumule du matériel de guerre et des troupes en Érythrée et en Somalie.
Adolf Hitler a rétabli le service militaire en Allemagne le 16 mars 1935, en violation du Traité de Versailles, et menace d’envahir l’Autriche, voisine de l’Italie.
Entre le 11 et le 14 avril 1935, se tient la Conférence de Stresa, une ville au bord du Lac Majeur en Italie.
La Conférence de Stresa, appelée également Front de Stresa, est un accord entre la France, le Royaume-Uni et la France pour
Assurer l’indépendance de l’Autriche.
Obliger Hitler à respecter le Traité de Versailles.
Isoler l’Allemagne nazie.
Mussolini désire négocier sa participation à la défense du Traité de Versailles contre ses ambitions coloniales en Éthiopie mais n’obtient pas une position claire de la France et du Royaume-Uni, autres puissances coloniales proches de l’Éthiopie.
Mais face aux ambitions d’Hitler en Europe, la France et le Royaume-Uni veulent éviter une alliance entre l’Allemagne et l’Italie. Les deux pays sont prêts à sacrifier l’Éthiopie.
Le 2 octobre 1935, Benito Mussolini annonce son intention d’envahir l’Éthiopie, à Rome, depuis le balcon du Palais Venezia.
Nous avons été patients avec l’Éthiopie pendant quarante ans; à présent notre patience est épuisée.
Le 2 octobre 1935, l’Éthiopie annonce que les soldats italiens ont violé la frontière dans la région proche de la colonie française de Djibouti.
Le 3 octobre 1935, Mussolini envahit l’Éthiopie sans aucune déclaration de guerre, prenant comme prétexte plusieurs incidents de frontière.
Conséquence de la Seconde Guerre Italo-éthiopienne.
Les conséquences de la Seconde Guerre Italo-éthiopienne sur le plan international sont importantes.
La Société des Nations (SDN) vote contre l’Italie des sanctions économiques mais peu efficaces pour avoir attaqué l’Éthiopie, un pays membre de la SDN depuis 1923 et avoir utilisé des armes chimiques et des lance-flammes.
Les sanctions de la SDN, émanant de puissances coloniales (France, Royaume-Uni), sont considérées comme injuste par l’Italie.
Mussolini se sent trahi par les autres membres du front de Stresa, la France et le Royaume-Uni.
Renversement des alliances en Europe : Adolf Hitler ayant soutenu et reconnu la conquête de l’Éthiopie par l’Italie, Mussolini va quitter la Société des Nations et se rapprocher de l’Allemagne nazie d’Hitler.
7 mars 1936, remilitarisation de la Rhénanie.
Définition de la remilitarisation de la Rhénanie.
La remilitarisation de la Rhénanie est l’occupation de la Rhénanie par l’armée allemande le 7 mars 1936 de la zone de la Rhénanie démilitarisée créée suite au Traité de Versailles de 1919.
La Rhénanie démilitarisée.
Le Traité de Versailles de 1919 interdit à l’Allemagne de conserver des places fortes sur une zone de 50 kilomètres à l’Est du Rhin et tout mouvement de troupes.
Le 1er décembre 1925, le Traité de Locarno renforce ces dispositions et prévoit qu’une violation des articles du Traité de Versailles sur la Rhénanie de la part de l’Allemagne entrainerait une action contre l’Allemagne.
Le but principal de la Rhénanie démilitarisée est de répondre au besoin de sécurité de la France.
L’occupation de la Rhénanie démilitarisée.
Pour Adolf Hitler, la Rhénanie revêt une grande importance sur le plan économique et stratégique.
Le 27 février 1936, la ratification du Traité franco-soviétique d’assistance mutuelle par les députés français et l’approche des élections législative du 29 mars servent de prétexte à Adolf Hitler pour réoccuper la Rhénanie.
Profitant que
l’attention des puissances occidentales soit occupée par la Seconde Guerre italo-éthiopienne,
les élections législatives françaises ont lieu prochainement,
le gouvernement intérimaire français n’est pas prêt pour riposter militairement,
Mussolini assure à l’Allemagne que l’Italie n’interviendra pas,
Hitler occupe la Rhénanie en violation du Traité de Locarno.
Le 7 mars 1936, la Wehrmacht , l’armée allemande traverse le Rhin sans que la France et le Royaume-Uni s’interposent.
Les négociations à la Société des Nations entre puissances européennes n’entrainent aucune sanction.
Conséquences de la remilitarisation de la Rhénanie.
L’occupation de la Rhénanie est un succès pour Hitler.
Renforcement de la frontière à l’Ouest de l’Allemagne.
Renforcement du prestige d’Adolf Hitler en Allemagne.
Triomphe aux élections législatives allemandes du 29 mars 1936 par le parti nazi NSDAP.
Renforcement de l’armement allemand grâce au complexe militaro-industriel de la Rhur.
Ralliement de l’état-major allemand qui pensait que tout conflit futur à l’Ouest n’était possible que si l’armée allemande occupait la rive gauche du Rhin.
Rapprochement avec l’Italie.
Suite au manque de réaction de la France et du Royaume-Uni, les pays de l’Europe de l’Est et de l’Europe danubienne ne leur font plus confiance et essaient de négocier avec l’Allemagne nazie.
La Guerre d’Espagne est la guerre civile espagnole qui opposa en Espagne les forces nationalistes, orientés à droite, aux forces républicaines, orientés à gauche du 17 juillet 1936 au 1er avril 1939, qui se conclut par la victoire des nationalistes, conduits par le général Franco et la chute du régime démocratique espagnol et qui fit environ 400 000 morts.
Déclenchement de la Guerre civile espagnole.
Le roi d’Espagne Alphonse XIII, qui a établi un régime semi-dictatorial, est renversé en 1931 par une révolution libérale.
Le 14 avril 1931 suite aux élections municipales et la Seconde République espagnole est proclamée.
Le roi d’Espagne Alphonse XIII part en exil en France.
Le 26 novembre 1931, Le Cortès, le parlement espagnol, le déclare déchu.
Don Alfonso de Borbón sera privé de toutes ses dignités, droits et titres, qu’il ne pourra utiliser ni en Espagne ni hors d’Espagne, et dont le peuple espagnol, par la voix de ses représentants élus pour voter les nouvelles normes de l’État espagnol, le déclare déchu, sans possibilité de les revendiquer à l’avenir, pour lui comme pour ses successeurs.
Le nouveau gouvernement, formé par les partis républicains et socialistes, engage des réformes sociales et démocratiques mais la crise économique mondiale frappe l’Espagne et les tentatives de coups d’État militaire se multiplient.
Le 16 février 1936, les élections générales espagnoles donnent la victoire au Front populaire qui étaient une coalition de gauche plus radicale.
Les tensions s’accroissent et la violence se déchaine entre les fascistes du parti la Phalange, les anarchistes de Fédération Anarchiste Ibérique (FAI) et les jeunesses socialistes.
Des officiers monarchistes ou conservateurs commencent à préparer un coup d’État.
Le 13 juillet 1936, le leader de la droite monarchiste Calvo Sotelo, opposé au Front populaire, est assassiné par des militants républicains.
