Résumé de l’impact à la fin de la Guerre de 39-45 et des conséquences majeures du conflit international sur le plan humain, matériel, politique, économique et financier, militaire, scientifique et technologique et environnemental.
Conflit le plus meurtrier de l’histoire de l’Humanité, la Seconde Guerre Mondiale va consacrer le déclin de l’Europe et la suprématie de deux superpuissances, les États-Unis et l’URSS qui vont se partager le monde en zones d’influence.
La Deuxième Guerre Mondiale s’est conclue par l’invasion de l’Allemagne par les Alliés en Europe et par l’invasion de la Mandchourie par l’URSS et le largage de bombes atomiques sur le Japon par les États-Unis.
La Seconde Guerre Mondiale va entrainer des bouleversements internationaux importants ( guerre froide entre les États-Unis et Union soviétique, décolonisation, projet de construction européenne, etc.).
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Quelles sont les dates clés de sa vie, de son ascension au pouvoir ?
Quels sont les faits marquants d’Hitler qui ont eu une influence sur l’Histoire de l’Allemagne et du Monde ?
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Le ‘ Jour-J’, appelé ‘ D-Day’ en anglais, désigne le 6 juin 1944, jour du débarquement allié en Normandie pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Ce qu’il faut retenir pour apprendre l’essentiel sur le débarquement en Normandie des Alliés : résumé, causes, conséquences, bilan, moyens mnémotechniques.
Quelles sont les conséquences du débarquement des forces Alliées en Normandie ?
Comment mémoriser les noms des plages du débarquement et qui a débarqué sur chacune des plages ?
Pourquoi le 6 juin 1944 a-t-il été appelé le » jour le plus long » ?
Qui a appelé le 6 juin 1944 le « jour le plus long » ?
Pourquoi la France commémore le débarquement allié du 6 juin 1944 en Normandie ?
6 juin 1944 : D-Day en Normandie. Les forces Alliées commandées par le général américain David Dwight Eisenhowerdébarquent en Normandie sur les plages de la Manche et du Calvados, afin de libérer la France occupée par l’Allemagne nazie d’Hitler.
Le D-Day ( Jour J en français) est la plus grande opération aéronavale de l’Histoire.
Le D-Day va permettre aux Alliés de libérer l’Europe occidentale et accélérer la défaite de l’Allemagne nazie.
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Comment s’est déroulé le Débarquement de Normandie ?
Sur quelles plages a eu lieu le débarquement de Normandie ?
Quel est le bilan du Jour J (D-Day) ?
Quelles sont les conséquences du Débarquement de Normandie ?
Pourquoi la France commémore le débarquement allié du 6 juin 1944 en Normandie ?
Bonus 1 : Pourquoi le D-Day a été surnommé » Le jour le plus long » ?
Bonus 2 : Mémoriser les plages du Débarquement de Normandie.
Technique de mémorisation 1 : les images support.
Technique de mémorisation 2 : la phrase mnémotechnique.
A découvrir aussi.
Définition : Qu’est-ce que le Débarquement de Normandie ?
Le Débarquement de Normandie, qui a eu lieu le mardi 6 juin 1944, est l’opération aéronavaleNeptune, marquant le premier jour de la Bataille de Normandie déclenchée par les forces Alliées, commandées par le général américain David Dwight Eisenhower, contre les soldats allemands de la Wehrmacht, avec pour objectif d’établir une tête de pont côtière en Normandie.
Le débarquement en Normandie du 6 juin 1944 des Alliés, principalement américains, britanniques et canadiens, est un événement clé et tournant majeur de la Seconde Guerre Mondiale car il ouvre un deuxième front à l’Ouest de l’Europe et permet la victoire finale des Alliés sur l’Allemagne nazie d’Adolf Hitler.
Le D-Day (Jour J en français) désigne le 6 juin 1944, date à laquelle à commencé le débarquement en Normandie.
L’opération Neptune est la première étape de l’opération Overland.
L’opération Overland – nom de code de la bataille de Normandie – a pour objectif de libérer la France occupée par l’Allemagne nazie et d’ouvrir un nouveau front à l’Ouest de l’Europe pour accélérer la défaite du IIIe Reich.
Le 6 juin 1944, une immense armada des Alliés, composée de navires de guerre et de commerce, et des péniches de débarquement, soutenue par une importante flotte aérienne , prend par surprise les défenses allemandes et débarque sur les plages de Normandie entre l’embouchure de l’Orne, la rivière qui traverse Caen, et l’embouchure de la Vire, la rivière qui traverse Saint-Lô, une armée composée principalement de soldats américains, britanniques et canadiens.
Malgré la forte résistance allemande et les défenses côtières du mur de l’Atlantique, les Alliés réussissent à constituer des têtes de pont, à s’y maintenir, permettant aux moyens humains et matériels de débarquer rapidement.
Depuis l’invasion de l’Union Soviétique par l’armée allemande le 22 juin 1941, Joseph Staline demande aux Alliés d’ouvrir un second front en Europe pour réduire la pression allemande sur le front de l’Est.
Les bombardiers américains sont basés en Angleterre. Afin de tenir compte des moyens de débarquement et du rayon d’action d’action des avions de chasse, le débarquement doit avoir lieu soit dans le Pas-de-Calais, soit en Normandie.
Le Pas-de Calais semble la solution la plus évidente, offrant une traversée de la Manche plus courte que la Normandie. La ville de Douvres en Angleterre est à seulement 42 km à vol d’oiseau de la ville de Calais en France.
Mais les allemands le savent et s’attendent à un débarquement dans le Pas-de-calais.
Adolf Hitler envisage un débarquement anglo-américain à l’Ouest et ordonne le 23 mars 1942, par la directive de guerre n°40 de renforcer les côtes des pays occupés ou annexés.
Le système de fortification côtière mis en place le IIIe Reich s’appelle le Mur de l’Atlantique.
Les fortifications les plus importantes se trouvent à Calais et la Wehrmacht y a placé ses meilleures troupes.
Les Alliés vont choisir de débarquer en Normandie car les plages, plus vastes, sont moins défendues que dans le Pas-de-calais et permettrons de débarquer les soldats et le matériel.
Le Jour J (D-Day) : pourquoi la date du 6 juin 1944 ?
Pour que le débarquement de Normandie puisse avoir lieu, les Alliés doivent acquérir la supériorité navale et aérienne.
A partir de 1943, les Alliés prennent le dessus sur la marine allemande, au cours de la Bataille de l’Atlantique.
Durant la semaine du 20 au 25 février 1944, les américains lancent l’opération Argument – appelée également » Big Week » (la Grosse semaine) – pour obtenir la suprématie aérienne en en lançant des attaques massives sur l’industrie aéronautique allemande.
L’aviation de chasse allemande est battue et la capacité de production aéronautique du IIIe Reich fortement réduite.
l’aviation alliée a besoin d’un début de nuit sans lune
Pour que les parachutistes ne soient pas repérés par les allemands.
Pour bombarder des cibles précises avant que le débarquement ait lieu.
La marée doit être montante et à mi-hauteur en début de matinée.
Les navires alliés vont se heurter aux défenses allemandes si la marée est trop haute.
Les soldats alliés resteront trop longtemps à découvert si la marée était trop basse.
Le 5 juin 1944, la tempête ne permet pas le débarquement.
Comme la météo prévoie une accalmie le 6 juin 1944 et bien que les conditions météorologiques ne soient pas idéales, le général allié américain David Dwight Eisenhower choisie la date du 6 juin 1944 pour le débarquement de Normandie afin d’éviter que des fuites de l’opération parviennent à l’ennemi et pour maintenir le moral des soldats alliés.
D’autres nationalités ont participé au débarquement
Australie.
Forces belges libres.
Armée française de libération.
Armée néerlandaise libre.
Armée polonaise de l’Ouest.
Forces tchécoslovaques libres.
Nouvelle-Zélande.
Comment s’est déroulé le Débarquement de Normandie ?
Pour détourner l’attention des allemands de la Normandie, les alliés ont mis en place l’opération Fortitude.
Le but est de faire croire aux allemands que le débarquement aura lieu ailleurs (en Norvège ou dans le Pas-de-calais).
Le 5 juin 1944, pour faire croire aux allemands que le débarquement aura lieu dans le Pas-de-calais, les bombardements s’intensifient sur la côte d’Opale et des navires et des avions se dirigent vers Dieppe.
Les généraux allemands tombent dans le piège. Perturbés par les rapports contradictoires qu’ils reçoivent de Normandie et du Pas-de-Calais dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, Ils sont persuadés que le débarquement aura lieu dans le Pas-de-calais et que le débarquement en Normandie est une diversion. Ils gardent un nombre important de troupes dans le Pas-de-calais, en prévision d’une attaque des Alliés.
5 juin 1944, à 21h15, Radio Londres, installée à la BBC, après les premières mesures de la 5ème symphonie de Beethoven – qui correspondent en Morse à la lettre « V » comme Victoire – annonçant les messages pour la Résistance, envoie le message codé annonçant le début des opérations de débarquement en Normandie. inspiré des deux premiers vers du poème de Paul Verlaine « Chanson d’automne »
Les français parlent aux français. Veuillez écoutez tout d’abord quelques messages personnels.
« Les sanglots longs des violons de l’automne, je répète, les sanglots longs des violons de l’automne, blessent mon cœur d’une langueur monotone, je répète blessent mon cœur d’une langueur monotone»
Le verbe « blessent» remplace le verbe « bercent» du poème original de Verlaine.
Le 6 juin 1944, entre minuit et 5h00 du matin, des milliers de tonnes de bombes sont lâchées par les avions alliés sur les fortifications côtières et des milliers de parachutistes sont largués pour préparer le débarquement. L’opération aéroportée a pour objectifs de s’emparer des ponts et des carrefours routiers et de désorganiser les troupes allemandes.
Le 6 juin 1944, à partir de 5H00 du matin, le débarquement allié commence.
Les navires et avions alliés bombardent à nouveau les fortifications côtières.
Vers 6h30, les premiers soldats alliés débarquent sur les plages normandes.
Les Américains débarquent sur les plages de l »Utah » et « Omaha », les troupes anglaises et canadiennes sur les plages de « Gold », « Juno » et « Sword ».
Les troupes alliés progressent difficilement, sous le feu des soldats allemands de la Wehrmacht qui tirent depuis les blockhaus, en particulier à Omaha Beach.
Pendant ce temps, le Jour J, la Résistance
Sabote les voies de chemin de fer.
Abattent des arbres sur les routes.
Coupe des lignes téléphoniques pour paralyser les communications allemandes.
Les actions des résistants ont pour objectifs de ralentir l’arrivée de renforts allemands vers les plages de Normandie.
En fin de journée, les Alliés ont réussi à débarquer et établir une tête de pont sur la côte normande.
La bataille suprême est engagée ! Après tant de combats, de fureurs, de douleurs, voici venu le choc décisif, le choc tant espéré. Bien entendu, c’est la bataille de France et c’est la bataille de la France !
Le 14 juin 1944, le général de Gaulle, président du gouvernement provisoire de la République française, débarque en France à Juno Beach, sur la plage de Courseulles-sur-Mer, dans le département du Calvados.
Sur quelles plages a eu lieu le Débarquement de Normandie ?
Le 6 juin 1944, le Jour J (D-Day), dans le froid et au milieu d’une mer déchaînée, les 177 marins français du commando Kieffer et plus de 200 000 soldats Alliés débarquent sur 5 plages de la Manche et du Calvados, en Normandie : Utah dans le département de la Manche, Omaha, Gold, Juno et Sword dans le département du Calvados.
Utah Beach.
Utah Beach est la plage située la plus à l’Ouest des 5 plages du débarquement de Normandie.
Utah Beach est la seule plage du débarquement située dans le département de la Manche, sur la côte du Cotentin, à l’Ouest de l’estuaire du fleuve côtier de la Vire.
Utah Beach a été choisie par les Alliés
Proximité de Cherbourg, seul port en eaux profondes capable d’assurer le ravitaillement nécessaire aux Alliés pour la Bataille de Normandie.
Solution de repli si l’opération Neptune tourne mal sur les 4 plages du Calvados.
Fortifications allemandes moindres car jugé peu propice à un débarquement du fait de la présence de zones marécageuses.
Le 6 juin 1944, à 6h30 du matin, la première vague d’assaut des troupes américainesdébarque sur la plage d’Utah Beach.
Une tête de pont est établie de Sainte-Mère-Église à Sainte-Marie-du-Pont, zone stratégique le long de la route reliant Cherbourg à Paris, au croisement de 5 départementales, afin d’éviter que les renforts allemands atteignent Cherbourg.
Omaha Beach.
Omaha Beach, dans le Calvados, est situé à environ 12 kilomètres à l’Est d’Utah Beach.
Le 6 juin 1944, à 6h30 du matin, les soldats américains débarquent à Omaha Beach sous un feu allemand nourri, sur une plage parsemée d’obstacles anti-débarquement.
Des 5 plages du Débarquement de Normandie, Omaha Beach est celle où les Alliés, victorieux malgré tout, perdirent le plus de soldats.
Omaha Beach sera surnommée « bloody Omaha » ou « the Beach of blood ».
Gold Beach.
Gold Beach, dans le Calvados, est située à environ 24 kilomètres à l’Est d’Omaha Beach.
Le 6 juin 1944, à 7h25 du matin, les soldats britanniques débarquent à Gold Beach.
La ville de Bayeux, sous-préfecture du Calvados sera libérée, la commune d’Arromanches sera transformée en port artificiel (le port Mulberry) pour approvisionner les Alliés et la jonction effectuée avec les américains à Port-en-Bessin.
Juno Beach.
Juno Beach, dans le Calvados, est située à 1,5 kilomètres à l’est de Gold Beach.
Le 6 juin 1944, à 7h55 du matin, les Alliés canadien, britanniques, sous commandement canadien, débarquent à Juno Beach, après avoir été retardés par le mauvais temps et la mer houleuse.
Ce retard va permettre aux allemands de s’organiser et de renforcer les défenses côtières.
Malgré une forte résistance allemande, les Alliés parviennent à établir une tête de pont.
Sword Beach.
Sword Beach, située dans le Calvados, est la plage située la plus à l’Est des 5 plages du débarquement de Normandie.
Le 6 juin 1944, à 7h30 du matin, les soldats britanniques débarquent à Sword Beach.
Malgré les bombardements des navires et avions alliés pendant la nuit, les combats sont difficiles.
Au soir du 6 juin 1944, les Alliés disposent d’un tête de pont à l’ouest de l’Orne.
Les soldats alliés feront le lendemain matin la jonction avec les forces canadiennes et britanniques débarquées à Juno Beach.
Sword Beach est la seule des 5 plages du débarquement de Normandie où débarquent des soldats français. Ce sont 177 fusiliers marins français du commando Kieffer.
Quel est le bilan du Jour J (D-Day) ?
Le Jour J (D-Day) les Alliés ont remporté la victoire lors du débarquement sur les plages de Normandie.
Les Alliés ont réussi à prendre pied sur les cinq plages du débarquement.
Toutefois, les Alliés n’ont pas réussi à atteindre un des objectifs du Jour J (D-Day) : libérer Caen.
La ville de Caen ne sera libérée que le 19 juillet 1944.
Les Alliés ont réussi à établir une solide tête de pont en Normandie, profitant de la surprise de l’armée allemande qui croyait que le débarquement en Normandie était une manœuvre de diversion et que le vraie débarquement aurait lieu dans le Pas-de-calais.
L’opération Neptune – nom de code du débarquement Allié en Normandie – ne se limite pas au débarquement de troupes alliés (1,5 millions de soldat alliés à fin juillet 1944) sur le sol normand.
