Résumé de la Population Française

Bref résumé.

La population française est estimée à 67 millions d’habitants au 1er janvier 2020, répartie de façon inégale sur le territoire, avec près de 65 millions de personnes vivant en France métropolitaine, dont 10% d’immigrés (6,7 millions), une croissance de la population de 0,3% par an, qui ralentie depuis 1960 mais qui reste supérieure à la moyenne européenne, et qui est principalement due au solde naturel, avec un taux de fécondité de 1,87 enfant par femme, soit environ 750 000 naissances par an et un peu plus de 600 000 décès par an.

L’espérance de vie à la naissance est de près de 80 ans pour les hommes et de plus de 85 ans pour les femmes.

La population française vieillit : plus d’une personne sur cinq a 65 ans et plus.

  • Progrès de la médecine.
  • Arrivée à ces âges des générations de l’après-guerre, les baby boomers.
  • Baisse du taux de natalité : contraception autorisée à partir de 1967, légalisation de l’avortement en 1975, crises économiques à partir des années 1970.

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Résumé de la Population Française.
Résumé de la Population Française.

Sommaire.

Augmentation de la population française.

Population totale.

Au 1er janvier 2020, la France comptait 67 millions d’habitants dont 64,9 millions en France métropolitaine (territoire européen de la France) et un peu plus de 2,1 millions en France d’Outre-mer.

La France est le deuxième pays le plus peuplé de l’Union européenne; l’Allemagne étant le pays le plus peuplé de l’Union européenne avec 83 millions d’habitants.

Au recensement de 1999, la population de la France comptait 60 millions d’habitants.

Après la Seconde Guerre Mondiale, la population de la France en 1946 était de 40 millions d’habitants.

La population française augmente toujours mais de façon moins rapide que par le passé.

La population française s’accroit actuellement de près de 0,3% par an.

Si la population française augmente, c’est principalement le solde naturel qui explique cette augmentation, c’est-à-dire la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès.

Au cours de l’année 2019

  • La population française a augmenté de 187 000 personnes.
  • Le solde naturel est de 141 000 personnes.
  • Le solde migratoire serait de 46 000 personnes.

Le solde naturel diminue, avec moins de 150 000 personnes en 2019, car

  • Baisse du nombre de naissances.
  • Augmentation du nombre de décès lié au vieillissement de la population.

Le solde naturel en 2019 est le plus bas depuis la Seconde Guerre Mondiale.

Le solde naturel en 2010 était de plus de 280 000 personnes, soit le double de celui 2019.

Toutefois, la population française devrait augmenter de 7 millions de personnes entre 2020 et 2050 pour atteindre 74 millions d’habitants en 2050.

La croissance de la population est plus importante en France d’Outre-mer (+33% en 20 ans) qu’en France métropolitaine (+11,6% en 20 ans) du fait de la natalité et de la fécondité plus importante, bien que le taux de fécondité ait également baissé.

Population immigrée.

La population immigrée, c’est-à-dire les personnes étrangères nées à l’étranger et résidant en France, est de 6,7 millions de personnes en 2019, soit environ 10% de la population totale de la France.

La population immigrée est née principalement en Afrique (46,5%) et en Europe (33,3%).

La population immigrée était de 5,5 millions de personnes en 2010, soit environ 8,5% de la population totale de la France (64,6 millions de personnes en 2010).

La croissance de la population immigrée est plus importante que celle du reste de la population.

La population française totale a augmenté de 3,7% entre 2010 et 2019.

La population immigrée a augmenté de près de 22% entre 2010 et 2019.

Pendant les Trente Glorieuses, jusqu’au milieu des années 1970, les flux d’immigration était essentiellement masculines pour répondre aux besoins de main d’œuvre. Ce sont surtout des hommes seuls venus principalement d’Europe du Sud et du Maghreb pour travailler en France.

A partir de cette date, à cause de la crise économique et de l’augmentation du chômage, l’immigration change de nature. l’immigration familiale se développe et la part des femmes immigrées est croissante.

En 2019, 51% des immigrés sont des femmes.

A partir des années 2000, les crises en Europe et autour du Bassin méditerranéen conduisent également à l’arrivée d’immigrés pour des motifs humanitaires.