L’assassinat de Calvo Sotelo du 13 juillet 1936 déclenche le coup d’État.
Le 17 juillet 1936, l’insurrection contre la Seconde République commence avec le soulèvement de garnisons espagnoles au Maroc conduit par le général Franco.
L’insurrection militaire s’étend au reste de l’Espagne, soutenue par le camp nationaliste.
Elle rencontre une forte opposition du camp républicain; les forces loyales au gouvernement de la Seconde République espagnole.
L’Espagne se trouve coupée en deux, la zone tenue par le camp nationaliste de Francisco Franco – les nationalistes sont également appelés les » Franquistes » – et la zone tenue par le camp républicain.
La répression s’abat sur les deux camps.
Intervention internationale.
Le 20 juillet 1936, le président du Conseil des ministres français Léon Blum, reçoit une demande d’assistance des républicains espagnols.
Léon Blum, favorable aux républicains y répond d’abord favorablement mais doit faire marche arrière en raison des oppositions
Le premier ministre du Royaume-Uni Stanley Baldwin, conservateur,
Craint l’extension du communisme au reste de l’Europe.
Veut éviter une guerre avec les pays totalitaires.
Pense éviter les ambitions expansionnistes d’Hitler en étant conciliant.
Fait pression sur la France : en cas d’intervention française en Espagne, le Royaume-Uni n’aidera pas la France face à l’Allemagne.
La France, le Royaume-Uni et la plupart des pays européens signent un pacte de Non-intervention. Les pays signataires seront chargés d’empêcher la livraison d’armes à l’Espagne.
Toutefois, des Brigades internationales, composées de volontaires de plusieurs nations s’engagent aux côtés de l’armée républicaine contre les forces armées du général Franco.
Adolf Hitler veut profiter du Pacte de non-intervention pour isoler la France, en prévision d’une guerre future.
L’Allemagne d’Hitler et l’Italie de Mussolini envoie une aide militaire aux nationalistes espagnols.
Hitler apporte son soutien à la Phalange espagnole, nationaliste et fasciste. Pour le Führer et son régime nazi, la guerre civile espagnole est une bataille contre le bolchévisme; la France étant depuis le 4 juin 1936 gouvernée par le Front populaire, une coalition de gauche.
Négocier le contrôle des sociétés minières espagnoles en échange de son aide, les nationalistes espagnols ayant peu de moyens financiers.
Mettre au point des stratégies de guerre totale. Les aviateurs allemands bombardent les populations civiles, comme, par exemple, le bombardement de Guernica, le 26 avril 1937, au Pays basque.
Rompre l’isolement de l’Italie sur le plan diplomatique suite à l’invasion de l’Éthiopie en 1935.
Renforcer son rayonnement et son influence sur la Méditerranée. Le général Franco lui promet de se rapprocher diplomatiquement de l’Italie en cas de victoire des nationalistes.
Diffuser sa propagande au niveau international.
Vendre des armes aux nationalistes.
Poursuivre son rêve d’un nouvel empire romain dominant la Méditerranée en annexant les îles Baléares espagnoles.
L’URSS de Staline apporte une aide aux républicains espagnols sous forme d’équipements militaires et de combattants, afin de lutter contre le fascisme mais il s’agit d’une aide que l’URSS se fait payer par les républicains (une part importante de l’or de la Banque d’Espagne).
L’aide de l’Union soviétique est plus limitée que celle apportée par l’Allemagne et l’Italie car Staline s’inquiète de la menace allemande à ses frontières et cherche une alliance militaire avec la France et le Royaume-Uni.
Conséquence de la guerre civile espagnole.
La guerre d’Espagne va se terminer la victoire des nationalistes contre les républicains le 1er avril 1939 et l’établissement de la dictature du général Francisco Franco.
Extrêmement violente, la guerre civile espagnole fut le théâtre de nombreuses exactions.
De nombreux réfugiés, contraint à l’exode ont fuit l’Espagne pour se réfugier en France.
L’Espagne en guerre fut le théâtre
des premiers bombardements militaires de civils par l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste.
de massacres d’opposants politiques
militaires fidèles au gouvernement, sympathisants des syndicats et organisations de gauche par les nationalistes.
hommes d’Église ou de la classe moyenne par des anarchistes ou des communistes.
responsables anti staliniens par le Commissariat du peuple aux Affaires intérieures soviétique (NKVD),
anarchistes par le Parti communiste espagnol.
d’une mini guerre européenne, prélude à la Seconde Guerre Mondiale.
L’Allemagne nazie et l’Italie fasciste combattent pour Franco.
L’URSS vend des armes au camp républicain.
La France et le Royaume-Uni choisissent de ne par intervenir mais laissent les Brigades internationales combattre auprès des républicains.
d’une guerre idéologique.
La gauche lutte contre l’expansion du fascisme.
La droite combat le bolchévisme.
7 juillet 1937, Seconde Guerre Sino-japonaise : conquête de la Chine de l’Est par le Japon.
Définition de la Seconde Guerre Sino-japonaise.
La Seconde Guerre sino-japonaise est le conflit armé qui opposa, en Chine, l’Empire du Japon à la République de Chine du 7 juillet 1937 au 9 septembre 1945, qui se conclut par la victoire de la Chine, une semaine après la capitulation du Japon à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et qui fit plus de 20 millions de morts, essentiellement des civils chinois.
Déclenchement de la Seconde Guerre Sino-japonaise.
Après l’invasion de la Mandchourie en 1931, l’Empire du Japon poursuit sa politique expansionniste en Chine.
Pendant ce temps, en Chine, les nationalistes chinois du parti Kuomintang – conduits par le premier ministre de la république de Chine Tchang Kaï-chek – et les communistes chinois, sous l’autorité de Mao Zedong, s’affrontent pour le pouvoir.
Les japonais veulent profiter du conflit entre le gouvernement chinois et les communistes pour conquérir la Chine.
Le 7 juillet 1937, des soldats japonais manœuvrent en Chine près du pont Marco Polo, près de Pékin.
Les Japonais accusent les Chinois d’avoir enlevé un de leurs soldats et demandent à fouiller les maisons, ce que refuse les chinois.
Les japonais se servent de l’incident du pont Marco Polo du 7 juillet 1937 comme prétexte pour envoyer des renforts et s’emparer de Pékin.
L’incident du pont Marco Polo du 7 juillet 1937 déclenche la Seconde Guerre Sino-japonaise.
Le 29 juillet 1937, Pékin devient partie intégrante de l’Empire du Japon.
Les nationalistes du Kuomintang et les communistes réalisent une trêve dans la guerre civile et vont s’allier pour lutter contre l’Empire nippon. Cette alliance est connue sous le nom de Deuxième Front Uni Chinois.
Intervention internationale.
La plupart des pays pensent que la Chine perdra la guerre contre l’Empire du Japon car elle manquait de munitions; la plupart des usines d’armements se trouvant dans des zones contrôlées par le Japon.
Les puissances étrangères ne souhaitent pas apporter une aide trop importante à la Chine afin de ne pas compromettre leurs relations avec le Japon.
Le 21 août 1937, le gouvernement chinois et le gouvernement de l’URSS signent un pacte de non-agression.