Pour assurer le ravitaillement des troupes, les Alliés construisent deux ports artificiels, appelés Mulberries, en Normandie, dans le Calvados.
Le port Mulberry A (A comme Américain), situé à Saint-Laurent-sur-Mer, dans la zone de débarquement de Omaha Beach. Il sera détruit par la tempête du 19 au 21 juin 1944. Les Alliés décideront de ne pas le reconstruire.
Le port Mulberry B (B comme Britannique), situé à Arromanches, dans la zone de débarquement de Gold Beach, construit par les anglais et les canadiens, permet de décharger du matériel lourd et le ravitaillement des troupes d’invasions alliées. Pendant les 100 jours de fonctionnement du pont artificiel d’Arromanches, seront débarqués
2,5 millions de personnes.
500 000 véhicules.
4 millions de tonnes de matériel.
Afin d’assurer leur ravitaillement en carburant, les Alliés construisent deux oléoducs sous la Manche entre l’Angleterre et les côtes normandes pour réduire leur dépendance aux navires pétroliers, en particulier en cas de mauvais temps ou d’attaques par les U-Boots ( Unterseeboot), les sous-marins allemands. Il s’agit de l’opération PLUTO (acronyme de Pipe-Line Under The Ocean). Entre le 13 et le 21 août 1944, les deux oléoducs HAIS et HAMEL sont déployés entre l’île de Wight et Querqueville, située dans le département de la Manche, à l’ouest de Cherbourg.
Conséquences à moyen terme.
Le D-Day (Jour J) du 6 juin 1944 est la première phase de la Bataille de Normandie, connue également sous le nom de code Opération Overlord.
La bataille de Normandie va durer près de 3 mois (du 6 juin 1944 au 29 août 1944) et permettre la libération de la France, conjointement avec l’opération Dragoon (débarquement de Provence des Alliés).
Le 12 septembre 1944, les armées alliées débarquées en Normandie et en Provence font la jonction à Montbard, dans le département de la Côte-d-Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
2 armées allemandes sont détruites ainsi qu’une partie des blindés du IIIe Reich. 25 divisions seront anéanties.
Le bilan matériel est lourd pour les allemands. 1 500 chars, 2 000 canons, 20 000 véhicules et plusieurs centaines d’avions sont détruits.
Les soldats allemands ne peuvent s’appuyer sur aucune ligne de défense efficace en France lors de leur retraite.
Conséquences à long terme.
Grâce au débarquement de Normandie du 6 juin 1944, les Alliés ont ouvert un front à l’Ouest de l’Europe.
Des troupes allemandes vont quitter le front russe, à l’Est, pour venir en renfort contre les troupes alliées débarquées en Normandie.
Les troupes de l’Union soviétique vont faire reculer les soldats allemands lors de la bataille de la Biélorussie – appelée également opération Bagration, entre le 22 juin 1944 et le 19 août 1944 et détruire 3 armées allemandes de la Wehrmacht.
Le débarquement de Normandie est un tournant de la Seconde Guerre mondiale.
Pourquoi la France commémore le débarquement allié du 6 juin 1944 en Normandie ?
La France commémore le jour anniversaire du débarquement allié du 6 juin 1944 en Normandie pour célébrer
Le débarquement des troupes alliées, en particulier des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et de la France libre.
Le 6 juin, jour anniversaire du débarquement en Normandie, la France rend hommage à ceux (soldats et résistants) qui ont aidé à libérer le pays de l’occupation de l’Allemagne nazie.
Le 6 juin 2019, lors du 75e anniversaire du débarquement en Normandie, 16 pays ont adopté une déclaration pour ‘ faire en sorte que les sacrifices du passé ne soient jamais vains et jamais oubliés’.
La Deuxième Guerre Mondiale a montré que la haine raciale et ethnique peut conduire à la guerre et au génocide.
Cette leçon de l’Histoire est rappelée à chaque commémoration, le jour anniversaire du débarquement en Normandie.
La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté.
Citation du poète caennais Paul Dorey, Mémorial de Caen et qui s’exprime au nom de la Normandie.
Bonus 1 : Pourquoi le D-Day a été surnommé » Le jour le plus long » ?
Le 22 avril 1944, le Generalfeldmarschall (maréchal) allemand Erwin Rommel, après avoir inspecté les fortification du mur de l’Atlantique déclare à son aide du camp Helmuth Lang.
La guerre sera gagnée ou perdue sur ces plages. Nous n’avons qu’une seule chance de repousser l’ennemi, et c’est quand il sera dans l’eau, barbotant et luttant pour venir à terre. Nos renforts n’arriveront jamais sur les lieux de l’attaque et ce serait folie que de les attendre. La Hauptkampflinie (ligne principale de résistance) sera ici. Toutes nos forces doivent se trouver le long des côtes. Croyez moi, Lang, les premières vingt-quatre heures de l’invasion seront décisives… Pour les Alliés, comme pour l’Allemagne, ce sera le jour le plus long.
Bonus 2 : Mémoriser les plages du Débarquement de Normandie.
Les cinq plages du débarquement de Normandie à retenir sont les suivantes :
Utah Beach.
Omaha Beach.
Gold Beach.
Juno Beach.
Sword Beach.
Pour mémoriser les noms des 5 plages du débarquement, nous avons plusieurs moyens mnémotechniques simples à notre disposition, comme les techniques de mémorisation suivantes :
Technique de mémorisation 1 : les images support.
Classer les informations par catégorie facilite le travail de mémorisation d’une liste de mots.
La technique de mémorisation des images support est particulièrement adaptée lorsqu’il s’agit de retenir des informations classées par catégorie dans un certain ordre.
Elle permet de mémoriser directement une liste de noms ou de mots à partir de la première image mentale que vous avez conçu.
Pour bien mémoriser une liste de noms ou mots abstraits, il faut les associer à des personnages ou des objets concrets faciles à visualiser mentalement.
Le principe de mémorisation avec la technique des images support est très efficace et facile à comprendre et à appliquer :
Prendre, comme image support, l’image associée à la liste à retenir.
Classer les informations à retenir en plusieurs catégories.
Associer chaque catégorie à une image.
Placer les images dans l’image support.
Chaque image associée à une catégorie devient, à son tour une image support.
Subdiviser chaque catégorie en plusieurs sous-catégorie.
Associer chaque sous-catégorie à une image.
Placer les images de la sous-catégorie dans la catégorie associée.
Chaque image associée à une sous-catégorie devient, à son tour une image support.
Recommencez comme précédemment jusqu’à la dernière information à classer.
Nous allons ici utiliser la méthode des images support pour retenir la liste des plages du débarquement de Normandie et quelle nationalité alliée a commandé l’assaut de la zone de débarquement.
Nous allons prendre, comme première image support, une image représentant le débarquement de Normandie.
La Normandie nous fait penser aux normands, aux vikings et à leur bateau : le drakkar.
Nous avons comme première image support un drakkar échoué sur la plage pour symboliser le débarquement de Normandie.
Nous avons vu que les Alliés ayant participé au débarquement de Normandie sont principalement des américains, des britanniques et des canadiens.
Nous allons prendre comme catégories les nationalités.
Nous pouvons utiliser les 3 premières lettres de l’alphabet pour classer les plages du débarquement en fonction des nationalités des Alliés ayant débarqué.
Les lettres de l’alphabet A, B et C correspondent aux premières lettres des nationalités.
A : Américain.
B : Britannique.
C : Canadien.
Nous allons prendre comme images support pour symboliser les américains, les britanniques et les canadiens les lettres A, B et C avec le drapeau du pays.
Lettre B avec le drapeau Britannique (le drapeau du Royaume-Uni).
Lettre C avec le drapeau Canadien.
Nous pouvons, par exemple, accrocher les lettres A, B et C au drakkar ou les imaginer comme des personnages à bord du drakkar ou sautant du drakkar sur la plage, etc. Donnez leur de la vie, des expressions. N’hésitez pas à faire appel à vos sens. A vous de laisser libre cours à votre imagination. Prenez l’image qui vous semble la plus naturelle, la plus évidente, la plus mémorable.
Il nous reste à classer, regrouper les plages de débarquement par nationalité.
Les américains ont débarqué à Utah Beach et Omaha Beach.
Les britanniques ont débarqué à Gold Beach et Sword Beach.
Les Canadiens ont débarqués à Juno Beach.
Nous allons chercher quelles images mentales associer aux plages pour retenir leurs noms.
Pour mémoriser Utah Beach, nous allons prendre comme image mnémotechnique une hutte.
Pour mémoriser Omaha Beach, nous allons prendre comme image mnémotechnique le président américain Barack Obama.
Pour mémoriser Gold Beach, nous allons prendre comme image mnémotechnique un lingot d’or; » gold » voulant dire » or » en anglais.
Pour mémoriser Sword Beach, nous allons prendre comme image mnémotechnique une épée, » sword » voulant dire » épée » en anglais.
Pour mémoriser Juno Beach, nous allons prendre comme image mnémotechnique un judoka.
Utah : hutte.
Omaha : Obama.
Gold : lingot d’or.
Sword : épée.
Juno : judoka.
Pour se souvenir que les américains ont débarqué à Utah Beach et Omaha Beach, nous allons associer la lettre A (symbolisant les américains) à une hutte et au président Obama.
Pour se souvenir que les britanniques ont débarqué à Gold Beach et Sword Beach, nous allons associer la lettre B (symbolisant les britanniques) à un lingot d’or et à une épée.
Pour se souvenir que les canadiens ont débarqués à Juno Beach, nous allons associer la lettre C (symbolisant les canadiens) à un judoka.
Pour mémoriser facilement la liste des plages du débarquement de Normandie et les nationalités, il nous reste à imaginer une histoire facile à retenir avec les différentes associations imagées.
Un drakkar s’échoue sur la plage, avec à son bord les lettres personnages A, B et C.
A saute du drakkar sur la plage, fonce vers une hutte et délivre le président Obama.
B saute à son tour du drakkar avec une épée pour s’emparer d’un coffre rempli de lingots d’or.
C met sa tenue de judoka, puis saute du drakkar pour aider A et B.
Nous venons de créer une histoire inoubliable pour retenir les plages du débarquement de Normandie et les nationalités.
Si vous êtes un apprenant kinesthésique, vous pouvez vous amuser à dessiner, colorier, fabriquer la scène ou jouer l’histoire en vous mettant dans la peau d’un des personnages. L’essentiel est de faire appel à votre mémoire kinesthésique. Essayez de bouger, ressentir, vivre l’histoire pour mieux retenir les 5 plages du débarquement.
Technique de mémorisation 2 : la phrase mnémotechnique.
Avec la phrase mnémotechnique comme moyen mnémotechnique, il s’agit de créer un phrase en utilisant des mots commençant par la première lettre du nom de chaque plage.
Par exemple, nous pouvons créer la phrase suivante :
« Un Ours Géant Joue Sur le sable » : Les premières lettres de chaque mot correspondent aux noms des cinq plages du débarquement de Normandie.
Un : Utah Beach.
Ours : Omaha Beach.
Géant : Gold Beach.
Joue : Juno Beach.
Sur : Sword Beach.
Pour renforcer la mémorisation, vous pouvez imaginer l’ours en train de jouer avec un drakkar. Le navire normand sera notre crochet mémorielle, le moyen permettant de raccrocher l’histoire racontée par la phrase mnémotechnique au débarquement de Normandie, symbolisé par le drakkar normand.
Si vous êtes un apprenant kinesthésique, vous pouvez vous amuser à mimer la scène, en jouant par exemple le rôle de l’ours. Vous pouvez également la dessiner, la colorier ou fabriquer la scène.
Le 1er septembre 1939, l’invasion de la Pologne par l’Allemagne nazie d’Adolf Hitler est considérée comme la cause principale et l’événement déclencheur de la Seconde Guerre Mondiale.
Les clauses du Traité de Versailles, crise économique, expansionnisme de l’Allemagne nazie d’Hitler et des pays de l’Axe, etc. sont à l’origine du conflit planétaire et ont entrainé l’Europe et le Monde dans la deuxième Guerre mondiale.
Les principales causes de la Seconde Guerre mondiale sont le diktat imposé par le Traité de Versailles de 1919, la crise économique de 1929, l’expansionnisme de l’Allemagne et des pays de l’Axe, la faiblesse de la Société des Nations (SDN), incapable d’éviter une nouvelle guerre mondiale.
Hitler va profiter de l’humiliation ressentie par l’Allemagne devant le diktat de Versailles et de la crise économique qui ruina le pays pour prendre le pouvoir et conquérir l’Europe.
Vous êtes en CM2, au collège ou passionné par l’histoire et vous voulez apprendre les causes de la Guerre de 39-45 qui dépassa en horreur la Guerre de 14-18 ?
Vous voulez connaître les événements qui ont conduit à la deuxième guerre mondiale ?
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La Seconde Guerre Mondiale – appelée aussi Guerre de 39-45 ou Deuxième Guerre mondiale – est la guerre totale et mondiale la plus meurtrière de l’Histoire du Monde avec plus de 60 millions de morts et qui opposa du 1er septembre 1939 au 2 septembre 1945 les Alliés, dont la France et l’Axe, dont l’Allemagne et qui fut gagnée par les Alliés.
Commencée en 1939 en Europe, après l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, le conflit s’étend en 1941 à l’URSS et aux États-Unis et touche tous les continents.
La Seconde Guerre Mondiale prend fin en 1945 avec la capitulation de l’Allemagne et du Japon, après que les États-Unis aient largué des bombes atomiques sur les villes de Hiroshima et de Nagasaki.
En 1919, après la Première Guerre Mondiale, l’Europe est ruinée. Pendant les 4 années de la Guerre de 14-18, pendant que les hommes combattent au front dans les tranchées, les femmes et les enfants font fonctionner les usines et travaillent aux champs. La guerre est totale.
A la fin de cette guerre totale, les peuples aspirent à la paix. Ils souhaitent que cette guerre soit la dernière : la » der des ders ».
Mais les dirigeants des pays Alliés, vainqueurs de la 1ère Guerre Mondiale, imposent des conditions telles, lors du Traité de paix de Versailles du 28 juin 1919, qu’elles vont entrainer les pays déçus vers une nouvelle guerre mondiale.
Le 3 mars 1918, la Russie bolchevique et les Empires Centraux signent le Traité de Brest-Litovsk après que les Empires Centraux – Allemagne, Autriche-Hongrie et Empire Ottoman – aient avancé à l’intérieur de la Russie. La Russie perd une partie de son territoire.
Le 28 juin 1919, lors du Traité de paix de Versailles, les Alliés, vainqueurs de la Première Guerre Mondiale, vont redécouper la carte de l’Europe en démantelant les Empires Centraux, vaincus lors de la Guerre de 14-18.
Deux pays, en particulier – l’Allemagne et l’Italie – vont très mal ressentir la signature du Traité de Versailles de 1919.
L’Allemagne.
Perd 15% de son territoire et son empire colonial. En particulier, la France récupère l’Alsace et la Lorraine qu’elle avait perdu en 1871.
Voit sa puissance militaire limitée.
Doit payer des indemnités considérables à la France et à la Belgique.
Perd la propriété de ses brevets.
L’opinion publique allemande considèrera le Traité de Versailles comme un diktat, c’est-à-dire comme un traité humiliant imposé par la force et sans condition par les Alliés.
Les allemands considèrent que la classe politique est à l’origine de la défaite de 1918. Cette rancœur poussera l’armée allemande à rejoindre Hitler lors de son accession au pouvoir.
L’Italie.
Bien que faisant parti des pays Alliés, vainqueurs de la Première Guerre Mondiale, l’Italie considère sa » victoire mutilée ».