Russie :
Staline, conscient de la faiblesse militaire chinoise, apporte une aide militaire à la Chine pour éviter
Effondrement rapide de la Chine qui permettrait au Japon de se poursuivre son expansion vers la Sibérie.
Guerre sur deux fronts : avec le Japon sur sa frontière orientale et avec l’Allemagne sur sa frontière occidentale.
Allemagne :
Arrivée au pouvoir en 1933, l’Allemagne nazie d’Hitler a besoin de matières premières pour renforcer son potentiel militaire.
En août 1934, l’Allemagne et la Chine signent le « Traité pour les échanges de matières premières chinoises contre les produits agricoles de l’industrie allemande et autres ».
L’Allemagne reçoit des matières premières stratégiques pour son industrie militaire, la rendant moins dépendante de la communauté internationale.
La Chine peut exporter des matières premières et reçoit, en échange, des produits industriels allemand indispensables à son développement.
Nationaliste et anti-communiste, Tchang Kaï-chek est le premier ministre de la république de Chine.
Afin d’appuyer la politique anti-communiste de Tchang Kaï-check, l’Allemagne fournira jusqu’en 1938 à la république des Chine des armes et des conseillers militaires pour moderniser l’équipement militaire et entrainer l’armée.
Après avoir perdu en 1939 la bataille de Khalkhin Gol en Mongolie contre l’Union soviétique, l’Empire du Japon décide de mettre en place une politique d’expansion vers le sud et s’intéresse aux colonies du Royaume-Uni, de la France et des Pays-Bas.
Afin de poursuivre son but, l’Empire du Japon va chercher à se rapprocher de l’Allemagne et de l’Italie, en guerre contre le Royaume-Uni et la France.
Le 27 septembre 1940, l’Italie, l’Allemagne et le Japon signent le Pacte Tripartite à Berlin, qui reconnait la prédominance de l’Empire du Japon sur l’Asie orientale et le Pacifique.
La coopération entre l’Allemagne et la Chine va cesser. L’Allemagne nazie reconnaitra le Gouvernement national réorganisé de la république de Chine – appelé également « régime de Nankin », en Chine du Sud – qui collaborait avec le Japon.
Royaume-Uni :
Le Royaume-Uni apporte une aide économique à la république de Chine.
En échange de son soutien financier à la république de Chine, le Royaume-Uni vont détenir les réserves chinoises en argent.
Après l’incident du Panay, le 12 décembre 1937 – l’aviation de l’armée japonaise détruisit la canonnière USS Panay, un navire de guerre américain, qui participait à l’évacuation des ressortissants étrangers de la ville de Nankin en Chine -, les relations entre les États-Unis et l’Empire du Japon vont encore se dégrader, ainsi que son image dans l’opinion publique internationale.
Claire Lee Chennault, conseiller américain à l’aviation de Tchang Kaï-check va créer l’escadrille de pilotes américains les Tigres volants qui combattra aux côtés de la république de Chine contre la Japon lors de la Seconde Guerre Sino-japonaise.
Conséquence de la Seconde Guerre Sino-japonaise.
Le 9 décembre 1941, la Chine est admise parmi les Alliés, après l’attaque de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, par les forces aéronavales de l’Empire du Japon.
La république de Chine recevra une aide étrangère plus importante.
A la fin de la guerre, la Chine recevra l’ex-Mandchoukouo, Taïwan et les îles Pescadores.
12 mars 1938, Anschluss : Annexion de l’Autriche par l’Allemagne.
Le pangermanisme est le système politique qui veut regrouper tous les peuples germaniques dans un État unique.
Adolf Hitler ambitionne de réaliser la Grande Allemagne.
Au nom du pangermanisme, Adolf Hitler veut rattacher l’Autriche au IIIe Reich.
Au début de l’année 1938, la propagande des nazis autrichiens milite en faveur du rattachement de l’Autriche à l’Allemagne.
Le 12 mars 1938, l’armée allemande, la Wehrmacht , envahit l’Autriche pour réaliser l’annexion de l’Autriche, l’Anschluss, sans rencontrer d’opposition.
Le 10 avril 1938, les allemands et les autrichiens votent à plus de 99% le plébiscite en faveur du rattachement de l’Autriche au Reich.
Les réactions de la communauté internationale et de la SDN restent modérées.
30 septembre 1938, les accords de Munich : Annexion de la partie allemande de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne.
La république de Tchécoslovaquie regroupe plusieurs provinces de l’ancien Empire Austro-hongrois, dont la région des Sudètes, comprenant une forte minorité allemande.
Les Allemands des Sudètes revendiquent l’autonomie.
Après l’annexion de l’Autriche, Adolf Hitler annonce à la France et au Royaume-Uni qu’il veut annexer la région des Sudètes et, qu’ensuite, l’Allemagne se contentera de ses annexions en Europe.
Une réunion a lieu à Munich les 29 et 30 septembre 1938 pour régler la crise des Sudètes.
Le 30 septembre 1938, les accords de Munich, signés par l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie, abandonnent la région des Sudètes, en Tchécoslovaquie, à l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni espérant éviter la guerre.
La Pologne et la Hongrie vont en profiter pour s’emparer de territoires de la Tchécoslovaquie.
En mars 1939, l’Allemagne va passer outre les accords de Munich.
Le 14 mars 1939, la Slovaquie déclare son indépendance, suite à l’action d’agents allemands et de séparatistes slovaques. Le Slovaquie devient un État satellite du IIIe Reich.
Les armées du Reich occupent le reste de la Bohême et de la Moravie et établissent le Protectorat de Bohême-Moravie.
La France et le Royaume-Uni commencent à mobiliser leurs troupes mais sans action concrète.
31 mars 1939, Alliance entre la France, le Royaume-Uni et la Pologne.
Le manque de réaction de la communauté internationale inquiète les petits pays européens et l’URSS.
La France et le Royaume-Uni comprennent que, pour empêcher la guerre, elles doivent faire preuve de fermeté.
Elles promettent leur aide aux pays menacés par le IIIe Reich, en particulier la Pologne.
Le 31 mars 1939, le premier ministre du Royaume-Uni, Arthur Neville Chamberlain informe la Chambre des Communes des alliances franco-polonaise et anglo-polonaise. La France et le Royaume-Uni s’engagent à aider la Pologne contre toute action pouvant menacer son indépendance.
7 avril 1939, Invasion de l’Albanie : Annexion de l’Albanie par l’Italie.
L’Albanie a une importance stratégique pour l’Italie de Mussolini.
Contrôle de l’entrée de la mer Adriatique.
Pays riche en minéraux.
Richesses agricoles.
Objectif d’autarcie de l’Italie.
Renforcer la position de l’Italie au sein de l’Axe.
Servir de base d’attaque vers la Grèce.
Le 7 avril 1939, l’armée italienne envahit l’Albanie.
Le parti fasciste s’installe en Italie.
Le 17 avril 1939, la couronne de l’Albanie est offerte au roi d’Italie Victor-Emmanuel III.
Le royaume d’Albanie, uni à l’Italie, servira de prétexte aux prétentions italiennes sur les provinces albanaises de la Yougoslavie.