Les Alliés n’ont pas respecté les promesses du Pacte de Londres envers l’Italie.
L’Italie ne reçoit pas certains territoires prévus par le Pacte de Londres comme l’Istrie et la Dalmatie.
La crise économique de 1929.
En 1929, la crise économique – appelée Grande Dépression ou Crise Économique des années 1930 – éclate et durera jusqu’à la Deuxième Guerre Mondiale.
La Guerre de 14-18 a ruiné les pays de l’Europe. Il fallut de nombreuses années pour que les pays européens redressent leur économie.
Les États-Unis, au contraire, se sont enrichis en vendant des armes, de la nourriture et en prêtant de l’argent aux pays Alliés de la 1ère Guerre Mondiale.
Mais la spéculation boursière est trop forte. Les milieux financiers s’en rendent compte et paniquent.
Le 24 octobre 1929, le krach boursier – appelé » Jeudi noir » – entraine l’effondrement des actions à la Bourse de New York.
La longueur et l’ampleur de la crise économique vont entrainer la ruine, la faillite et la fermeture de nombreuses banques et entreprises. Des millions de personnes se retrouvent au chômage et dans la misère.
Le Japon et l’Allemagne sont durement touchés.
La peur du désordre.
Dans de nombreux pays d’Europe, les ouvriers qui souffrent de la misère après la Première Guerre Mondiale, veulent suivre l’exemple de la Russie bolchevique et se révoltent.
Le 9 novembre 1918, l’empereur allemand Guillaume II abdique suite à la Révolution ouvrière de Novembre. La République allemande – appelée République de Weimar – est proclamée.
Le 21 mars 1919, la République des conseils de Hongrie, d’inspiration communiste, est proclamée, suite à la Révolution Hongroise de 1919.
L’Autriche, l’Italie et d’autres pays européens connaissent également des troubles importants.
Face à ces troubles, des pays comme l’Italie et l’Allemagne, veulent rétablir l’ordre.
En Italie, Mussolini fonde le parti nationaliste fasciste – nationaliste, autoritaire, anti-socialiste et antisyndical – dont les militants font régner la terreur contre les ouvriers et les paysans.
L’Allemagne se tourne vers le parti Nazi – parti national-socialiste – qui lui promet de sortir de la crise et de rétablir l’ordre.
La montée du totalitarisme.
La période de l’entre-deux guerres va être marquée par la montée des idéologies nationalistes et totalitaires de droite (fascisme, nazisme) et de gauche (communisme).
Suite à la Première Guerre Mondiale, la chute des Empires Centraux (Allemagne, Autriche-Hongrie, Empire ottoman), le renversement du tsar de Russie Nicolas II par les bolcheviks (communistes) et la crise économique vont favoriser l’arrivée au pouvoir des régimes totalitaires en Allemagne, en Italie et au Japon.
Le Traité de paix de Versailles du 28 juin 1919 n’a pas apporté à l’Italie tous les territoires promis.
Profitant
du mécontentement des italiens suite à leur » victoire mutilée »,
de la crise économique et sociale,
de la peur d’une révolution bolchevique italienne,
de l’instabilité gouvernementale,
Benito Mussolini crée le Parti National Fasciste en 1921 – en italien, le Partito Nazionale Fascista : PNF – et le présente comme l’unique force politique de l’Italie.
Le 31 octobre 1922, Mussolini devient Président du Conseil des ministres du Royaume d’Italie et obtient les pleins pouvoirs en matière économique et administrative afin de rétablir l’ordre.
La dictature fasciste et expansionniste se met en place.
Régime totalitaire : l’État prime. L’individu ne compte pas. Les opposants sont exilés ou assassinés.
Les Alliés imposent à l’Allemagne un paix humiliante lors du Traité de Versailles de 1919.
Devant payer une somme énorme pour rembourser les dommages causés lors de la Première Guerre Mondiale, l’Allemagne est entrainée dans la crise économique et dans une inflation galopante en 1922 – 1923.
À cause de
la crise économique de 1929 et des 6 millions de chômeurs qu’elle entraina,
des échecs de la République de Weimar qui a succédé à la monarchie,
du nationalisme engendré par le Traité de Versailles,
les allemands recherchent l’ordre pour réduire le chômage et restaurer la grandeur de l’Allemagne.
Adolf Hitler, qui veut reconquérir les territoires perdus et construire une grande Allemagne, profite de cette situation et accède au pouvoir avec son parti, le NSDAP – en allemand, Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei : NSDAP – appelé également » parti nazi ».
Hitler constitue une formation paramilitaire – appelée SA (SturmAbteilung : Sections d’Assaut) ou « Chemises brunes » – pour lutter contre les adversaires du parti nazi.
Hitler s’entoure également d’une garde personnelle – appelée SS (Schutzstaffel : Section de Sécurité ou escadron de protection) – dont les effectifs vont croître et les missions évoluer. La Schutzstaffel deviendra l’un des instruments nazis les plus meurtriers.
Les adversaires politiques du parti nazi ne parviennent pas à s’unir.
Le 13 mars 1932, Adolf Hitler obtient 30% au premier tour de l’élection présidentielle allemande mais est battu au second tour par le président sortant Paul Von Hindenburg.
Toutefois, aux élections législatives du 31 juillet 1932, le NSDAP arrive en tête avec plus de 37% des voix.
Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler est nommé légalement Chancelier du Reich – chef du gouvernement du Reich allemand – par le président du Reich Paul Von Hindenburg; un gouvernement conservateur dans lequel se trouvent deux nazis :
Wilhem Frick est nommé ministre de l’intérieur.
Hermann Göring – ministre de l’intérieur pour la Prusse – est nommé ministre sans portefeuille.
Le parti national du peuple allemand (DNVP); parti conservateur de droite.
Franz von Papen, l’ancien chancelier du Zentrum – le Zentrum est un parti catholique – et nommé vice-chancelier dans le gouvernement d’Adolf Hitler. Franz von Papen espérait faire d’Hitler une marionnette et le faire renvoyer du gouvernement pour reprendre le pouvoir.
Le 27 février 1933, l’incendie criminel du Reichtag, siège du parlement allemand à Berlin, sert de prétexte àHitler pour suspendre les libertés individuelles et pour éliminer les opposants politiques, en particulier les députés communistes.
C’est un signe de Dieu, Herr Vice-Chancelier ! Si ce feu, comme je le crois, est l’œuvre des communistes, nous devons écraser cette peste meurtrière d’une main de fer !
Le 5 mars 1933, le NSDAP remporte les élections législatives allemandes avec 43,9% des voix. Hitler atteint son but. Adolf Hitler arrive au pouvoir légalement.
Le 20 mars 1933, Hitler proclame l’avènement du IIIe Reich.
Le 23 mars, Hitler obtient les pleins pouvoirs après le vote des députés allemands du Reichstag.
Le 2 août 1934, à la mort du président du Reich Paul Von Hindenburg, Hitler devient président et chancelier (Hitler devient « Führer und Reichskanzler ») du IIIe Reich.
Le plébiscite du 19 août 1934 donne définitivement à Hitler les pleins pouvoirs, après l’adhésion du peuple allemand.
L’idéologie nazie est caractérisée par
Rejet de la démocratie parlementaire et du communisme soviétique.
Racisme fanatique : supériorité de la race allemande (les Aryens). Au bas de la hiérarchie de l’humanité se trouvent les slaves et les juifs.
L’idéologie nazie est
antidémocratique,
anticommuniste,
raciste,
antisémite,
culte du chef.
L‘idéologie nazie peut se résumer au slogan de l’affiche de 1938 « Ein Volk ein Reich ein Führer » (« Un seul peuple, un seul État, un seul chef »). Le peuple uni est conduit par un chef unique.
Le peuple allemand doit être uni autour de son chef, Adolf Hitler, pour dominer les autres peuples et conquérir le Lebensraum (« l’espace vital »).
En Russie, les défaites et la crise économique lors de la Première Guerre Mondiale ont entraîné le renversement du tsar. Les bolcheviks, qui formeront le Parti Communiste de l’Union Soviétique (PCUS), prennent le pouvoir, avec , à leur tête, Lénine.
Arrivé au pouvoir, le 3 avril 1922 en tant que secrétaire général du parti communiste, Joseph Staline, partisan d’un État fort et autoritaire, met en place un régime totalitaire communiste.
Les caractéristiques du stalinisme sont
Le centralisme.
La dictature du parti unique. Le parti communiste de l’Union soviétique (PCUS) est le seul parti politique autorisé en URSS. Les opposants sont exclus et punis.
Le collectivisme. L’État détient les moyens de production.
L’économie planifiée, dirigée par l’État.
L’emploi de la force et de la terreur pour gouverner. Dans les années 1930, le parti communiste élimine les opposants politiques en les exécutants ou en les déportant dans des camps de concentrations : les camps de travail du Goulag. Cette période s’appelle la Grande Terreur ou Grandes Purges.
Le culte de la personnalité. Staline se fait surnommé le Vojd – le guide – ou le Père des peuples.
Le nationalisme grand-russe.
Le 23 août 1939, Staline ne croit pas à la volonté des occidentaux de combattre Hitler en Europe de l’Est et souhaite récupérer des territoires perdus suite à la Première Guerre Mondiale. Il signe le Pacte germano-soviétique, appelé également Traité de non-agression entre l’Allemagne et l’Union Soviétique.
Un protocole du Pacte germano-soviétique prévoit
Le partage de l’Europe Centrale en zones d’influence.
Le renforcement des relations économiques entre les deux pays, permettant à l’Allemagne de se procurer les matières premières dont elle a besoin.
Le Japon est la première puissance économique et militaire d’Extrême Orient.
L’empereur Hirohito, appelé également empereur Shōwa – Shōwa signifie « paix éclairée » – a succédé à son père le 25 décembre 1926.
L’Empire du Japon a peu de matières premières et a du mal à nourrir sa population.
Les matières premières comme le fer, le pétrole et le charbon doivent être importées par le Japon.
Après la Première Guerre Mondiale et la crise économique de 1929, les pays occidentaux, menacés par le chômage, ferment leurs frontières aux produits japonais meilleurs marchés.
Le chômage sévit et les krachs financiers se succèdent. Le Japon est entrainé dans la crise économique.
Le 19 septembre 1931, l’armée japonaise du Guandong envahit la Mandchourie en Chine.
La province chinoise de la Mandchourie fournirait des produits alimentaires, des matières premières (fer et charbon), des débouchés et des terres à exploiter pour les paysans japonais affamés.
Le 7 janvier 1932, les États-Unis déclarent qu’ils ne reconnaitront aucun gouvernement établi par le Japon en Mandchourie.
La crise économique, amène les militaires au gouvernement en 1932, après que ceux-ci se soient emparés de la Mandchourie, en Chine.
Le 26 mai 1932, le vicomte Saitō Makoto, amiral de la marine impériale japonaise est nommé premier ministre du Japon.
Les militaires accèdent au pouvoir en 1932 à cause
De la crise économique.
Du protectionnisme des occidentaux.
De la croissance démographique.
L’expansionnisme semble aux japonais le seul moyen de garantir leur autonomie.
Le 2 octobre 1932, le rapport Lytton rédigé par la Société des Nations (SDN) refuse de reconnaître le Mandchoukouo comme une nation indépendante.
Le 27 mars 1933, l’Empire du Japon quitte la Société des Nations.
Le militarisme japonais est caractérisé par
l’ultranationaliste.
l’affirmation de la supériorité de la race japonaise.
la croyance en l’origine divine de l’empereur.
Après avoir assassiné leurs opposants, les militaires remplacent au pouvoir les partis politiques modérés, compromis par la corruption et les scandales.
Ils veulent faire de l’Asie et du Pacifique un vaste empire pouvant fournir
matières premières,
main d’œuvre,
débouchés pour leur industrie.
Les conquêtes militaires sont pour le Japon le meilleur moyen d’assurer les matières premières nécessaires et de nouveaux débouchés.
La volonté expansionniste et hégémonique de l’axe Rome-Berlin-Tokyo.
Les principaux pays de l’Axe, l’Allemagne, l’Italie et le Japon ont des ambitions expansionnistes et hégémoniques.
Ils vont s’entendre pour se partager et dominer le monde.
Le 27 septembre 1940, ils signeront à Berlin le Pacte Tripartite, un pacte militaire. Il prévoit l’aide des autres signataires du pacte en cas d’attaque de l’un des signataires par un autre pays.
Ils poursuivent 2 buts.
Étendre et fonder des empires grâce aux conquêtes militaires.
Il veut restaurer l’importance de l’Italie en Europe et dans le monde.
Voulant agrandir l’empire colonial italien et y installer les italiens pauvres, il envahit l’Éthiopie en 1935 et l’annexe l’année suivante.
La SDN – Société des Nations – condamne l’invasion de l’Éthiopie par l’Italie mais l’Allemagne d’Adolf Hitler soutient l’Italie.
Le 25 juillet 1936, l’Allemagne reconnait la conquête de l’Éthiopie par l’Italie.
Le 1er novembre 1936, l’Italie signe des accords de coopération avec l’Allemagne. C’est la naissance de l’Axe Rome-Berlin.
L’Italie fasciste de Mussolini devient l’alliée de l’Allemagne nazie d’Hitler.
Allemagne : l’espace vital.
La théorie de Lebensraum ou « espace vital« , créée par le géographe allemand Friedrich Ratzel à la fin du XIXe siècle et développée par le théoricien allemand de la la géopolitique Karl Haushofer, est associé au besoin d’un territoire suffisant pour assurer la survie (culturelle, etc.) d’un peuple, puis sa croissance grâce à son influence territoriale.
Cette théorie va être reprise par le régime nazi pour justifier sa politique expansionniste.
Hitler veut agrandir l’Allemagne à l’intérieur de l’Europe en étendant les frontières vers l’Est.
Si nous parlons aujourd’hui de nouvelles terres en Europe, nous ne saurions penser d’abord qu’à la Russie et aux pays limitrophes qui en dépendent.
Japon : Hakkō ichiu, « huit cordons de la Couronne, un toit ».
Le slogan politique » Hakkō ichiu », « huit cordons de la Couronne, un toit », c’est-à-dire « tout le monde sous un même toit » résume la doctrine ultranationaliste et la croyance en la suprématie de la race japonaise sur ses voisins asiatiques.
Le Japon est placé au centre du monde.
L’empereur est considéré comme le descendant de la déesse Amaterasu Omikami, la déesse du soleil.
L’étranger est considéré comme un kichiku (une bête), comme un être inférieur.
Le peuple japonais est considéré comme génétiquement supérieur.
Les japonais ont le droit de dominer l’Asie.
Le Japon a peu de matières premières. Les militaires japonais au pouvoir veulent faire de l’Asie et du Pacifique un vaste empire pour assurer les matières premières nécessaires et de nouveaux débouchés au Japon.
Mais après avoir occupé le Mandchoukouo en 1931, l’armée impériale japonaise va se heurter à l’armée rouge, l’armée de l’Union soviétique.
Le 25 novembre 1936, le Japon signe le Pacte Anti-Komintern avec l’Allemagne anticommuniste, afin de se prémunir d’une attaque de l’armée soviétique.
L’Allemagne et le Japon se prêteront secours en cas d’attaque de l’URSS contre l’un d’eux.
Un an plus tard, le 6 novembre 1937, l’Italie de Mussolini signera à son tour le Pacte Anti-Komintern.
27 septembre 1940 : signature du Pacte Tripartite.
Le 27 septembre 1940, l’Italie, l’Allemagne et le Japon signent le Pacte Tripartite à Berlin.
Il renforce l’alliance des 3 pays signataires.
Le Pacte Tripartite est un pacte de défense. Il s’agit d’un accord de défense, contre tout pays qui n’est pas encore engagée dans la guerre.
Le Pacte Tripartite reconnait les zones d’influence de chaque signataire :
Le Pacte Tripartite sera mis en œuvre, par exemple, par l’Allemagne et l’Italie, après la déclaration de guerre des États-Unis au Japon.
Le 11 décembre 1941, l’Allemagne et l’Italie déclareront la guerre aux États-Unis, conformément au Pacte Tripartite.
Entre novembre 1940 et juin 1941, le Pacte Tripartite sera signé par d’autres pays.
20 novembre 1940 : la Hongrie.
23 novembre 1940 : la Roumanie.
24 novembre 1940 : la Slovaquie.
1er mars 1941 : la Bulgarie.
25 mars 1941 : la Yougoslavie.
15 juin 1941 : la Croatie.
La faiblesse de la Société des Nations (SDN).
La Société des Nations – appelée également SDN – est l’organisation internationale créée le 10 janvier 1920, après la fin de la Première Guerre Mondiale, afin de préserver la paix en Europe et dont le siège se trouve à Genève, en Suisse.
La Société des Nations a pour but principal de parvenir à un désarmement général pour éviter les guerres et assurer la sécurité collective.
Même si la SDN remporte plusieurs succès dans le règlement de plusieurs conflits, la Société des Nations ne parvient pas à arrêter le réarmement de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon.
La Société des Nations cumule trop de faiblesses pour assurer la sécurité collective.
Pas de force armée spécifique.
Dépend des Grandes puissances pour faire appliquer ses décisions.
Doit résoudre les conflits par la négociation.
Les résolutions de la SDN sont autorisées par un vote unanime du Conseil. Les décisions sont lentes et difficiles à prendre.
Les États-Unis, première puissance mondiale, pourtant à l’initiative de la création de la SDN, ne font pas partie de la Société des Nations, le sénat américain ayant refusé de ratifier le Traité de Versailles.
Les populations et les gouvernements de la France et de la Grande-Bretagne sont pacifistes. Ce sont les deux membres les plus importants de la SDN.
Les pays de l’Axe Rome-Berlin-Tokyo quittent la Société des Nations dans les années 1930.
Le 27 mars 1933, le Japon quitte la SDN après avoir envahi la Mandchourie en 1931.
Le 14 octobre 1933, Hitler retire l’Allemagne de la SDN après avoir pris le pouvoir.
Le 11 décembre 1937, l’Italie fasciste de Mussolini quitte la SDN après avoir envahi l’Éthiopie et se rapproche de l’Allemagne nazie d’Hitler.
Une citation de Benito Mussolini résume les faiblesses de la Société des Nations.
la Société des Nations est très efficace quand les moineaux crient, mais plus du tout quand les aigles attaquent.
La Société des Nations (SDN), impuissante et incapable de s’entendre pour prendre des sanctions, assiste sans réagir aux crises qui se multiplient en Europe et dans le monde (guerre d’Espagne, seconde guerre sino-japonaise) jusqu’au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale suite à l’invasion de la Pologne par l’Allemagne le 1er septembre 1939.
Adolf Hitler veut regrouper dans un même État, le IIIe Reich, toutes les régions d’Europe parlant allemand. C’est ce qu’Hitler appelle le Lebensraum, l’espace vital.
Adolf Hitler, de son arrivée au pouvoir en 1933, jusqu’au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale en 1939, et son régime nazi vont être appréciés des milieux populaires car ils réussiront à faire reculer le chômage avec un programme de grands travaux civils et de réarmement et par ses succès de politique extérieure.
Il va réussir à effacer les dispositifs humiliants du Traité de Versailles.
13 janvier 1935, référendum sur le statut de la Sarre.
accorde la propriété des mines de charbon de la Sarre – région allemande frontalière avec la France – à la France à titre de réparation en nature des dommages subis lors de la Grande Guerre.
place le territoire du bassin de la Sarre sous administration de la Société des Nations pendant 15 ans, période au bout de laquelle devra être organisé un référendum décidant du rattachement du territoire du bassin de la Sarre à la France ou à l’Allemagne.
La majorité des habitants, d’origine germanophone souhaite être rattachée à l’Allemagne.
La propagande nazi fait du référendum sur le statut de la Sarre une alternative entre le rattachement à l’Allemagne ou le maintien du chômage de masse.
Le 13 janvier 1935, le référendum sur le statut de la Sarre plébiscite la réunification de la Sarre avec l’Allemagne avec une majorité de plus de 90% en faveur du rattachement à l’Allemagne.
Une première étape vers la conquête de l’espace vital, le Lebensraum.
Le 17 janvier 1935, le conseil de la Société des Nations approuve le rattachement à l’Allemagne.
Le 1er mars 1935, le IIIe Reich reprend le contrôle de la Sarre. La Sarre est réunifiée avec l’Allemagne.
Le Reich rachète également les mines lors du rattachement de la Sarre.
3 octobre 1935, Seconde Guerre Italo-éthiopienne : conquête de l’Éthiopie par l’Italie.
Définition de la Seconde Guerre Italo-éthiopienne.
La Seconde Guerre Italo-éthiopienne, appelée également campagne d’Abyssinie, est le conflit armé qui opposa en Éthiopie l’Italie fasciste de Benito Mussolini à l’Empire d’Éthiopie de Haïlé Sélassié Ier du 2 octobre 1935 au 5 mai 1936, qui se conclut par la victoire de l’Italie et la fondation de l’Afrique orientale italienne et qui fit plus de 100 000 morts.
Déclenchement de la Seconde Guerre Italo-éthiopienne.
L’Éthiopie est située entre l’Érythrée et la Somalie italienne qui sont deux colonies italiennes.
Le Président du Conseil des ministres d’Italie Benito Mussolini veut recréer un Empire romain en Méditerranée et dans le Nord-Est de l’Afrique.
Mussolini prépare les conditions d’une invasion de l’Éthiopie. Il accumule du matériel de guerre et des troupes en Érythrée et en Somalie.
Adolf Hitler a rétabli le service militaire en Allemagne le 16 mars 1935, en violation du Traité de Versailles, et menace d’envahir l’Autriche, voisine de l’Italie.
Entre le 11 et le 14 avril 1935, se tient la Conférence de Stresa, une ville au bord du Lac Majeur en Italie.
La Conférence de Stresa, appelée également Front de Stresa, est un accord entre la France, le Royaume-Uni et la France pour
Assurer l’indépendance de l’Autriche.
Obliger Hitler à respecter le Traité de Versailles.
Isoler l’Allemagne nazie.
Mussolini désire négocier sa participation à la défense du Traité de Versailles contre ses ambitions coloniales en Éthiopie mais n’obtient pas une position claire de la France et du Royaume-Uni, autres puissances coloniales proches de l’Éthiopie.
Mais face aux ambitions d’Hitler en Europe, la France et le Royaume-Uni veulent éviter une alliance entre l’Allemagne et l’Italie. Les deux pays sont prêts à sacrifier l’Éthiopie.
Le 2 octobre 1935, Benito Mussolini annonce son intention d’envahir l’Éthiopie, à Rome, depuis le balcon du Palais Venezia.
Nous avons été patients avec l’Éthiopie pendant quarante ans; à présent notre patience est épuisée.
Le 2 octobre 1935, l’Éthiopie annonce que les soldats italiens ont violé la frontière dans la région proche de la colonie française de Djibouti.
Le 3 octobre 1935, Mussolini envahit l’Éthiopie sans aucune déclaration de guerre, prenant comme prétexte plusieurs incidents de frontière.
Conséquence de la Seconde Guerre Italo-éthiopienne.
Les conséquences de la Seconde Guerre Italo-éthiopienne sur le plan international sont importantes.
La Société des Nations (SDN) vote contre l’Italie des sanctions économiques mais peu efficaces pour avoir attaqué l’Éthiopie, un pays membre de la SDN depuis 1923 et avoir utilisé des armes chimiques et des lance-flammes.
Les sanctions de la SDN, émanant de puissances coloniales (France, Royaume-Uni), sont considérées comme injuste par l’Italie.
Mussolini se sent trahi par les autres membres du front de Stresa, la France et le Royaume-Uni.
Renversement des alliances en Europe : Adolf Hitler ayant soutenu et reconnu la conquête de l’Éthiopie par l’Italie, Mussolini va quitter la Société des Nations et se rapprocher de l’Allemagne nazie d’Hitler.
7 mars 1936, remilitarisation de la Rhénanie.
Définition de la remilitarisation de la Rhénanie.
La remilitarisation de la Rhénanie est l’occupation de la Rhénanie par l’armée allemande le 7 mars 1936 de la zone de la Rhénanie démilitarisée créée suite au Traité de Versailles de 1919.
La Rhénanie démilitarisée.
Le Traité de Versailles de 1919 interdit à l’Allemagne de conserver des places fortes sur une zone de 50 kilomètres à l’Est du Rhin et tout mouvement de troupes.
Le 1er décembre 1925, le Traité de Locarno renforce ces dispositions et prévoit qu’une violation des articles du Traité de Versailles sur la Rhénanie de la part de l’Allemagne entrainerait une action contre l’Allemagne.
Le but principal de la Rhénanie démilitarisée est de répondre au besoin de sécurité de la France.
L’occupation de la Rhénanie démilitarisée.
Pour Adolf Hitler, la Rhénanie revêt une grande importance sur le plan économique et stratégique.
Le 27 février 1936, la ratification du Traité franco-soviétique d’assistance mutuelle par les députés français et l’approche des élections législative du 29 mars servent de prétexte à Adolf Hitler pour réoccuper la Rhénanie.
Profitant que
l’attention des puissances occidentales soit occupée par la Seconde Guerre italo-éthiopienne,
les élections législatives françaises ont lieu prochainement,
le gouvernement intérimaire français n’est pas prêt pour riposter militairement,
Mussolini assure à l’Allemagne que l’Italie n’interviendra pas,
Hitler occupe la Rhénanie en violation du Traité de Locarno.
Le 7 mars 1936, la Wehrmacht , l’armée allemande traverse le Rhin sans que la France et le Royaume-Uni s’interposent.
Les négociations à la Société des Nations entre puissances européennes n’entrainent aucune sanction.
Conséquences de la remilitarisation de la Rhénanie.
L’occupation de la Rhénanie est un succès pour Hitler.
Renforcement de la frontière à l’Ouest de l’Allemagne.
Renforcement du prestige d’Adolf Hitler en Allemagne.
Triomphe aux élections législatives allemandes du 29 mars 1936 par le parti nazi NSDAP.
Renforcement de l’armement allemand grâce au complexe militaro-industriel de la Rhur.
Ralliement de l’état-major allemand qui pensait que tout conflit futur à l’Ouest n’était possible que si l’armée allemande occupait la rive gauche du Rhin.
Rapprochement avec l’Italie.
Suite au manque de réaction de la France et du Royaume-Uni, les pays de l’Europe de l’Est et de l’Europe danubienne ne leur font plus confiance et essaient de négocier avec l’Allemagne nazie.
La Guerre d’Espagne est la guerre civile espagnole qui opposa en Espagne les forces nationalistes, orientés à droite, aux forces républicaines, orientés à gauche du 17 juillet 1936 au 1er avril 1939, qui se conclut par la victoire des nationalistes, conduits par le général Franco et la chute du régime démocratique espagnol et qui fit environ 400 000 morts.
Déclenchement de la Guerre civile espagnole.
Le roi d’Espagne Alphonse XIII, qui a établi un régime semi-dictatorial, est renversé en 1931 par une révolution libérale.
Le 14 avril 1931 suite aux élections municipales et la Seconde République espagnole est proclamée.
Le roi d’Espagne Alphonse XIII part en exil en France.
Le 26 novembre 1931, Le Cortès, le parlement espagnol, le déclare déchu.
Don Alfonso de Borbón sera privé de toutes ses dignités, droits et titres, qu’il ne pourra utiliser ni en Espagne ni hors d’Espagne, et dont le peuple espagnol, par la voix de ses représentants élus pour voter les nouvelles normes de l’État espagnol, le déclare déchu, sans possibilité de les revendiquer à l’avenir, pour lui comme pour ses successeurs.
Le nouveau gouvernement, formé par les partis républicains et socialistes, engage des réformes sociales et démocratiques mais la crise économique mondiale frappe l’Espagne et les tentatives de coups d’État militaire se multiplient.
Le 16 février 1936, les élections générales espagnoles donnent la victoire au Front populaire qui étaient une coalition de gauche plus radicale.
Les tensions s’accroissent et la violence se déchaine entre les fascistes du parti la Phalange, les anarchistes de Fédération Anarchiste Ibérique (FAI) et les jeunesses socialistes.
Des officiers monarchistes ou conservateurs commencent à préparer un coup d’État.
Le 13 juillet 1936, le leader de la droite monarchiste Calvo Sotelo, opposé au Front populaire, est assassiné par des militants républicains.
L’assassinat de Calvo Sotelo du 13 juillet 1936 déclenche le coup d’État.
Le 17 juillet 1936, l’insurrection contre la Seconde République commence avec le soulèvement de garnisons espagnoles au Maroc conduit par le général Franco.
L’insurrection militaire s’étend au reste de l’Espagne, soutenue par le camp nationaliste.
Elle rencontre une forte opposition du camp républicain; les forces loyales au gouvernement de la Seconde République espagnole.
L’Espagne se trouve coupée en deux, la zone tenue par le camp nationaliste de Francisco Franco – les nationalistes sont également appelés les » Franquistes » – et la zone tenue par le camp républicain.
La répression s’abat sur les deux camps.
Intervention internationale.
Le 20 juillet 1936, le président du Conseil des ministres français Léon Blum, reçoit une demande d’assistance des républicains espagnols.
Léon Blum, favorable aux républicains y répond d’abord favorablement mais doit faire marche arrière en raison des oppositions
Le premier ministre du Royaume-Uni Stanley Baldwin, conservateur,
Craint l’extension du communisme au reste de l’Europe.
Veut éviter une guerre avec les pays totalitaires.
Pense éviter les ambitions expansionnistes d’Hitler en étant conciliant.
Fait pression sur la France : en cas d’intervention française en Espagne, le Royaume-Uni n’aidera pas la France face à l’Allemagne.
La France, le Royaume-Uni et la plupart des pays européens signent un pacte de Non-intervention. Les pays signataires seront chargés d’empêcher la livraison d’armes à l’Espagne.
Toutefois, des Brigades internationales, composées de volontaires de plusieurs nations s’engagent aux côtés de l’armée républicaine contre les forces armées du général Franco.
Adolf Hitler veut profiter du Pacte de non-intervention pour isoler la France, en prévision d’une guerre future.
L’Allemagne d’Hitler et l’Italie de Mussolini envoie une aide militaire aux nationalistes espagnols.
Hitler apporte son soutien à la Phalange espagnole, nationaliste et fasciste. Pour le Führer et son régime nazi, la guerre civile espagnole est une bataille contre le bolchévisme; la France étant depuis le 4 juin 1936 gouvernée par le Front populaire, une coalition de gauche.
Négocier le contrôle des sociétés minières espagnoles en échange de son aide, les nationalistes espagnols ayant peu de moyens financiers.
Mettre au point des stratégies de guerre totale. Les aviateurs allemands bombardent les populations civiles, comme, par exemple, le bombardement de Guernica, le 26 avril 1937, au Pays basque.
Rompre l’isolement de l’Italie sur le plan diplomatique suite à l’invasion de l’Éthiopie en 1935.
Renforcer son rayonnement et son influence sur la Méditerranée. Le général Franco lui promet de se rapprocher diplomatiquement de l’Italie en cas de victoire des nationalistes.