A la suite de l’invasion de l’Albanie par l’Italie, le Royaume-Uni donne des garanties militaires à la Grèce et à la Roumanie mais aucun pays ne condamne absolument l’invasion de l’Albanie par l’Italie.
23 août 1939, Pacte Germano-soviétique : Partage de l’Europe Orientale entre l’Allemagne et l’URSS.
Joseph Staline, ne pouvant compter sur la communauté occidentale pour contrer les ambitions d’Adolf Hitler sur les territoires russes, entame des négociations avec l’Allemagne.
Le 23 août 1939, L’Allemagne et l’URSS signent le Pacte Germano-soviétique, à Moscou, en présence de Staline.
Le Pacte Germano-soviétique est un traité de non-agression entre l’Allemagne et l’Union soviétique.
Si les gouvernements totalitaires de l’Union soviétique de Staline et l’Allemagne nazie d’Hitler présentent des similitudes, leurs idéologies et intérêts politiques sont opposés.
Pour Staline, le Pacte Germano-soviétique représente
Un répit pour se préparer à l’affrontement avec l’Allemagne et le Japon, allié de l’Allemagne, qui lui parait inévitable.
L’occasion de récupérer des territoires perdus en 1918, dont une partie de la Pologne.
Une liberté d’action à l’Ouest et dans une partie de la Pologne.
Importer des matières premières de l’Union soviétique nécessaire à la guerre (métaux, phosphates, pétrole).
Des protocoles secrets prévoyaient le partage de l’Europe orientale.
L’Allemagne récupérait le centre et l’ouest de la Pologne.
L’URSS récupérait les pays Baltes – Lituanie, Lettonie et Estonie, une partie de la Pologne et la Roumanie.
Les dirigeants de la France et du Royaume-Uni comprennent que la guerre est inéluctable.
1er septembre 1939, Invasion de la Pologne par l’Allemagne : début de la Seconde Guerre Mondiale.
Pourquoi l’Allemagne envahit la Pologne.
Avec la signature du Pacte Germano-soviétique, le chancelier du IIIe Reich allemand Adolf Hitler ne craint plus une guerre sur les deux fronts et veut poursuivre sa conquête du Lebensraum – » l’espace vital ».
Adolf Hitler exige que la Pologne restitue à l’Allemagne le corridor de Dantzig. Dantzig était une ancienne ville allemande.
Le 31 août 1939, l’Allemagne envoie un ultimatum à la Pologne pour qu’elle lui restitue Dantzig et son corridor.
La France et le Royaume-Uni poussent la Pologne, avec qui elles sont alliées, à refuser.
La Pologne n’envoie pas de représentant à Berlin pour accepter l’ultimatum.
Cette même journée du 31 août 1939, l’opération Himmler, appelée également incident de Gleiwitz – une opération commando nazie simulant une attaque polonaise d’un émetteur radio à Gleiwitz, en Allemagne – sert de prétexte pour déclencher la campagne de Pologne.
Le 1er septembre 1939 , l’armée allemande du chancelier du IIIe Reich Adolf Hitlerenvahit la Pologne, avec l’appui de la Slovaquie et de l’Union soviétique, sans déclaration de guerre préalable, en utilisant comme prétexte que l’armée polonaise a commis des provocations le long de la frontière germano-polonaise, ce qui déclenche, par le jeu des alliances, la déclaration de guerre de la France et du Royaume-Uni à l’Allemagne : c’est le début de la Seconde Guerre mondiale.
Qu’est-ce que la seconde guerre mondiale ? Qui a commencé la guerre ? Quelles sont les grandes dates de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale ?
Vous voulez apprendre l’histoire de la Seconde Guerre mondiale vite et facilement ?
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Vous êtes en CM2, au collège ou passionné par l’histoire et vous voulez apprendre l’essentiel de la Seconde Guerre Mondiale (1939 – 1945) ?
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Vous trouverez également des citations qui illustreront cette période de l’Histoire de France.
Bonus 1 : Texte intégral de la Déclaration de Guerre de la France à l’Allemagne.
Bonus 2 : Texte intégral de l’Appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle.
A découvrir aussi.
La Seconde Guerre Mondiale en une phrase.
La Seconde Guerre mondiale est la guerre mondiale totale, d’anéantissement et idéologique qui opposa pendant 6 ans, de 1939 à 1945 les puissances expansionnistes de l’Axe – principalement l’Allemagne, l’Italie et le Japon – et les Alliés – en particulier la France et la Grande-Bretagne, puis l’Union soviétique et les États-Unis -, d’abord en Europe, puis en Asie et en Afrique du Nord et qui fut remportée par les Alliés après avoir fait plus de 60 millions de morts.
Définition de la Seconde Guerre Mondiale.
La Seconde Guerre Mondiale est le conflit militaire mondial qui opposa , de 1939 à 1945, les Alliés de la Seconde Guerre mondiale – appelés également Forces Alliées – à l’Axe – appelé également axe Rome-Berlin-Tokyo ou Forces de l’Axe.
Surnommée Guerre de 39-45 ou Deuxième Guerre Mondiale, la Seconde Guerre Mondiale est le conflit militaire majeur le plus vaste et le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité qui se déroula de 1939 à 1945 d’abord en Europe, puis dans le reste du monde, qui provoqua la mort de plus de 60 millions de personnes dont près de 600 000 morts en France et qui contribuera à l’émergence de deux superpuissances – les États-Unis et l’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) – qui vont dominer le monde.
Déclenchée par l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, le 1er septembre 1939, la Guerre de 39-45, gagnée par les Alliés – dont la France -, entrainera la division en deux blocs de l’Europe – les pays de l’Europe de l’Ouest qui se placent sous la protection des États-Unis et les pays de l’Europe de l’Est sous tutelle de l’Union soviétique – et le partage de l’Allemagne entre les deux blocs.
Dates de début et de fin de la Seconde Guerre mondiale.
Date de début de la Seconde Guerre mondiale : 1 septembre 1939.
Le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne. La France, la Grande-Bretagne et leurs empires coloniaux, alliés de la Pologne déclarent la guerre à L’Allemagne le 3 septembre 1939. C’est le début de la Seconde Guerre Mondiale.
Une vingtaine d’années après la fin de la Première guerre Mondiale, le monde va se trouver plongé dans un conflit encore plus meurtrier, destructeur et cruel.
Si vous voulez apprendre les causes de la Seconde Guerre Mondiale et connaître les événements qui ont conduit au déclenchement de la Guerre de 39-45, lisez notre cours d’histoire détaillé sur les Causes de la Seconde Guerre Mondiale (1939 – 1945).
Date de fin de la Seconde Guerre mondiale : 2 septembre 1945.
Le 8 mai 1945, l’Allemagne capitule sans condition. C’est la fin de la guerre en Europe.
Le 2 septembre 1945, le Japon capitule à son tour, après que les États-Unis aient largué des bombes atomiques sur les villes de Hiroshima et de Nagasaki. C’est la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
La dimension planétaire du conflit va modifier l’équilibre du monde. L’Europe est entrainé encore plus vers le déclin tandis que les États-Unis et l’Urss vont dominer le monde.