Diffuser sa propagande au niveau international.
Vendre des armes aux nationalistes.
Poursuivre son rêve d’un nouvel empire romain dominant la Méditerranée en annexant les îles Baléares espagnoles.
L’URSS de Staline apporte une aide aux républicains espagnols sous forme d’équipements militaires et de combattants, afin de lutter contre le fascisme mais il s’agit d’une aide que l’URSS se fait payer par les républicains (une part importante de l’or de la Banque d’Espagne).
L’aide de l’Union soviétique est plus limitée que celle apportée par l’Allemagne et l’Italie car Staline s’inquiète de la menace allemande à ses frontières et cherche une alliance militaire avec la France et le Royaume-Uni.
Conséquence de la guerre civile espagnole.
La guerre d’Espagne va se terminer la victoire des nationalistes contre les républicains le 1er avril 1939 et l’établissement de la dictature du général Francisco Franco.
Extrêmement violente, la guerre civile espagnole fut le théâtre de nombreuses exactions.
De nombreux réfugiés, contraint à l’exode ont fuit l’Espagne pour se réfugier en France.
L’Espagne en guerre fut le théâtre
des premiers bombardements militaires de civils par l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste.
de massacres d’opposants politiques
militaires fidèles au gouvernement, sympathisants des syndicats et organisations de gauche par les nationalistes.
hommes d’Église ou de la classe moyenne par des anarchistes ou des communistes.
responsables anti staliniens par le Commissariat du peuple aux Affaires intérieures soviétique (NKVD),
anarchistes par le Parti communiste espagnol.
d’une mini guerre européenne, prélude à la Seconde Guerre Mondiale.
L’Allemagne nazie et l’Italie fasciste combattent pour Franco.
L’URSS vend des armes au camp républicain.
La France et le Royaume-Uni choisissent de ne par intervenir mais laissent les Brigades internationales combattre auprès des républicains.
d’une guerre idéologique.
La gauche lutte contre l’expansion du fascisme.
La droite combat le bolchévisme.
7 juillet 1937, Seconde Guerre Sino-japonaise : conquête de la Chine de l’Est par le Japon.
Définition de la Seconde Guerre Sino-japonaise.
La Seconde Guerre sino-japonaise est le conflit armé qui opposa, en Chine, l’Empire du Japon à la République de Chine du 7 juillet 1937 au 9 septembre 1945, qui se conclut par la victoire de la Chine, une semaine après la capitulation du Japon à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et qui fit plus de 20 millions de morts, essentiellement des civils chinois.
Déclenchement de la Seconde Guerre Sino-japonaise.
Après l’invasion de la Mandchourie en 1931, l’Empire du Japon poursuit sa politique expansionniste en Chine.
Pendant ce temps, en Chine, les nationalistes chinois du parti Kuomintang – conduits par le premier ministre de la république de Chine Tchang Kaï-chek – et les communistes chinois, sous l’autorité de Mao Zedong, s’affrontent pour le pouvoir.
Les japonais veulent profiter du conflit entre le gouvernement chinois et les communistes pour conquérir la Chine.
Le 7 juillet 1937, des soldats japonais manœuvrent en Chine près du pont Marco Polo, près de Pékin.
Les Japonais accusent les Chinois d’avoir enlevé un de leurs soldats et demandent à fouiller les maisons, ce que refuse les chinois.
Les japonais se servent de l’incident du pont Marco Polo du 7 juillet 1937 comme prétexte pour envoyer des renforts et s’emparer de Pékin.
L’incident du pont Marco Polo du 7 juillet 1937 déclenche la Seconde Guerre Sino-japonaise.
Le 29 juillet 1937, Pékin devient partie intégrante de l’Empire du Japon.
Les nationalistes du Kuomintang et les communistes réalisent une trêve dans la guerre civile et vont s’allier pour lutter contre l’Empire nippon. Cette alliance est connue sous le nom de Deuxième Front Uni Chinois.
Intervention internationale.
La plupart des pays pensent que la Chine perdra la guerre contre l’Empire du Japon car elle manquait de munitions; la plupart des usines d’armements se trouvant dans des zones contrôlées par le Japon.
Les puissances étrangères ne souhaitent pas apporter une aide trop importante à la Chine afin de ne pas compromettre leurs relations avec le Japon.
Le 21 août 1937, le gouvernement chinois et le gouvernement de l’URSS signent un pacte de non-agression.
Russie :
Staline, conscient de la faiblesse militaire chinoise, apporte une aide militaire à la Chine pour éviter
Effondrement rapide de la Chine qui permettrait au Japon de se poursuivre son expansion vers la Sibérie.
Guerre sur deux fronts : avec le Japon sur sa frontière orientale et avec l’Allemagne sur sa frontière occidentale.
Allemagne :
Arrivée au pouvoir en 1933, l’Allemagne nazie d’Hitler a besoin de matières premières pour renforcer son potentiel militaire.
En août 1934, l’Allemagne et la Chine signent le « Traité pour les échanges de matières premières chinoises contre les produits agricoles de l’industrie allemande et autres ».
L’Allemagne reçoit des matières premières stratégiques pour son industrie militaire, la rendant moins dépendante de la communauté internationale.
La Chine peut exporter des matières premières et reçoit, en échange, des produits industriels allemand indispensables à son développement.
Nationaliste et anti-communiste, Tchang Kaï-chek est le premier ministre de la république de Chine.
Afin d’appuyer la politique anti-communiste de Tchang Kaï-check, l’Allemagne fournira jusqu’en 1938 à la république des Chine des armes et des conseillers militaires pour moderniser l’équipement militaire et entrainer l’armée.
Après avoir perdu en 1939 la bataille de Khalkhin Gol en Mongolie contre l’Union soviétique, l’Empire du Japon décide de mettre en place une politique d’expansion vers le sud et s’intéresse aux colonies du Royaume-Uni, de la France et des Pays-Bas.
Afin de poursuivre son but, l’Empire du Japon va chercher à se rapprocher de l’Allemagne et de l’Italie, en guerre contre le Royaume-Uni et la France.
Le 27 septembre 1940, l’Italie, l’Allemagne et le Japon signent le Pacte Tripartite à Berlin, qui reconnait la prédominance de l’Empire du Japon sur l’Asie orientale et le Pacifique.
La coopération entre l’Allemagne et la Chine va cesser. L’Allemagne nazie reconnaitra le Gouvernement national réorganisé de la république de Chine – appelé également « régime de Nankin », en Chine du Sud – qui collaborait avec le Japon.
Royaume-Uni :
Le Royaume-Uni apporte une aide économique à la république de Chine.
En échange de son soutien financier à la république de Chine, le Royaume-Uni vont détenir les réserves chinoises en argent.
Après l’incident du Panay, le 12 décembre 1937 – l’aviation de l’armée japonaise détruisit la canonnière USS Panay, un navire de guerre américain, qui participait à l’évacuation des ressortissants étrangers de la ville de Nankin en Chine -, les relations entre les États-Unis et l’Empire du Japon vont encore se dégrader, ainsi que son image dans l’opinion publique internationale.
Claire Lee Chennault, conseiller américain à l’aviation de Tchang Kaï-check va créer l’escadrille de pilotes américains les Tigres volants qui combattra aux côtés de la république de Chine contre la Japon lors de la Seconde Guerre Sino-japonaise.
Conséquence de la Seconde Guerre Sino-japonaise.
Le 9 décembre 1941, la Chine est admise parmi les Alliés, après l’attaque de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, par les forces aéronavales de l’Empire du Japon.
La république de Chine recevra une aide étrangère plus importante.
A la fin de la guerre, la Chine recevra l’ex-Mandchoukouo, Taïwan et les îles Pescadores.
12 mars 1938, Anschluss : Annexion de l’Autriche par l’Allemagne.
Le pangermanisme est le système politique qui veut regrouper tous les peuples germaniques dans un État unique.
Adolf Hitler ambitionne de réaliser la Grande Allemagne.
Au nom du pangermanisme, Adolf Hitler veut rattacher l’Autriche au IIIe Reich.
Au début de l’année 1938, la propagande des nazis autrichiens milite en faveur du rattachement de l’Autriche à l’Allemagne.
Le 12 mars 1938, l’armée allemande, la Wehrmacht , envahit l’Autriche pour réaliser l’annexion de l’Autriche, l’Anschluss, sans rencontrer d’opposition.
Le 10 avril 1938, les allemands et les autrichiens votent à plus de 99% le plébiscite en faveur du rattachement de l’Autriche au Reich.
Les réactions de la communauté internationale et de la SDN restent modérées.
30 septembre 1938, les accords de Munich : Annexion de la partie allemande de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne.
La république de Tchécoslovaquie regroupe plusieurs provinces de l’ancien Empire Austro-hongrois, dont la région des Sudètes, comprenant une forte minorité allemande.
Les Allemands des Sudètes revendiquent l’autonomie.
Après l’annexion de l’Autriche, Adolf Hitler annonce à la France et au Royaume-Uni qu’il veut annexer la région des Sudètes et, qu’ensuite, l’Allemagne se contentera de ses annexions en Europe.
Une réunion a lieu à Munich les 29 et 30 septembre 1938 pour régler la crise des Sudètes.
Le 30 septembre 1938, les accords de Munich, signés par l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie, abandonnent la région des Sudètes, en Tchécoslovaquie, à l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni espérant éviter la guerre.
La Pologne et la Hongrie vont en profiter pour s’emparer de territoires de la Tchécoslovaquie.
En mars 1939, l’Allemagne va passer outre les accords de Munich.
Le 14 mars 1939, la Slovaquie déclare son indépendance, suite à l’action d’agents allemands et de séparatistes slovaques. Le Slovaquie devient un État satellite du IIIe Reich.
Les armées du Reich occupent le reste de la Bohême et de la Moravie et établissent le Protectorat de Bohême-Moravie.
La France et le Royaume-Uni commencent à mobiliser leurs troupes mais sans action concrète.
31 mars 1939, Alliance entre la France, le Royaume-Uni et la Pologne.
Le manque de réaction de la communauté internationale inquiète les petits pays européens et l’URSS.
La France et le Royaume-Uni comprennent que, pour empêcher la guerre, elles doivent faire preuve de fermeté.
Elles promettent leur aide aux pays menacés par le IIIe Reich, en particulier la Pologne.
Le 31 mars 1939, le premier ministre du Royaume-Uni, Arthur Neville Chamberlain informe la Chambre des Communes des alliances franco-polonaise et anglo-polonaise. La France et le Royaume-Uni s’engagent à aider la Pologne contre toute action pouvant menacer son indépendance.
7 avril 1939, Invasion de l’Albanie : Annexion de l’Albanie par l’Italie.
L’Albanie a une importance stratégique pour l’Italie de Mussolini.
Contrôle de l’entrée de la mer Adriatique.
Pays riche en minéraux.
Richesses agricoles.
Objectif d’autarcie de l’Italie.
Renforcer la position de l’Italie au sein de l’Axe.
Servir de base d’attaque vers la Grèce.
Le 7 avril 1939, l’armée italienne envahit l’Albanie.
Le parti fasciste s’installe en Italie.
Le 17 avril 1939, la couronne de l’Albanie est offerte au roi d’Italie Victor-Emmanuel III.
Le royaume d’Albanie, uni à l’Italie, servira de prétexte aux prétentions italiennes sur les provinces albanaises de la Yougoslavie.
A la suite de l’invasion de l’Albanie par l’Italie, le Royaume-Uni donne des garanties militaires à la Grèce et à la Roumanie mais aucun pays ne condamne absolument l’invasion de l’Albanie par l’Italie.
23 août 1939, Pacte Germano-soviétique : Partage de l’Europe Orientale entre l’Allemagne et l’URSS.
Joseph Staline, ne pouvant compter sur la communauté occidentale pour contrer les ambitions d’Adolf Hitler sur les territoires russes, entame des négociations avec l’Allemagne.
Le 23 août 1939, L’Allemagne et l’URSS signent le Pacte Germano-soviétique, à Moscou, en présence de Staline.
Le Pacte Germano-soviétique est un traité de non-agression entre l’Allemagne et l’Union soviétique.
Si les gouvernements totalitaires de l’Union soviétique de Staline et l’Allemagne nazie d’Hitler présentent des similitudes, leurs idéologies et intérêts politiques sont opposés.
Pour Staline, le Pacte Germano-soviétique représente
Un répit pour se préparer à l’affrontement avec l’Allemagne et le Japon, allié de l’Allemagne, qui lui parait inévitable.
L’occasion de récupérer des territoires perdus en 1918, dont une partie de la Pologne.
Une liberté d’action à l’Ouest et dans une partie de la Pologne.
Importer des matières premières de l’Union soviétique nécessaire à la guerre (métaux, phosphates, pétrole).
Des protocoles secrets prévoyaient le partage de l’Europe orientale.
L’Allemagne récupérait le centre et l’ouest de la Pologne.
L’URSS récupérait les pays Baltes – Lituanie, Lettonie et Estonie, une partie de la Pologne et la Roumanie.
Les dirigeants de la France et du Royaume-Uni comprennent que la guerre est inéluctable.
1er septembre 1939, Invasion de la Pologne par l’Allemagne : début de la Seconde Guerre Mondiale.
Pourquoi l’Allemagne envahit la Pologne.
Avec la signature du Pacte Germano-soviétique, le chancelier du IIIe Reich allemand Adolf Hitler ne craint plus une guerre sur les deux fronts et veut poursuivre sa conquête du Lebensraum – » l’espace vital ».
Adolf Hitler exige que la Pologne restitue à l’Allemagne le corridor de Dantzig. Dantzig était une ancienne ville allemande.
Le 31 août 1939, l’Allemagne envoie un ultimatum à la Pologne pour qu’elle lui restitue Dantzig et son corridor.
La France et le Royaume-Uni poussent la Pologne, avec qui elles sont alliées, à refuser.
La Pologne n’envoie pas de représentant à Berlin pour accepter l’ultimatum.
Cette même journée du 31 août 1939, l’opération Himmler, appelée également incident de Gleiwitz – une opération commando nazie simulant une attaque polonaise d’un émetteur radio à Gleiwitz, en Allemagne – sert de prétexte pour déclencher la campagne de Pologne.
Le 1er septembre 1939 , l’armée allemande du chancelier du IIIe Reich Adolf Hitlerenvahit la Pologne, avec l’appui de la Slovaquie et de l’Union soviétique, sans déclaration de guerre préalable, en utilisant comme prétexte que l’armée polonaise a commis des provocations le long de la frontière germano-polonaise, ce qui déclenche, par le jeu des alliances, la déclaration de guerre de la France et du Royaume-Uni à l’Allemagne : c’est le début de la Seconde Guerre mondiale.
Qu’est-ce que la seconde guerre mondiale ? Qui a commencé la guerre ? Quelles sont les grandes dates de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale ?
Vous voulez apprendre l’histoire de la Seconde Guerre mondiale vite et facilement ?
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Vous trouverez également des citations qui illustreront cette période de l’Histoire de France.
Bonus 1 : Texte intégral de la Déclaration de Guerre de la France à l’Allemagne.
Bonus 2 : Texte intégral de l’Appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle.
A découvrir aussi.
La Seconde Guerre Mondiale en une phrase.
La Seconde Guerre mondiale est la guerre mondiale totale, d’anéantissement et idéologique qui opposa pendant 6 ans, de 1939 à 1945 les puissances expansionnistes de l’Axe – principalement l’Allemagne, l’Italie et le Japon – et les Alliés – en particulier la France et la Grande-Bretagne, puis l’Union soviétique et les États-Unis -, d’abord en Europe, puis en Asie et en Afrique du Nord et qui fut remportée par les Alliés après avoir fait plus de 60 millions de morts.