Court Résumé de la Seconde Guerre Mondiale en France.
Le 3 septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à Hitler, le chef de l’Allemagne nazie, pour qu’il cesse sa politique de conquêtes en Europe, suite à l’invasion de la Pologne le 1er septembre 1939.
En juin 1940, la France est envahie par l’armée allemande. Le maréchal Pétain accepte de capituler et demande un armistice. Face à cette situation, le général de Gaulle décide de continuer la lutte contre l’Allemagne.
Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler, chef du parti national-socialiste allemand (NSDAP, le parti nazi), devient chancelier de l’Allemagne.
Adolf Hitler veut la guerre afin que l’Allemagne domine l’Europe.
La Seconde Guerre Mondiale commence le 1er septembre 1939 lorsque l’Allemagne, gouvernée par le parti nazi, envahit la Pologne.
Le Royaume-Uni, puis la France déclarent la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939.
Le 10 mai 1940, le chancelier Adolf Hitler lance l’offensive allemande contre les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France.
L’Allemagne conquiert la France en utilisant la tactique de la guerre-éclair – appelée également Blitzkrieg -, entrainant l’évacuation à Dunkerque de plus de 300 000 soldats Alliés britanniques et français vers la Grande-Bretagne entre 26 mai et le 4 juin 1940.
L’Angleterre continue seule la guerre.
Le 18 juin 1940, répondant à l’appel à la résistance du Général de Gaulle, un certain nombre de Français passent en Angleterre et en Afrique du Nord pour combattre contre les Allemands.
Du 10 juillet au 31 octobre 1940, l’Aviation Allemande – appelée également Luftwaffe – bombarde l’Angleterre sans relâche lors de la Bataille d’Angleterre pour terroriser la population et conduire le gouvernement anglais à demander la paix mais les Britanniques résistent.
Le 22 juin 1941, l’URSS entre en guerre au côté des Alliés après l’invasion de la Russie par l’Allemagne, lors de l’opération Barbarossa, malgré le traité de non-agression entre l’Allemagne d’Adolf Hitler et l’Union Soviétique de Joseph Staline – appelé également Pacte germano-soviétique – signé le 23 août 1939.
Le 7 décembre 1941, les États-Unis entrent en guerre au côté des Alliés suite à l’attaque surprise de la base navale américaine de Pearl Harbor, situé dans l’État américain d’Hawaï, par l’Aviation Japonaise, alliée à l’Allemagne.
En 1942, l’Europe subit la domination de l’Allemagne nazie qui applique une loi totalitaire : contrôle de la population, déportation et extermination des juifs et des opposants.
Mais 1942 marque aussi un tournant dans l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale. Lesrapports de force évoluent en faveur des Alliés.
Le Japon fait de nombreuses conquêtes en Asie de l’Est mais, entre le 5 et le 7 juin 1942, la bataille de Midway, dans l’océan Pacifique Nord, met fin à la supériorité du Japon dans le Pacifique.
Le 23 octobre 1942, les Alliés remportent la bataille d’El-Alamein en Égypte, contre l’Allemagne et l’Italie. Une citation du premier ministre anglais Winston Churchill résume l’importance de cette victoire en Afrique :
Avant El-Alamein, nous n’avons jamais eu de victoire, après El-Alamein, nous n’avons jamais eu de défaite !
Le 2 février 1943, l’invasion allemande de la Russie est stoppée lors de la bataille de Stalingrad entre l’Union Soviétique et les Forces de l’Axe.
Les batailles de Midway, El-Alamein et Stalingrad marquent un tournant dans la Seconde Guerre Mondiale.
Le 10 juin 1943, les Forces Alliées lancent la Campagne d’Italie, considérée comme le » ventre mou » de l’Axe, afin de libérer les routes maritimes en Méditerranée. Les Alliés prennent une grande partie de l’Italie en 1943 et obtiennent la reddition de l’Italie le 8 septembre 1943.
Le 8 mai 1945 l’Allemagne capitule à Karlshorst, dans la banlieue de Berlin, marquant la fin de la guerre en Europe.
Le 2 septembre 1945, la guerre dans le Pacifique prend fin avec la capitulation sans condition du Japon, après que les États-Unis aient largué des bombes atomiques sur les villes japonaises de Hiroshima le 6 août 1945 et Nagasaki le 9 août 1945.
La date du 2 septembre 1945 marque la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Les Alliés, sortis vainqueurs de la guerre, se partagent le monde en zones d’influence. Deux superpuissances vont dominer le monde : les États-Unis et l’URSS.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les pays défaits de l’Axe feront l’objet de mesures plus constructives et moins punitives qu’après la Première guerre mondiale.
Plan Marshall : programme américain de prêts pour aider à la reconstruction en Europe.
Procès de Nuremberg : juridiction du Tribunal militaire international siégeant à Nuremberg pour juger les principaux responsables du Troisième Reich (État allemand nazi)
Procès de Tokyo : Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient siégeant à Tokyo pour juger les grands criminels de guerre japonais.
Création de l’ONU : l’Organisation des Nations unies a pour but le maintien de la paix et la sécurité internationale.
Citations sur la Seconde Guerre Mondiale.
La Seconde Guerre Mondiale peut être résumée, illustrée au travers de quelques citations.
De cette paix imposée sortira une nouvelle haine entre les peuples et de nouveaux meurtres au cours de l’histoire.
Citation du président allemand Friedricht Ebert – 1919.
En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiésqui, dans un dénuement extrême, sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude. C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat.
Je demande que le Congrès déclare que, depuis l’odieuse – et nullement justifiée – agression japonaise le dimanche 7 décembre, il existe un état de guerre entre les États-Unis et l’empire du Japon.
La guerre est gagnée. Voici la victoire. C’est la victoire des Nations Unies et c’est la victoire de la France. L’ennemi allemand vient de capituler devant les armées alliées de l’Ouest et de l’Est.
Nous savons tous que les deux guerres mondiales que nous avons vécues sont nées des efforts vaniteux de l’Allemagne nouvellement unie de jouer un rôle dominateur dans le monde. La dernière guerre a été marquée par des crimes et des massacres tels qu’il faut remonter jusqu’à l’invasion des Mongols, au XIIIe siècle, pour trouver quelque chose d’approchant – et tels aussi que l’histoire de l’humanité n’en avait encore jamais connu jusqu’alors.
Le premier pas vers la création de la famille européenne doit consister à faire de la France et de l’Allemagne des partenaires. Seul, ce moyen peut permettre à la France de reprendre la conduite de l’Europe. On ne peut pas s’imaginer une renaissance de l’Europe sans une France intellectuellement grande et une Allemagne intellectuellement grande.
Bonus 1 : Texte intégral de la Déclaration de Guerre de la France à l’Allemagne.
Le 3 septembre 1939, le Président du Conseil Édouard Daladier, avec l’accord du président de la république française Albert Lebrun, déclare la guerre à l’Allemagne lors de son Appel à la Nation.
Françaises et Français !
Depuis le 1er septembre au lever du jour, la Pologne est victime de la plus brutale et de la plus cynique des agressions. Ses frontières ont été violées. Ses villes sont bombardées. Son armée résiste héroïquement à l’envahisseur.