Définition de la Seconde Guerre Mondiale.
La Seconde Guerre Mondiale est le conflit militaire mondial qui opposa , de 1939 à 1945, les Alliés de la Seconde Guerre mondiale – appelés également Forces Alliées – à l’Axe – appelé également axe Rome-Berlin-Tokyo ou Forces de l’Axe.
Surnommée Guerre de 39-45 ou Deuxième Guerre Mondiale, la Seconde Guerre Mondiale est le conflit militaire majeur le plus vaste et le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité qui se déroula de 1939 à 1945 d’abord en Europe, puis dans le reste du monde, qui provoqua la mort de plus de 60 millions de personnes dont près de 600 000 morts en France et qui contribuera à l’émergence de deux superpuissances – les États-Unis et l’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) – qui vont dominer le monde.
Déclenchée par l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, le 1er septembre 1939, la Guerre de 39-45, gagnée par les Alliés – dont la France -, entrainera la division en deux blocs de l’Europe – les pays de l’Europe de l’Ouest qui se placent sous la protection des États-Unis et les pays de l’Europe de l’Est sous tutelle de l’Union soviétique – et le partage de l’Allemagne entre les deux blocs.
Dates de début et de fin de la Seconde Guerre mondiale.
Date de début de la Seconde Guerre mondiale : 1 septembre 1939.
Le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne. La France, la Grande-Bretagne et leurs empires coloniaux, alliés de la Pologne déclarent la guerre à L’Allemagne le 3 septembre 1939. C’est le début de la Seconde Guerre Mondiale.
Une vingtaine d’années après la fin de la Première guerre Mondiale, le monde va se trouver plongé dans un conflit encore plus meurtrier, destructeur et cruel.
Si vous voulez apprendre les causes de la Seconde Guerre Mondiale et connaître les événements qui ont conduit au déclenchement de la Guerre de 39-45, lisez notre cours d’histoire détaillé sur les Causes de la Seconde Guerre Mondiale (1939 – 1945).
Date de fin de la Seconde Guerre mondiale : 2 septembre 1945.
Le 8 mai 1945, l’Allemagne capitule sans condition. C’est la fin de la guerre en Europe.
Le 2 septembre 1945, le Japon capitule à son tour, après que les États-Unis aient largué des bombes atomiques sur les villes de Hiroshima et de Nagasaki. C’est la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
La dimension planétaire du conflit va modifier l’équilibre du monde. L’Europe est entrainé encore plus vers le déclin tandis que les États-Unis et l’Urss vont dominer le monde.
Court Résumé de la Seconde Guerre Mondiale en France.
Le 3 septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à Hitler, le chef de l’Allemagne nazie, pour qu’il cesse sa politique de conquêtes en Europe, suite à l’invasion de la Pologne le 1er septembre 1939.
En juin 1940, la France est envahie par l’armée allemande. Le maréchal Pétain accepte de capituler et demande un armistice. Face à cette situation, le général de Gaulle décide de continuer la lutte contre l’Allemagne.
Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler, chef du parti national-socialiste allemand (NSDAP, le parti nazi), devient chancelier de l’Allemagne.
Adolf Hitler veut la guerre afin que l’Allemagne domine l’Europe.
La Seconde Guerre Mondiale commence le 1er septembre 1939 lorsque l’Allemagne, gouvernée par le parti nazi, envahit la Pologne.
Le Royaume-Uni, puis la France déclarent la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939.
Le 10 mai 1940, le chancelier Adolf Hitler lance l’offensive allemande contre les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France.
L’Allemagne conquiert la France en utilisant la tactique de la guerre-éclair – appelée également Blitzkrieg -, entrainant l’évacuation à Dunkerque de plus de 300 000 soldats Alliés britanniques et français vers la Grande-Bretagne entre 26 mai et le 4 juin 1940.
L’Angleterre continue seule la guerre.
Le 18 juin 1940, répondant à l’appel à la résistance du Général de Gaulle, un certain nombre de Français passent en Angleterre et en Afrique du Nord pour combattre contre les Allemands.
Du 10 juillet au 31 octobre 1940, l’Aviation Allemande – appelée également Luftwaffe – bombarde l’Angleterre sans relâche lors de la Bataille d’Angleterre pour terroriser la population et conduire le gouvernement anglais à demander la paix mais les Britanniques résistent.
Le 22 juin 1941, l’URSS entre en guerre au côté des Alliés après l’invasion de la Russie par l’Allemagne, lors de l’opération Barbarossa, malgré le traité de non-agression entre l’Allemagne d’Adolf Hitler et l’Union Soviétique de Joseph Staline – appelé également Pacte germano-soviétique – signé le 23 août 1939.
Le 7 décembre 1941, les États-Unis entrent en guerre au côté des Alliés suite à l’attaque surprise de la base navale américaine de Pearl Harbor, situé dans l’État américain d’Hawaï, par l’Aviation Japonaise, alliée à l’Allemagne.
En 1942, l’Europe subit la domination de l’Allemagne nazie qui applique une loi totalitaire : contrôle de la population, déportation et extermination des juifs et des opposants.
Mais 1942 marque aussi un tournant dans l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale. Lesrapports de force évoluent en faveur des Alliés.
Le Japon fait de nombreuses conquêtes en Asie de l’Est mais, entre le 5 et le 7 juin 1942, la bataille de Midway, dans l’océan Pacifique Nord, met fin à la supériorité du Japon dans le Pacifique.
Le 23 octobre 1942, les Alliés remportent la bataille d’El-Alamein en Égypte, contre l’Allemagne et l’Italie. Une citation du premier ministre anglais Winston Churchill résume l’importance de cette victoire en Afrique :
Avant El-Alamein, nous n’avons jamais eu de victoire, après El-Alamein, nous n’avons jamais eu de défaite !
Le 2 février 1943, l’invasion allemande de la Russie est stoppée lors de la bataille de Stalingrad entre l’Union Soviétique et les Forces de l’Axe.
Les batailles de Midway, El-Alamein et Stalingrad marquent un tournant dans la Seconde Guerre Mondiale.
Le 10 juin 1943, les Forces Alliées lancent la Campagne d’Italie, considérée comme le » ventre mou » de l’Axe, afin de libérer les routes maritimes en Méditerranée. Les Alliés prennent une grande partie de l’Italie en 1943 et obtiennent la reddition de l’Italie le 8 septembre 1943.
Le 8 mai 1945 l’Allemagne capitule à Karlshorst, dans la banlieue de Berlin, marquant la fin de la guerre en Europe.
Le 2 septembre 1945, la guerre dans le Pacifique prend fin avec la capitulation sans condition du Japon, après que les États-Unis aient largué des bombes atomiques sur les villes japonaises de Hiroshima le 6 août 1945 et Nagasaki le 9 août 1945.
La date du 2 septembre 1945 marque la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Les Alliés, sortis vainqueurs de la guerre, se partagent le monde en zones d’influence. Deux superpuissances vont dominer le monde : les États-Unis et l’URSS.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les pays défaits de l’Axe feront l’objet de mesures plus constructives et moins punitives qu’après la Première guerre mondiale.
Plan Marshall : programme américain de prêts pour aider à la reconstruction en Europe.
Procès de Nuremberg : juridiction du Tribunal militaire international siégeant à Nuremberg pour juger les principaux responsables du Troisième Reich (État allemand nazi)
Procès de Tokyo : Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient siégeant à Tokyo pour juger les grands criminels de guerre japonais.
Création de l’ONU : l’Organisation des Nations unies a pour but le maintien de la paix et la sécurité internationale.
Citations sur la Seconde Guerre Mondiale.
La Seconde Guerre Mondiale peut être résumée, illustrée au travers de quelques citations.
De cette paix imposée sortira une nouvelle haine entre les peuples et de nouveaux meurtres au cours de l’histoire.
Citation du président allemand Friedricht Ebert – 1919.
En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiésqui, dans un dénuement extrême, sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude. C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat.
Je demande que le Congrès déclare que, depuis l’odieuse – et nullement justifiée – agression japonaise le dimanche 7 décembre, il existe un état de guerre entre les États-Unis et l’empire du Japon.
La guerre est gagnée. Voici la victoire. C’est la victoire des Nations Unies et c’est la victoire de la France. L’ennemi allemand vient de capituler devant les armées alliées de l’Ouest et de l’Est.
Nous savons tous que les deux guerres mondiales que nous avons vécues sont nées des efforts vaniteux de l’Allemagne nouvellement unie de jouer un rôle dominateur dans le monde. La dernière guerre a été marquée par des crimes et des massacres tels qu’il faut remonter jusqu’à l’invasion des Mongols, au XIIIe siècle, pour trouver quelque chose d’approchant – et tels aussi que l’histoire de l’humanité n’en avait encore jamais connu jusqu’alors.
Le premier pas vers la création de la famille européenne doit consister à faire de la France et de l’Allemagne des partenaires. Seul, ce moyen peut permettre à la France de reprendre la conduite de l’Europe. On ne peut pas s’imaginer une renaissance de l’Europe sans une France intellectuellement grande et une Allemagne intellectuellement grande.
Bonus 1 : Texte intégral de la Déclaration de Guerre de la France à l’Allemagne.
Le 3 septembre 1939, le Président du Conseil Édouard Daladier, avec l’accord du président de la république française Albert Lebrun, déclare la guerre à l’Allemagne lors de son Appel à la Nation.
Françaises et Français !
Depuis le 1er septembre au lever du jour, la Pologne est victime de la plus brutale et de la plus cynique des agressions. Ses frontières ont été violées. Ses villes sont bombardées. Son armée résiste héroïquement à l’envahisseur.
La responsabilité du sang répandu retombe entièrement sur le gouvernement hitlérien. Le sort de la paix était dans les mains de Hitler. Il a voulu la guerre.
La France et l’Angleterre ont multiplié leurs efforts pour sauver la paix. Elles ont fait ce matin encore une pressante intervention à Berlin pour adresser au gouvernement allemand un dernier appel à la raison et lui demander l’arrêt des hostilités et l’ouverture de négociations pacifiques.
L’Allemagne nous a opposé un refus. Elle avait déjà refusé de répondre à tous les hommes de cœur dont la voix s’était élevée ces temps derniers en faveur de la paix du monde.
Elle veut donc la destruction de la Pologne, afin de pouvoir assurer avec rapidité sa domination sur l’Europe et asservir la France.
En nous dressant contre la plus effroyable des tyrannies, en faisant honneur à notre parole, nous luttons pour défendre notre terre, nos foyers, nos libertés.
J’ai conscience d’avoir travaillé sans trêve ni répit contre la guerre jusqu’à la dernière minute.
Je salue avec émotion et avec tendresse nos jeunes soldats, qui vont accomplir maintenant le devoir sacré que nous avons nous-même accompli. Ils peuvent avoir confiance dans leurs chefs, dignes de ceux qui ont déjà mené la France à la victoire.
La cause de la France se confond avec celle de la Justice. Elle est celle de toutes les nations pacifiques et libres. Elle sera victorieuse.
Français et Françaises !
Nous faisons la guerre parce qu’on nous l’a imposée. Chacun de nous est à son poste, sur le sol de France, sur cette terre de liberté où le respect de la dignité humaine trouve un de ses derniers refuges. Vous associerez tous vos efforts, dans un profond sentiment d’union et de fraternité, pour le salut de la Patrie.
Vive la France !
Bonus 2 : Texte intégral de l’Appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle.
L’appel du 18 juin 1940 est le discours prononcé à la radio de Londres par le Général de Gaulle pour appeler à la résistance contre l’Allemagne nazie, après que le Maréchal Pétain, Président du Conseil, ait reconnu la défaite de la France.
Il est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française.
Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l’ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-
elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n’est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu’il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.
Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres.
1914-1918 : Première Guerre mondiale : Résumé de la Grande Guerre, dates clés, causes de la Guerre de 14-18, conséquences, bilan, moyens mnémotechniques pour apprendre et retenir la chronologie de la 1e guerre mondiale.
Qui a commencé la guerre et pourquoi ?
Pourquoi la Première Guerre mondiale est une guerre totale ?
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Pourquoi la Première Guerre mondiale est-elle une Guerre totale ?
Quel est le bilan de la Première Guerre mondiale ?
Quelles sont les conséquences de la Première Guerre mondiale ?
Les dates clés de la Première Guerre mondiale.
Comment mémoriser les dates clés de la Première Guerre mondiale ?
Pourquoi les soldats français étaient surnommés les Poilus ?
Bonus 1 : mémoriser les pays de la Triple Entente.
Bonus 2 : mémoriser les pays de la Triple Alliance.
A découvrir aussi.
Définition de la Première Guerre Mondiale.
La Première Guerre Mondiale est le conflit militaire mondial qui opposa , de 1914 à 1918, les Alliés de la Première Guerre mondiale – appelés également Triple-Entente ou Forces de l’Entente – aux Empires Centraux – appelés également Triple Alliance ou Triplice.
Surnommée Guerre de 14-18 ou Grande Guerre, la Première Guerre Mondiale est le conflit militaire majeur qui se déroula de 1914 à 1918 d’abord en Europe, avant de s’étendre à l’Asie et à l’Afrique, qui provoqua la mort de plus de 18 millions de personnes dont 1,7 million de morts en France et entraina le déclin de l’Europe.
La Première Guerre Mondiale, déclenchée par l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’empire d’Autriche-Hongrie, à Sarajevo le 28 juin 1914, sera gagnée par la Triple-Entente – dont la France – le 11 novembre 1918, date de la signature de l’armistice, et entrainera la disparition des Empires Austro-hongrois, russes et ottoman.
Cette guerre européenne est la plus grande catastrophe de l’histoire, depuis des siècles, la ruine de nos espoirs les plus saints en la fraternité humaine.
citation de Romain Rolland – Journal des années de guerre 1914-1919.
Dates de début et de fin de la Première Guerre mondiale.
Date de début de la Première Guerre mondiale : 28 juillet 1914.
Le 28 juillet 1914, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie, un mois après l’attentat de Sarajevo contre l’héritier de l’empire d’Autriche-Hongrie.
Date de fin de la Première Guerre mondiale : 11 novembre 1918.
Le 11 novembre 1918, l’Armistice signée par l’Allemagne, la France et ses Alliés, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale et la victoire des Alliés sur l’Allemagne.
Quels sont les pays qui ont participé à la Guerre de 14-18 ?
La Guerre de 14-18 est une guerre mondiale car
De nombreux pays se sont engagés dans le conflit militaire.
La Grande Guerre se déroula sur plusieurs pays et continents.
Deux grandes coalitions s’affrontèrent :
La Triple Entente, appelée également Alliés de la Première Guerre mondiale ou Forces de l’Entente.
La Triple Alliance, appelée également Empires centraux ou Triplice.
Triple Entente.
La Triple Entente est une alliance formée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle entre la France, la Russie et le Royaume-Uni.
D’autres pays viendront la rejoindre. Ensemble, ils seront appelés les Alliés de la Première Guerre mondiale.
Les Forces de l’Entente se sont élevées à près de 43 millions de combattants entre 1914 et 1918.
La liste des pays Alliés de la Première Guerre mondiale sont les suivants :
Arménie.
Belgique.
Brésil.
Chine.
Costa Rica.
Cuba.
États-Unis.
France.
Grèce.
Guatemala.
Haïti.
Honduras.
Italie.
Japon.
Liberia.
Monténégro.
Népal.
Nicaragua.
Pologne.
Portugal.
Panama.
Roumanie.
Royaume-Uni.
Russie.
Saint-Marin.
Serbie.
Les légions tchécoslovaques – volontaires armés tchèques et slovaques – combattirent également auprès des pays alliés de la Triple Entente.
Lorsque la Première Guerre Mondiale commence en 1914, L’Italie qui était un des pays de la Triple Alliance, décide de rester neutre, puis s’allie en 1915 à la Triple Entente qui lui consentira d’importantes concessions territoriales en cas de victoire.
Triple Alliance.
La Triple Alliance est une alliance formée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle entre l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie.
D’autres pays viendront la rejoindre. Ensemble, ils formeront une coalition appelée Empires centraux.
Les Forces des Empires centraux se sont élevées à plus de 25 millions de combattants entre 1914 et 1918.
La liste des pays des Empires centraux impliqués dans la Première Guerre mondiale sont les suivants :
Allemagne.
Autriche-Hongrie.
Bulgarie.
Duché de Courlande et Sémigalle.
Darfour.
Émirat de Haïl.
Lituanie.
Empire ottoman.
Qu’est-ce qui déclenche la Première Guerre mondiale ?
L‘événement qui a déclenché la Première Guerre mondiale est l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, et de sa femme, le 28 juin 1914 à Sarajevo, lors d’une visite officielle, en Bosnie-Herzégovine, par l’étudiant serbe nationaliste Gavrilo Princip.
L’assassin, Gavrilo Princip, un Bosniaque d’origine serbe de 19 ans, déclare vouloir soutenir, par cet attentat, les minorités serbes oppressées par l’empire Austro-hongrois.
Le 28 juillet 1914, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie, qu’elle accuse d’être responsable de l’assassinat.
L’attentat de Sarajevo est l’événement déclenchant de la Première Guerre mondiale.
Quelles sont les causes de la Première Guerre mondiale ?
Si l’attentat de Sarajevo est l’étincelle qui mit le feu aux poudres et déclencha la Première Guerre mondiale, les causes sont multiples.
Après la défaite de la France lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871, la haine est forte entre la France et l’Allemagne. L’Allemagne a annexé l’Alsace-Lorraine en 1871, provocant un fort ressentiment côté français contre l’Allemagne. Les français veulent leur revanche sur l’Allemagne.
Au début du XXe siècle, les pays européens dominent le monde mais leur rivalité est forte. Ils possèdent de nombreuses colonies et se disputent les territoires conquis et leurs richesses.
Les colonies deviennent une source de tension entre la France et l’Allemagne. La France et l’Allemagne cherchent à coloniser l’Afrique et à agrandir leur empire colonial.
La politique allemande va contribuer au rapprocher de la France et du Royaume-Uni. Le Royaume-Uni, première puissance économique de la fin du XIXe siècle est concurrencée par l’Allemagne. La construction, par l’Allemagne, d’une puissante flotte de guerre contrarie la suprématie maritime de l’Angleterre.
L’Autriche-Hongrie et la Russie s’opposent pour dominer la région des Balkans. La présence de l’Autriche-Hongrie dans les Balkans pousse la Russie vers une alliance avec ses adversaires dont la France.
La peur d’une guerre européenne généralisée pousse les pays vers une course aux armements et aux effectifs militaires. Les puissances européennes renforcent les effectifs de leurs armées et augmentent la production d’armes.
Afin de se protéger mutuellement des attaques ennemies, les pays européens forment des alliances en vue d’une guerre possible.
la Triple Alliance : Allemagne, Autriche-Hongrie et Italie.
La Triple Entente : France, Royaume-Uni et Russie, alliés à la Serbie.
Si un des membres de l’alliance est attaqué, les autres pays s’engagent à le défendre.
Qui a commencé la Première Guerre mondiale ?
L’Autriche-Hongrie est le premier pays à avoir commencé la Première Guerre mondiale.
Après l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914, l’Autriche-Hongrie, soutenue par l’Allemagne, lance un ultimatum à la Serbie en lui imposant des clauses inacceptables.
La Serbie refuse une des conditions de l’ultimatum.
Le 28 juillet 1914, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie.
Le 29 juillet 1914, alliée à la Serbie, la Russie ordonne la mobilisation partielle contre l’Autriche-Hongrie.
Le 1er août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la Russie.
Le 1er août 1914, la France, alliée à la Russie décrète la mobilisation générale.
Le 2 août 1914, l’armée allemande envahit le Grand-Duché du Luxembourg.
Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France.
Le 4 août 1914, l’Allemagne envahit la Belgique pour contourner les fortifications françaises des frontières de l’Est.
Le 4 août 1914, le Royaume-Uni, allié à la Belgique, déclare la guerre à l’Allemagne.
Les pays de la Triple Alliance et de la Triple Entente entrent en guerre.
La Grande Guerre, qui deviendra la Première Guerre mondiale a commencé.
En 1914, lorsque éclate la Première Guerre mondiale, l’Europe domine le monde.
Les grandes puissances européennes ont formé des alliances entre-elles pour se défendre.
L’attentat de Sarajevo du 28 juin 1914, suivi de la déclaration de guerre de l’Autriche-Hongrie contre la Serbie le 28 juillet 1914 déclenche par le jeu des alliances, une guerre européenne puis mondiale.
La guerre de 14-18 va se dérouler en trois phases.
Août-Novembre 1914 : Guerre de mouvement. Lorsque la guerre débute, les belligérants pensent qu’elle sera courte. Les allemands envahissent la Belgique, attaquent la France, arrivent aux portes de Paris, avant d’être stoppé par l’armée française. Chacun des deux camps essaie de contourner l’adversaire jusqu’au côtes de la mer du Nord. En novembre 1914 la guerre de mouvement s’arrête. Les deux armées se font face.
Novembre 1914-Février 1918 : Guerre de position. L’armée allemande se retrouve bloquée par les Alliés sur un front qui s’étend de la mer du Nord jusqu’aux Vosges, sur 750 kilomètres. Les soldats creusent des réseaux de tranchées pour se protéger des tirs ennemis. La Guerre des tranchées commence. La guerre se prolonge. Beaucoup de soldats sont tués, blessés ou mutilés.
Mars 1918-Novembre 1918 : Deuxième Guerre de mouvement. Lors de la Révolution d’Octobre (7 et 8 novembre 1917), les révolutionnaires russes prennent le pouvoir et arrêtent les combats. L’Allemagne peut se concentrer sur le front Ouest mais les États-Unis entrent en guerre le 6 avril 1917 après que les sous-marins allemands aient coulé des bateaux américains. L’Allemagne lance une offensive au printemps 1918 mais les Alliés résistent et remportent la victoire finale. L’Allemagne connait une révolution qui contraint l’empereur allemand Guillaume II à abdiquer. L’armistice, signée le 11 novembre 1918, met fin à la guerre.
En 1918, l’Europe sort affaiblit après la Première Guerre mondiale. L’Europe n’est plus la grande puissance qu’elle était avant la guerre. Les États-Unis sont les grands gagnants du conflit mondial. Les États-Unis deviennent la première puissance mondiale.
Pourquoi la Première Guerre mondiale est-elle une Guerre totale ?
Définition de la guerre totale.
La guerre totale est une guerre qui mobilise toutes les ressources d’un pays :
Les combattants.
L’économie.
La politique.
La justice.
Les combattants.
Au front, la guerre est totale car
tous les hommes sont mobilisés au combat.
Les empires coloniaux participent à la guerre.
Les civils.
A l’arrière, la guerre est totale car elle mobilise toutes les ressources du pays.
Les femmes remplacent les hommes dans l’agriculture et dans l’industrie.
Une économie de guerre est mise en place. L’industrie fabrique des armes et des munitions.
Le gouvernement recourt à l’emprunt national et auprès d’autres pas comme le Royaume-Uni et les États-Unis.
L’État met en place un système de propagande pour soutenir le moral.
Il instaure la censure en interdisant les nouvelles négatives de la guerre.
Les partis politiques et les syndicats se rallient au gouvernement : c’est l’Union sacrée.
Quel est le bilan de la Première Guerre mondiale ?
La Guerre de 14-18 est le plus grand désastre humain matériel et économique de l’histoire.
L’Europe sortira affaiblie de la Grande Guerre.
Le bilan humain de la Première Guerre mondiale est très lourd.
18,6 millions de morts.
9,7 millions de morts pour les militaires.
8,9 millions de morts pour les civils.
21,2 millions de blessés militaires.
12,8 millions de blessés du côté des Alliés.
8,4 millions de blessés du côté des Empires centraux.
7,7 millions de disparus.
4,1 millions de disparus du côté des Alliés.
3,6 millions de disparus du côté des Empires centraux.
Les dégâts matériels sont importants. Des villes, des villages et des usines sont détruits, des infrastructures de communication (routes, etc.) sont endommagées.
La production agricole baisse fortement.
20 % en France.
40% en Allemagne.
Le cheptel est décimé, des forêts ont disparu et les terres cultivables sont dévastées et dangereuses car elles contiennent des engins dangereux, comme des obus enfouis.
Quelles sont les conséquences de la Première Guerre mondiale ?
La géographie de l’Europe est transformée.
L’empire Austro-hongrois disparaît.
Les Allemands perdent l’Alsace et la Lorraine qui redeviennent françaises.
La Tchécoslovaquie et la Yougoslavie sont créées.
La Pologne est réunifiée.
L’empire ottoman est démantelé.
L’Allemagne sort de la guerre affaiblie et humiliée par le traité de paix de Versailles du 28 juin 1919.
Perte des colonies, principalement au bénéfice de la France et du Royaume-Uni.
Armée limitée à 100 000 hommes.
Paiement d’une somme énorme pour rembourser les dommages causés en France et en Belgique.
La SDN (Société Des Nations), ancêtre de l’ONU (Organisation des Nations Unies), estcréée afin de préserver la paix dans le monde. Ses objectifs sont
Le désarmement.
La prévention des guerres.
La sécurité collective.
La résolution des conflits par la négociation.
L’amélioration globale de la qualité de vie.
La Première Guerre mondiale met fin à la suprématie européenne. La France et le Royaume-Uni se sont endettés auprès des États-Unis pour payer les dépenses de guerre.
Les États-Unis deviennent les premiers créanciers du monde et la première puissance mondiale.
Les dates clés de la Première Guerre mondiale.
28 juin 1914 : Assassinat de l’archiduc d’Autriche-Hongrie à Sarajevo.
Le 28 juin 1914, le prince héritier de l’empire Austro-hongrois François-Ferdinand et son épouse sont victimes d’un attentat à Sarajevo.
28 juillet : Début de la Première Guerre mondiale.
Le 28 juillet 1914, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie. Le jeu des alliances va entrainer les pays de l’Europe dans la guerre.
Août – Novembre 1914 : Guerre de Mouvement.
En juillet et août, le conflit se généralise par le jeu des alliances.
31 juillet 1914 : Assassinat de Jean Jaurès.
Le 31 juillet 1914, le leader socialiste Jean Jaurès, un des principaux opposants français à la guerre est assassiné à Paris, par un étudiant nationaliste.
Le 1er août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la Russie après que celle-ci, alliée de la Serbie, ait décrété la mobilisation contre l’Autriche-Hongrie.
Le 1er août 1914, la mobilisation générale est décrétée en France, alliée de la Russie.
3 août 1914 : L’Allemagne déclare la guerre à la France.
Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France.
Les allemands envahissent la Belgique, pays neutre et pénètrent en France en août.
Le 4 août, le Royaume-Uni allié à la Belgique, déclare la guerre à l’Allemagne.
23 août 1914 : Bataille de Charleroi.
Vaincus lors de la bataille de Charleroi – appelée également bataille de la Sambre -, en Belgique, les français reculent devant les allemands qui menacent Paris.
La Première Bataille de la Marne dure quatre jours – du 6 au 9 septembre 1914 – et est remportée par les français et le Royaume Uni. Elle arrête la progression des troupes allemandes.
630 taxis parisiens, réquisitionnés par le général Gallieni, amènent les soldats jusqu’au front en taxi; les français remportent la première bataille de la Marne.
10 octobre – 10 novembre 1914 : Chacun des deux camps essaie de contourner l’adversaire par l’ouest jusqu’aux côtes de la mer du Nord.
Dès novembre 1914, la guerre de mouvement s’arrête : les deux armées sont face à face de la mer du Nord aux Vosges, sur 750 kilomètres.
Pétain, avec cette nouvelle tactique défensive mettra fin à la stratégie des offensives incessantes qui entrainaient de nombreux morts et mettait à mal le moral de l’Infanterie.
Pétain est contre les attaques incessantes, les offensives à outrance mal préparées. Il veut attendre d’avoir les moyens, d’être soutenu par l’artillerie lourde, avant d’attaquer.
Les attaques à la baïonnette étaient lancées de loin par l’Infanterie sans préparation d’artillerie. Pétain veut s’appuyer sur l’artillerie, le matériel et l’aviation.
L’armement allemand qui s’appuyait sur les mitraillettes et l’artillerie lourde était supérieur à celui de la France.
Avec cette nouvelle stratégie, Pétain oblige également l’État major et les officiers à se préoccuper davantage du confort des soldats de l’Infanterie qui doivent être ravitaillés, évacués s’ils sont blessés et relevés après les combats.
23 mai 1915 : L’Italie déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie.
Le 26 avril 1915, l’Italie, membre neutre de la Triple Alliance, signe le Pacte de Londres, avec la Triple Entente. La Triple Entente accordera à l’Italie de nombreuses concessions territoriales en cas de victoire.
Le 23 mai 1915, l’Italie entre en guerre contre l’Autriche-Hongrie.
21 février – 18 décembre 1916 : Bataille de Verdun.
Le 21 février 1916, les allemands lancent une terrible offensive pour s’emparer de la forteresse de Verdun dans le département de la Meuse et ‘ saigner à blanc’ l’armée française. Les soldats se terrent dans les tranchées et tiennent leur position. C’est le début de la Guerre des Tranchées. Cette bataille d’usure va durer dix mois.
La bataille de Verdun est une des batailles les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Elle oppose les soldats français aux soldats allemands. La bataille de Verdun fit 700 000 victimes (morts, disparus ou blessés). Elle fut remportée par la France. L’armée française récupère la plupart des positions perdues en février.
1er juillet – 18 novembre 1916 : Bataille de la Somme.
Les alliés décident lors de la conférence de Chantilly, les 6 et d’attaquer les Empires centraux sur tous les fronts en 1916.
Les français et les anglais lancent l’offensive sur le font allemand de la Somme.
La bataille de la Somme fera plus d’un million de victimes (morts, blessés et disparus).
Les chars d’assaut seront utilisés pour la première fois de l’histoire.
Suite à la bataille de la Somme, l’Allemagne décidera la guerre sous-marine à outrance qui sera une des causes de l’entrée en guerre des États-Unis.
15 mars 1917 : Révolution de février en Russie.
La Première Guerre mondiale enfonce la Russie, qui a du mal à soutenir l’effort de guerre, dans la crise économique.
Début 1917, l’hiver particulièrement froid aggrave les problèmes d’approvisionnement.
La lassitude est générale. Les ouvriers entrent en grève. L’empereur de Russie veut mater la rébellion, déclenchant la révolution.
Le tsar de Russie Nicolas II abdique en faveur de son frère Michel mais celui-ci refuse de monter sur le trône. Un gouvernement provisoire se met en place en Russie.
6 avril 1917 : Les États-Unis déclarent la guerre à l’Allemagne.
Après être resté neutre pendant trois ans, les américains entrent dans la Première Guerre mondiale aux côtés des alliés car
Les allemands ont entrepris une guerre sous-marine. Ils coulent les bateaux des alliés et ceux des américains.
Le ministre allemand des affaires étrangères, Arthur Zimmerman, a proposé aux Mexicains une alliance contre les États-Unis.