La responsabilité du sang répandu retombe entièrement sur le gouvernement hitlérien. Le sort de la paix était dans les mains de Hitler. Il a voulu la guerre.
La France et l’Angleterre ont multiplié leurs efforts pour sauver la paix. Elles ont fait ce matin encore une pressante intervention à Berlin pour adresser au gouvernement allemand un dernier appel à la raison et lui demander l’arrêt des hostilités et l’ouverture de négociations pacifiques.
L’Allemagne nous a opposé un refus. Elle avait déjà refusé de répondre à tous les hommes de cœur dont la voix s’était élevée ces temps derniers en faveur de la paix du monde.
Elle veut donc la destruction de la Pologne, afin de pouvoir assurer avec rapidité sa domination sur l’Europe et asservir la France.
En nous dressant contre la plus effroyable des tyrannies, en faisant honneur à notre parole, nous luttons pour défendre notre terre, nos foyers, nos libertés.
J’ai conscience d’avoir travaillé sans trêve ni répit contre la guerre jusqu’à la dernière minute.
Je salue avec émotion et avec tendresse nos jeunes soldats, qui vont accomplir maintenant le devoir sacré que nous avons nous-même accompli. Ils peuvent avoir confiance dans leurs chefs, dignes de ceux qui ont déjà mené la France à la victoire.
La cause de la France se confond avec celle de la Justice. Elle est celle de toutes les nations pacifiques et libres. Elle sera victorieuse.
Français et Françaises !
Nous faisons la guerre parce qu’on nous l’a imposée. Chacun de nous est à son poste, sur le sol de France, sur cette terre de liberté où le respect de la dignité humaine trouve un de ses derniers refuges. Vous associerez tous vos efforts, dans un profond sentiment d’union et de fraternité, pour le salut de la Patrie.
Vive la France !
Bonus 2 : Texte intégral de l’Appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle.
L’appel du 18 juin 1940 est le discours prononcé à la radio de Londres par le Général de Gaulle pour appeler à la résistance contre l’Allemagne nazie, après que le Maréchal Pétain, Président du Conseil, ait reconnu la défaite de la France.
Il est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française.
Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l’ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-
elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n’est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu’il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.
Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres.
Depuis la date du 4 octobre 1958, la Cinquième République – VeRépublique – est le régime politique républicain de la France.
Vous cherchez un court résuméde la Cinquième République, de sa création en 1958 à nos jours ? Vous voulez en connaitre les causes, les dates clés, ses institutions ?
Vous voulez apprendre et retenir les dates clés de la cinquième république, de sa création à nos jours ?
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Nous avons sélectionné des méthodes particulièrement efficaces pour vous aider à vous souvenir des dates des principaux événements de l’Histoire de la Cinquième République.
Les événements marquants de la Cinquième République.
Les dates clés de la cinquième république.
Comment mémoriser les dates clés de la cinquième république.
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Origines et causes.
Née en 1958, la Cinquième République est le régime politique républicain actuellement en vigueur en France.
Elle succède à la Quatrième République, marquée par l’instabilité gouvernementale et les problèmes de colonisation.
En pleine guerre d’Algérie, après la tentative de coup d’État du 13 mai 1958 à Alger d’une partie de l’armée qui voulait imposer le maintien de l’Algérie Française au sein de la république, le président de la républiqueRené Coty fait appel au Général de Gaulle et le nomme président du Conseil le 01 juin 1958 pour préparer une nouvelle constitution.
En 1954, la France perd la guerre d’Indochine après 8 ans de conflit.
C’est le début de la décolonisation.
En 1956, le Maroc et la Tunisie deviennent indépendantes.
En Algérie, les liens avec la France sont plus forts, avec une communauté française importante. La guerre éclate en 1954 et entraine la Quatrième République dans la crise institutionnelle.
Le scrutin proportionnel aux élections législatives multiplie les partis politiques et fragilise toute majorité dans l’assemblée. Les partis tentent de s’allier pour gouverner.
Un grand nombre de gouvernements vont se succéder.
La faiblesse du pouvoir exécutif va l’empêcher de résoudre les crises liées à la décolonisation et entrainer une crise de régime lors de la guerre d’Algérie.
Le retour au pouvoir du Général de Gaulle.
La France a besoin d’une autorité morale pour restaurer le pouvoir de l’État.
Nommé président du Conseil, le Général de Gaulle, qui apparait comme le seul capable de rétablir l’ordre, revient au pouvoir pour former un nouveau gouvernement.
Il constitue un gouvernement d’union nationale, obtient le pouvoir de gouverner par ordonnance – il n’a pas besoin de l’autorisation de l’assemblée – pour régler le conflit algérien et de préparer une nouvelle constitution.
La Cinquième République est le régime politique actuel.
Nommé Président du Conseil le 1er juin 1958, suite à la tentative de coup d’État du 13 mai 1958, le général de Gaulle prépare une nouvelle constitution.
Elle a pour objectif de mettre un terme à l’instabilité gouvernementale et au risque de coup d’État militaire.
Adoptée par référendum le 28 septembre 1958, la Constitution française est promulguée le 4 octobre 1958 et la Cinquième République proclamée.
La Cinquième République est un régime semi-présidentiel.
Il renforce le pouvoir du président de la république, élu au suffrage universel direct instaurée par référendum le 28 octobre 1962 et par l’alignement à cinq ans de la durée du mandat présidentiel sur celui de l’Assemblée nationale depuis l’élection du 5 mai 2002.
Le Président de la République nomme le premier ministre (chef du gouvernement), peut dissoudre l’Assemblée Nationale et dispose d’un domaine réservé sur la politique étrangère.
Le Parlement est constitué de l’Assemblée Nationale et du Sénat. Il débat, amende et vote les lois, dont certaines peuvent être à son initiative.
L’Assemblée Nationale peut renverser le gouvernement en votant une motion de censure. Toutefois le président de la république peut refuser la démission du gouvernement et dissoudre l’Assemblée Nationale.
Les députés de l’Assemblée Nationale sont élus pour cinq ans au suffrage universel direct, lors d’un scrutin majoritaire à deux tours.
Les sénateurs sont élus pour six ans au suffrage indirect par les Grands Électeurs (députés, conseillers généraux, conseillers régionaux, délégués des conseils municipaux). Le Sénat est renouvelé pour moitié tous les trois ans.
Le Conseil constitutionnel assure contrôle de conformité de la loi à la Constitution et veille à la régularité des élections nationales et référendums.
Actuellement en vigueur, la constitution de la cinquième république a permis jusqu’à aujourd’hui de :
Surmonter les crises politiques et sociales.
L’alternance politique.
La cohabitation entre un président de la république et un premier ministre appartenant à des partis politiques opposés.
Après la Troisième République, c’est le régime républicain français ayant connu la plus grande longévité.
Les événements marquants de la Cinquième République.
Les premières années de la VeRépublique sont marquées par la fin de la Guerre d’Algérie en 1962 et l’indépendance des Colonies Françaises en Afrique, entre 1958 et 1960.