Le 2 avril 1917, le président des États-Unis Thomas Woodrow Wilson demanda une session conjointe spéciale du Congrès pour déclarer la guerre à l’Allemagne.
Le 6 avril 1917, le Congrès américain vote « la reconnaissance de l’état de guerre entre les États-Unis et l’Allemagne » et renoncent à leur neutralité.
L’armée américaine, formée de 200 000 soldats, en comptera 4 millions en novembre 1918.
16 avril – 24 octobre 1917 : Bataille du Chemin des Dames.
Sur la défensive, après les lourdes pertes de la bataille de Verdun et de la bataille de la Somme, les allemands réduisent leur ligne de défense. Ils construisent une ligne de défense fortifiée, appelée ligne Hindenburg, dans le Nord-Est de la France, pour contrer les futures offensives alliées.
Le 16 avril 1917, commence la bataille du Chemin des Dames, appelée également offensive Nivelle. Le général français Nivelle attaque les allemands entre Soissons et Reims. Les allemands apprennent le plan de bataille et se préparent.
La bataille du Chemin des Dames est un échec sanglant pour les Alliés.
La bataille du Chemin des Dames fera 187 000 morts ou blessés côté français et 163 000 morts ou blessés, la majorité le premier jour de l’offensive Nivelle.
Prévue pour durer 48 heures au plus, la bataille du Chemin des Dames durera plus de six mois.
C’est le début des mutineries (révoltes) des troupes françaises découragées. Plusieurs régiments refuseront de combattre et manifesteront pour la paix. Plusieurs mutins seront fusillés.
7 novembre 1917 : Révolution d’Octobre en Russie.
En Russie, Lénine et Trotski organisent une seconde révolution.
Le 7 novembre 1917, la révolution d’Octobre (25 octobre 1917 dans le calendrier russe) éclate en Russie. Les Bolchéviques prennent le pouvoir à Saint-Pétersbourg.
Le 5 décembre 1917, la Russie bolchevique, n’étant plus en mesure de poursuivre la guerre, signe un armistice avec les Empires centraux.
Le 15 décembre 1917, l’armistice prend effet. La France perd son allié russe. L’Allemagne peut concentrer ses forces sur le front ouest.
8 janvier 1918 : Les 14 points du président américain Wilson.
Le 8 janvier 1918, le le président des États-Unis Thomas Woodrow Wilson prononce un discours, appelé les « quatorze points de Wilson », devant le Congrès des États-Unis pour mettre fin à la Première Guerre mondiale et reconstruire l’Europe.
Il réussira à en faire adopter quelques points lors du traité de paix de Versailles du 28 juin 1919.
3 mars 1918 : Le traité de paix de Brest-Litovsk entre l’Allemagne et la Russie.
Après la Révolution d’Octobre, la Russie signe le traité de Brest-Litovsk avec les Empires centraux et se retire du conflit.
Les Allemands vont en profiter pour se concentrer sur le front Ouest et tenter d’obtenir une victoire rapide avant l’arrivée des soldats américains.
C’est la fin de la Guerre de Position et le retour de la Guerre de Mouvement.
Mars – Novembre 1918 : Deuxième Guerre de Mouvement.
21 mars 1918 – 18 juillet 1918 : Offensive du Printemps.
Les allemands lancent une vaste série d’attaques- appelée offensive du Printemps, bataille du Kaiser ou offensive de Ludendorff – jusqu’en juillet, parfois victorieuses mais jamais décisives.
Le but de ces attaques allemandes était de percer les lignes alliées et d’obtenir, des français, l’armistice.
21 mars 1918 : l’opération Michael commence en Picardie. Elle durera jusqu’au 5 avril 1918. L’opération allemande a pour but de percer les lignes alliées. Les allemands avancent sur 65 kilomètres mais aucun de leurs objectifs stratégiques n’est atteint. Cet échec stratégique allemand marque le début de la fin de la Première Guerre mondiale.
D’autres offensives allemandes vont se poursuivre jusqu’à la Deuxième bataille de la Marne.
Les principales batailles de l’offensive du Printemps sont les suivantes :
Opération Michael : du 21 mars au 5 avril 1918 dans le Nord de la France.
Bataille de la Lys : du 9 au 29 avril 1918 à Ypres en Belgique.
Bataille de l’Aisne : du 27 mai au 17 juillet 1918 en France, près de Paris.
Bataille du Bois Belleau : du 1er au 26 juin 1918 à Belleau, dans le département de l’Aisne.
Bataille de Montdidier-Noyon (appelée également Bataille du Matz) : du 5 au 13 juin 1918, dans le département de l’Oise.
Seconde Bataille de la Marne (appelée également Bataille de Reims) : du 27 mai au 6 août 1918, dans le département de la Marne.
18 juillet 1918 – 6 août 1918 : Contre-offensives Alliés.
Au cours de la Deuxième bataille de la Marne, les allemands lancent leur dernière grande offensive, appelée quatrième bataille de Champagne ou Friedensturm, du 15 au 18 juillet 1918.
Les Alliés remportent la victoire, puis lancent des contre-offensives victorieuses du 18 juillet au 6 août 1918.
3 novembre 1918 : Révolution Allemande.
En 1918, l’empire allemand éprouve de grandes difficultés économiques et militaires, suite au blocus par les pays de la Triple Entente et à l’entrée en guerre des États-Unis.
Le 28 janvier 1918, les ouvriers se mettent en grève générale. La grève s’étend rapidement à de nombreuses villes d’Allemagne.
Le 3 novembre 1918, les Mutineries de Kiel commencent. Des marins refusent d’appareiller pour se battre contre la Royal Navy. Les ouvriers s’associent aux marins. C’est l’insurrection et le début de la révolution allemande.
Le 9 novembre 1918, l’empereur allemand Guillaume II abdique. La République allemande – appelée République de Weimar – est proclamée.
11 novembre 1918 : Armistice.
Le 11 novembre 1918, l’Allemagne, la France et ses Alliés signent l’Armistice dans un wagon, dans la forêt de Compiègne, dans le département de l’Oise – en un lieu appelé plus tard la clairière de Rethondes ou clairière de l’Armistice.
L’armistice marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale et la victoire des Alliés sur l’Allemagne.
28 juin 1919 : Traité de paix de Versailles.
Le 28 juin 1919 l’Allemagne et les Alliés signent le traité de paix de Versailles.
perd 15% de son territoire et son empire colonial. En particulier, la France récupère l’Alsace et la Lorraine qu’elle avait perdu en 1871.
voit sa puissance militaire limitée.
doit payer des indemnités considérables à la France et à la Belgique.
perd la propriété de ses brevets.
Comment mémoriser les dates clés de la Première Guerre mondiale ?
Retenir les dates clés de la Grande Guerre est un moyen efficace de situer les principaux événements de cette période de l’histoire qui vit l’affaiblissement de l’Europe et la consécration des États-Unis comme première puissance mondiale.
Nous allons en montrer une application pratique avec les dates clés de la Première Guerre mondiale.
Toutes les événements se situant au XXe siècle, nous n’avons pas à retenir le siècle.
Si vous voulez retenir l’année avec le siècle, vous pouvez utiliser les associations mentales suivantes.
1914 : tabatière.
1915 : antipodal. A la surface de la Terre, deux points antipodaux sont deux points à l’opposé, comme, par exemple, le pôle Nord et le pôle Sud. Nous pouvons prendre comme symbole un ours sur la glace comme association mentale avec le mot antipodal.
1916 : député âgé.
1917 : antipathique.
1918 : adoptif (symbole : un triangle avec un cœur entrelacé).
Pour retenir plus facilement les événements à mémoriser, nous allons classer les dates par année, mois et jour.
Nous classerons les mois de 1 à 12 et les jours de 01 à 31.
Nous allons associer l’année, le mois, le jour, l’évènement à un objet ou un personnage et former une image mentale et créer une histoire.
Le cerveau adore les histoires. Il fonctionne par association. Associer, c’est créer des liens entre des objets, des personnages, des émotions, etc. Plus les liens seront forts et plus il sera facile de se souvenir.
C’est cette histoire que nous venons de créer que nous allons apprendre. Nous allons retenir ainsi facilement et à long terme la date et l’événement.
Comme il n’y a pas d’ambiguïté dans les dates à retenir, nous n’utiliserons que la table de rappel du grand système pour associer l’année, le mois et le jour à des images.
Vous trouverez ci-dessous quelques exemples pour retenir les dates clés de la Première Guerre mondiale.
Procédez de même pour toutes dates de la Grande Guerre que vous voulez mémoriser.
Avec l’habitude, cela deviendra simple, facile et amusant pour vous de trouver des histoires et de les apprendre.
28 juin 1914 : Assassinat de l’archiduc d’Autriche-Hongrie à Sarajevo.
Le mois de juin est le sixième mois de l’année. Le mot chat est le code associé au chiffre 6.
Nous allons associer le jour – 28 – à une nef.
Pour l’évènement, nous associerons l’Assassinat de l’archiduc d’Autriche-Hongrie à un autrichien et une autrichienne en costume traditionnel d’Autriche qui se font tirer dessus à coup de pistolet.
Il nous reste à créer une petite histoire en prenant les images dans l’ordre, c’est à dire :
28 juin 1914 : taureau, chat, nef, autrichien.
Par exemple, nous apercevons un taureau et un chat qui sortent de la nef de l’église en courant après avoir entendu des coups de feu et qui voient un autrichien et une autrichienne se faire tirer dessus à coup de pistolet.
Imaginez l’histoire qui vous passe par la tête. Plus elle vous marquera et plus elle sera facile à se souvenir.
Procéder de même pour les autres dates clés de la Première Guerre mondiale.
28 juillet : Début de la Première Guerre mondiale.
Le mois de juillet est le septième mois de l’année. Le mot quille est le code associé au chiffre 7.
Nous allons associer le jour – 28 – à une nef.
Pour l’évènement, nous associerons le début de la Première Guerre mondiale à un bébé en train de se battre.
Il nous reste à créer une petite histoire en prenant les images dans l’ordre, c’est à dire :
28 juillet 1914 : taureau, quille , nef, bébé.
Par exemple, nous apercevons un taureau en train de jouer aux quilles dans la nef de l’église avec un bébé et de se disputer.
03 août 1914 : L’Allemagne déclare la guerre à la France.
Le mois d’août est le huitième mois de l’année. Le mot feu est le code associé au chiffre 8.
Nous allons associer le jour – 03 – à un sumo.
Pour l’évènement, nous associerons la déclaration de la Guerre à la France par l’Allemagne à un sumo avec un casque à pointe allemand et un drapeau de la France.
Il nous reste à créer une petite histoire en prenant les images dans l’ordre, c’est à dire :
03 août 1914 : taureau, feu, sumo allemand, drapeau français.
Par exemple, nous apercevons un taureau qui traverse le feu qu’a allumé un sumo allemand en brulant un drapeau de la France.
06 avril 1917 : Les États-Unis déclarent la guerre à l’Allemagne.
Le mois d’avril est le quatrième mois de l’année. Le mot roi est le code associé au chiffre 4.
Nous allons associer le jour – 06 – à un singe.
Pour l’évènement, nous associerons la déclaration de la Guerre à l’Allemagne par les États-Unis à un pygargue à tête blanche en train d’attaquer un aigle à bec et serres rouges allemand.
Le Pygargue est un rapace à tête blanche. C’est l’oiseau national des États-Unis. Nous le choisirons comme symbole des États-Unis.
L’aigle à bec et serres rouges figure dans les armoiries du Reich allemand pendant la Première Guerre mondiale. Nous le choisirons comme symbole de l’Allemagne.
Il nous reste à créer une petite histoire en prenant les images dans l’ordre, c’est à dire :
06 avril 1917 : ticket, roi, singe, aigles.
Par exemple, nous voyons, pour remporter le ticket que tient le roi des singes, un pygargue à tête blanche et un aigle à bec et serres rouges se battre.
Le mois de novembre est le onzième mois de l’année. Le mot tête est le code associé au chiffre 11.
Nous allons associer le jour – 11 – à une tête. Vous pouvez également associer le nombre 11 à un autre mot code comme le dindon ou une tente pour lever toute ambiguïté.
Pour l’évènement, nous associerons l’Armistice au dépôt des armes; l’armistice marque la fin des combats.
Il nous reste à créer une petite histoire en prenant les images dans l’ordre, c’est à dire :
11 novembre 1918 : dauphin, tête, dindon, dépôt des armes.
Par exemple, nous apercevons un dauphin avec une tête de dindon qui dépose des armes.
Le mois de juin est le sixième mois de l’année. Le mot chat est le code associé au chiffre 6.
Nous allons associer le jour – 28 – à une nef.
Pour l’évènement, nous associerons le traité de Versailles au Château de Versailles.
Il nous reste à créer une petite histoire en prenant les images dans l’ordre, c’est à dire :
28 juin 1919 : taupe, chat, nef, Château de Versailles.
Par exemple, nous apercevons une taupe et un chat qui partent de la nef d’une église, qui descendent dans une galerie creusée par la taupe et ressortent dans la galerie des Glaces du Château de Versailles.
Pourquoi les soldats français étaient surnommés les Poilus ?
« J’admire les poilus de la Grande Guerre, et je leur en veux un petit peu. Car ils m’eussent, si c’était possible, réconcilié avec les hommes, en me donnant, de l’humanité, une idée meilleure… donc fausse. »
Citation de Georges COURTELINE
Le Poilu est le surnom du soldat français qui combat dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale.
Le Poilu est synonyme de soldat brave.
Le Poilu est à l’époque quelqu’un de courageux, de brave, de viril.
Les poils sont associés à l’idée de virilité.
Le mot « Poilu » désigne le soldat combattant de la Guerre de 14-18 qui défend le sol de la France.
Par opposition,l’embusqué de 14-18 est un soldat affecté à l’arrière ou qui ne participe pas directement à la bataille.
Bonus 1 : mémoriser les pays de la Triple Entente.
La Triple Entente est le nom de l’alliance entre la France, la Russie et le Royaume-Uni.
La principale nation du Royaume-Uni est l’Angleterre.
Pour mémoriser les pays de la Triple Entente, nous allons nous servir des premières lettres des pays :
F : France.
R : Russie.
AN : ANgleterre.
Nous constatons que FRAN correspond aux premières lettres de la France.
Pour retenir la liste des pays de la Triple Entente, nous allons créer une association entre la Triple Alliance et la France.
Pour symboliser la Triple Entente nous allons prendre comme image mentale une oreille : le mot entente a une sonorité proche du mot entendre; entendre nous fait penser à une oreille.
Pour symboliser la France, nous allons imager un pendentif représentant la carte du pays.
Pour mémoriser la liste des pays de la Triple Entente, il suffit d’imaginer une grande oreille avec un pendentif carte de la France.
Bonus 2 : mémoriser les pays de la Triple Alliance.
La Triplice, appelée également Triple Alliance est le nom de l’alliance entre l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie.
Pour mémoriser les pays de la Triple Alliance, nous allons utiliser la même technique de mémorisation que pour la Triple Entente.
Nous allons utiliser les premières lettres des pays :
ALL : Allemagne.
I : Italie.
A : Autriche-Hongrie.
Nous constatons que ALLIA correspond aux premières lettres du mot alliance.
Pour retenir la liste des pays de la Triple Alliance, nous allons créer une association entre la Triple Alliance et le mot alliance.
Pour symboliser la Triple Alliance nous allons prendre comme image mentale une bague de mariage.
Cette seule image mentale suffit pour retenir les pays de la Triple Alliance, puisque une bague de mariage est une alliance et que le début du mot alliance correspond aux premières lettres des pays de la Triple Alliance.