La révolte étudiante et la contestation politique, sociale et culturelle de mai-juin 1968.
L’élection de François Mitterrand à la Présidence de la République le 10 mai 1981, mettant fin à 23 années de pouvoir de la Droite et permettant l’alternance politique au bénéfice de la Gauche.
La construction européenne se poursuit – depuis le Traité de Rome du 25 mars 1957 qui créait la Communauté économique européenne – avec notamment la création de l’Union Européenne le 1er novembre 1993, suite à la signature du Traité de Maastricht le 7 février 1992.
Après une première vague d’attentats en 1995 et la proclamation du « califat » de l’État islamique, le 29 juin 2014, la France est touché par une série d’attentats islamistes (attentats contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, etc).
13 mai 1958 : coup d’État du 13 mai, appelé également Putsch d’Alger. En pleine guerre d’Algérie, la rébellion avait pour but de conserver l’Algérie dans la France. Le Coup d’État du 13 mai 1958 à Alger entrainera le retour du général de Gaulle et la fin de la IVe République.
28 septembre 1958 : Naissance de la Cinquième République. La Constitution de la VeRépublique est approuvée par référendum avec 82,6% de oui. Elle sera promulguée le 4 octobre 1958 et la VeRépublique proclamée le lendemain.
21 décembre 1958 : Charles de Gaulle est élu président de la République par un collège de plus de 80 000 grands électeurs. Il prend ses fonctions de président de la République le
1er janvier 1960 : Entrée en vigueur du nouveau franc, appelé également « franc lourd ». Tous les prix sont divisés par 100. 1 Nouveau Franc correspond à 100 anciens francs.
13 février 1960 : Première bombe atomique française.
18 mars 1962 : Signature des accords d’Évian mettant fin à la guerre d’Algérie et reconnaissant l’indépendance de l’Algérie. Ils seront suivi le 1er juillet 1962 par le référendum d’autodétermination de l’Algérie. L’Algérie devient indépendante le 5 juillet 1962.
28 octobre 1962 : Approbation par référendum de l’élection du président de la République au suffrage universel direct.
7 mars 1966 : La France quitte l’OTAN, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Le général de Gaulle veut garder son indépendance en matière de politique étrangère et doter la France d’une politique de défense indépendante.
24 juillet 1967 : « Vive le Québec libre ». Le président de la République Charles de Gaulle, en visite officielle au Québec, déclare à la fin de son discours à Montréal « Vive Montréal ! Vive le Québec! Vive le Québec libre! Vive le Canada français! Vive la France! ». Ce discours déclenche une grave crise politique entre la France et le Canada car il rappelle la citation du général de Gaulle « Vive la France libre dans l’honneur et dans l’indépendance ! » qui terminait l’appel du 22 juin 1940 à la Résistance à l’occupation allemande et au régime de Vichy.
13 mai 1968 : Grande manifestation contre Charles de Gaulle lors des événements de « mai 1968« . Le mouvement étudiant s’amplifie; les syndicats ouvriers déclenchent la plus grande grève générale du XXe siècle et manifestent avec les étudiants. Les manifestants dénoncent la société de consommation et le chômage associé au système capitaliste.
28 avril 1969 : Le président de la République Charles de Gaulle démissionne après l’échec de du référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat.
19 octobre 1973 : Premier choc pétrolier, suite à la demande très forte des pays industriels et au déclenchement de la Guerre du Kippour (guerre israélo-arabe) le 6 octobre 1973. Le 19 octobre 1973, l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) augmente de 70% le prix du baril de brut.
5 juillet 1974 : L’âge légal de la majorité civile passe de 21 à 18 ans. La loi n° 74-631 du 5 juillet 1974 fixe à dix-huit ans l’âge de la majorité. Depuis les événements de mai 68, l’âge légal était considéré comme trop tardif.
19 décembre 1974 : Adoption de la loi Veil qui autorise l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
27 mars 1979 : Début du deuxième choc pétrolier suite à la révolution iranienne et au contexte géopolitique tendu dans la région vont entrainer une baisse de la production mondiale de pétrole et conduire l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a augmenter les prix du brut.
10 mai 1981 : François Mitterrand (Parti socialiste) est élu président de la République. C’est la première fois qu’un président de gauche accède au pouvoir sous la Cinquième République. Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la République est battu au second tour des élections présidentielles.
18 septembre 1981 : Abolition de la peine de mort par l’Assemblée nationale. Le projet est défendue par le garde des sceaux, ministre de la Justice, Robert Badinter, au nom du Gouvernement.
13 janvier 1982 : Instauration de lasemaine de 39 heures de travail et une cinquième semaine de congés payés.
26 mars 1982 : Abaissement de l’âge de la retraite à 60 ans.
19 mars 1986 : Première cohabitation. La droite remporte les élections législatives. Jacques Chirac (RPR) est nommé Premier ministre. C’est la première cohabitation en France sous la cinquième république.
6 novembre 1988 : Référendum sur l’autodétermination en Nouvelle-Calédonie. Il fait suite aux tensions des années 80 et à l’assaut sanglant de la grotte d’Ouvéa, le 5 mai 1988 lors de la prise d’otages de gendarmes par des kanaks indépendantistes du FLNKS. Le 5 mai 1998, 10 ans après le drame d’Ouvéa, la signature de l’accord de Nouméa, instaure en Nouvelle-Calédonie un processus de décolonisation sur vingt ans. La date du référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie est fixée au 4 novembre 2018.
1er Janvier 1989 : Création du RMI (revenu minimal d’insertion) par la loi 88-1088.
20 septembre 1992 : Référendum français sur le Traité de Maastricht. Il autorise le président de la République à ratifier le traité sur l’Union Européenne.
28 mars 1993 : Deuxième cohabitation. La droite remporte la majorité aux élections législatives. Édouard Balladur (RPR) au poste de Premier ministre. C’est la deuxième cohabitation en France sous la VeRépublique.
1er novembre 1993 : Création de l’Union Européenne suite à la signature le 7 février 1992 du Traité de Maastricht.
21 avril 1997 : Le président Jacques Chirac décide de dissoudre l’Assemblée nationale. La majorité parlementaire bien que très importante est divisée. Le président de la République souhaite une majorité forte et parlant d’une seule voix pour défendre les intérêts de la France. Les élections législatives ont lieu les 25 mai et 1er juin et donnent la majorité à la gauche. La troisième cohabitation en France sous la VeRépublique s’installe pour cinq ans avec la nomination de Lionel Jospin (PS) au poste de Premier ministre.
13 octobre 1999 : L’Assemblée nationale adopte la loi no 99-944 sur le Pacs (pacte civil de solidarité). La loi sur le Pacs est promulguée le 15 novembre 1999.
6 juin 2000 : Loi sur la parité. La loi n° 2000-493 tendant à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives est votée le 6 juin 2000. Les partis politiques doivent présenter un nombre égal d’hommes et de femmes aux élections régionales, municipales, sénatoriales et européennes.
24 septembre 2000 : Référendum sur le quinquennat présidentiel. La durée du mandat présidentiel passe de sept à cinq ans.
7 octobre 2001 : Début de la Guerre d’Afghanistan. En représailles aux attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, perpétrés par l’organisation terroriste islamiste Al-Qaïda, les forces américaines et britanniques commencent l’opération « liberté immuable », contre le régime des Talibans en Afghanistan. Le 21 novembre 2001, La France envoie le porte-avions Charles de Gaulle pour soutenir les opérations de l’OTAN en Afghanistan.
1er janvier 2002 : Entrée en vigueur de l’Euro. L’Euro devient la monnaie unique de la France. Elle est la monnaie commune à de dix-neuf pays membres de l’Union européenne qui forment la zone euro. Un euro vaut 6,559 57 francs.
1er janvier 2002 : Suppression effective du service national – service militaire. Le décret du 27 juin 2001 n° 2001-550 relatif à la libération anticipée des appelés du service militaire est signé met fin à la conscription. Le service national est suspendu le 01 janvier 2002 et remplacé par un « parcours citoyen ».
4 décembre 2008 : plan de relance économique de la France. Lors du discours de Douai, le président de la République Nicolas Sarkozy annonce un plan de relance de l’économie de 26 milliards d’euros pour faire face à la crise économique mondiale, liée à la crise bancaire et financière de l’automne 2008, suite à la crise des subprimes (prêts hypothécaires à risques) de l’été 2007. Le plan de relance donne la priorité à l’investissement.
17 mai 2013 : Mariage pour tous. La loi n° 2013-404 du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe est promulguée. La France autorise le mariage homosexuel.
7 janvier 2015 : Attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo. C’est le début d’une série d’attentats islamistes.
14 mai 2017 : Emmanuel Macron est élu président de la République. Élu à l’âge de 39 ans, Emmanuel Macron devient le plus jeune président de la République française.
24 janvier 2020 : Début de la pandémie de Covid-19 en France, maladie à coronavirus 2019, une maladie infectieuse apparue en Chine fin 2019. Elle entrainera une surmortalité de 33% en mars et avril 2020, des mesures de confinement et une crise économique et sociale.
24 avril 2022 : Emmanuel Macron est rééluprésident de la République. Il est le premier président de la Ve République à être réélu au suffrage universel hors période de cohabitation.
Comment mémoriser les dates clés de la cinquième république.
La Cinquième République est le régime politique actuellement en vigueur en France.
Retenir les dates clés de la VeRépublique est un moyen efficace de situer les principaux événements de la période actuelle de l’Histoire de France.
Pour retenir plus facilement les événements à mémoriser, nous allons classer les dates par année, mois et jour.
Nous classerons les mois de 1 à 12 et les jours de 01 à 31.
Nous allons rattacher l’année, le mois, le jour, l’évènement à un objet ou un personnage et former une image mentale et créer une histoire.
Le cerveau adore les histoires. Il fonctionne par association. Associer, c’est créer des liens entre des objets, des personnages, des émotions, etc. Plus les liens seront forts et plus il sera facile de se souvenir.
C’est cette histoire que nous venons de créer que nous allons apprendre. Nous allons retenir ainsi facilement et à long terme la date et l’événement.
Comme il n’y a pas d’ambiguïté dans les dates à retenir, nous n’utiliserons que la table de rappel du grand système pour associer l’année, le mois et le jour à des images.
Exemple de mémorisation des dates de la Cinquième République.
13 mai 1958 : Putsch d’Alger.
La table de rappel du grand système associe le nombre 19 à une taupe et le nombre 58 à une louve. Nous allons donc associer l’année 1958 à unetaupe (19) et à une louve (58).
Le mois de mai est le cinquième mois de l’année. Le lion est le code associé au chiffre 5.
Nous allons associer le jour – 13 – à un diamant.
Pour l’évènement, nous associerons le Putsch d’Alger à un punch; le mot punch ayant une consonance proche du mot Putsch.
Il nous reste à créer une petite histoire en prenant les images dans l’ordre, c’est à dire :
13 mai 1958 : taupe, louve, lion, diamant, punch.
Par exemple, « une taupe saute sur le dos d’une louve puis sur celui d’un lion et essaie de récupérer le diamant qui était tombé dans un verre de punch. »
Si voulez associer l’année 1958 à un seul mot, vous pouvez utiliser comme mnémonique le chanteur Topaloff, en s’appuyant sur la méthode des articulations chiffrées – la table de rappel ou grand système est une extension de la méthode des articulations chiffrées.
T correspond au chiffre 1.
P correspond au chiffre 9.
L correspond au chiffre 5.
F correspond au chiffre 8.
Il nous reste à créer une petite histoire en prenant les images dans l’ordre, c’est à dire :
13 mai 1958 : Topaloff, lion, diamant, punch.
Par exemple, « Le chanteur Topaloff chevauche un lion et tient dans sa main un verre de punch dans lequel se trouve un diamant. »
Imaginez l’histoire qui vous passe par la tête. Plus elle vous marquera et plus elle sera facile à se souvenir.
Procédez de même pour les autres dates clés de la Cinquième République.
Table de mémorisation des dates de la Cinquième République.
Pour chaque date à retenir, construisez une histoire facile à retenir pour vous en utilisant la technique que nous venons de voir.
A titre d’exemple, vous pouvez utiliser les associations suivantes :
13 mai 1958 : Putsch d’Alger.
13 mai 1958 : taupe, louve, lion, diamant, punch.
28 septembre 1958 : Naissance de la Cinquième République.
28 septembre 1958 : taupe, louve, pied, nef, bébé.
07 mai 1995 : taupe, pelle, lion, sac, Chiron (centaure dans la mythologie grecque).
21 avril 1997 : Dissolution de l’Assemblée nationale.
21 avril 1997 : taupe, bague, roi, natte, palais Bourbon – bâtiment qui abrite l’Assemblée nationale – en train de se dissoudre (dans un verre, par exemple).
13 octobre 1999 : Pacs.
13 octobre 1999 : taupe, papa, tasse, diamant, « mariés » au tribunal.
6 juin 2000 : Loi sur la parité.
06 juin 2000 : noce, ciseau, chat, singe, balance (à l’équilibre avec un homme et une femme).
24 septembre 2000 : Référendum sur le quinquennat présidentiel.
24 septembre 2000 : noce, ciseau, pied, noir, urne électorale et sphinx (associé au quinquennat, au chiffre 5 dans la table de rappel des chiffres-sons).
7 octobre 2001 : Début de la Guerre d’Afghanistan.
07 octobre 2001 : noce, assiette, tasse, sac, mosquée en feu (la mosquée est un des symboles du drapeau afghan).
1er janvier 2002 : Entrée en vigueur de l’Euro.
01 janvier 2002 : noce, cygne, toit, assiette, (pièce de 1) euro.
1er janvier 2002 : Suppression effective du service national.
01 janvier 2002 : noce, cygne, toit, assiette, (soldat qui rend son) paquetage militaire.
Si vous voulez associer le nombre 20 à une autre image que la noce, vous pouvez par exemple associer 20 à la ville de Nice.
7 janvier 2015 : Attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo.
07 janvier 2015 : noce, étoile, toit, sac, tour Eiffel, noire, dans un cercle, noir (symbole de la solidarité autour des parisiens, après les attentats).