Si le solde migratoire reste stable et faible – 46 000 personnes en 2019 – c’est que l’émigration (les français qui partent à l’étranger) augmente aussi.

La différence de niveau de vie importante et les conflits armés augmentent l’immigration.

La mondialisation favorise les flux migratoires.

  • Études.
  • Mobilité professionnelle.
  • Rapprochement avec un conjoint étranger.
  • Etc.

Baisse de la natalité.

Population totale.

Depuis 2010, le nombre de naissances diminue.

  • 753 000 naissances en 2019.
  • Plus de 830 000 naissances en 2010.

Toutefois, la France reste le pays le plus fécond de l’Union européenne.

Le nombre de naissances diminue car

  • Baisse de la fécondité.
  • Contraception autorisée à partir de 1967.
  • Légalisation de l’avortement en 1975.
  • Baisse du nombre de femmes aux âges où elles sont le plus fécondes (de 20 à 40 ans).
  • Fin du baby-boom. Les femmes issues du baby-boom (générations nombreuses entre 1946 et 1973) sortent progressivement de la catégorie des femmes en âge de procréer.
  • Crises économiques. Par exemple, dans la plupart des pays développés, la crise bancaire et financière de 2008, a entrainé une baisse du nombre de naissances.

En 2019, le taux de fécondité, c’est-à-dire l’Indice Conjoncturel de Fécondité (ICF) est de 1,87 enfant par femme.

En 2010, le taux de fécondité (ICF) était de 2,03 enfants par femme.

Le seuil permettant le renouvellement des générations, qui est une natalité de 2,1 enfants par femme, continue de s’éloigner.

Toutefois le taux de fécondité reste élevé ou augmente dans certains départements d’Outre-mer comme la Guyane car le taux de fécondité est supérieur aux jeunes âges or le taux de femmes jeunes est plus important et l’âge moyen à la maternité est plus jeune dans ces départements d’Outre-mer qu’en France métropolitaine.

La baisse de la fécondité touche les femmes de tous les âges et de tous les niveaux de vie.

L’âge moyen à la maternité augmente régulièrement (30,7 ans en 2019). Il était de 29,3 ans 20 ans plus tôt.

L’âge moyen à la maternité augmente car

  • Les couples se forment plus tard.
  • Scolarisation : la période des études s’allonge.
  • Insertion professionnelle : trouver un emploi stable est plus difficile, suivant l’activité économique et le chômage.
  • Le coût du logement freine la natalité.

Population immigrée.

Une naissance sur 6 en France est de mère immigrée.

Le taux de fécondité (ICF) est plus élevé pour une femme immigrée qui donne naissance en moyenne à un demi-enfant de plus.

Les femmes immigrées venues d’Afrique ou de Turquie ont une fécondité plus importante que la moyenne (plus de 3 enfants en 2010).

Les femmes immigrées venues d’Europe ou d’Asie ont un taux de fécondité proche de celui de la France.

Toutefois, le taux de fécondité plus élevé de la population immigrée ne pèse pas beaucoup dans le taux de fécondité total de la France, qui serait inférieur seulement de 0,1 point sans les femmes immigrées.

Les femmes immigrées contribuent plus à la natalité en France car

  • Elles ont plus souvent l’âge d’être parent.
  • Migration associée à la formation du couple. Le nombre de naissance augmente durant les premières années de leur arrivée en France. Avant la migration, les femmes immigrées avaient moins d’enfants que celles de leur pays d’origine.
  • Leur taux de fécondité est un peu plus élevé.

Les femmes descendantes d’immigrés ont une fécondité proche de la population totale de la France.

Augmentation du nombre de décès.

En parallèle de la baisse des naissance, le nombre de décès augmente.

  • 612 000 décès en 2019.
  • 551 200 décès en 2010.

Le nombre de décès augmente car

  • Augmentation du nombre de baby-boomers arrivant en âge de forte mortalité.
  • Épidémies (grippe hivernale, etc.).
  • Canicules (2 épisodes de forte chaleur l’été 2019) fragilisant les personnes âgées.
  • Pollution.

Toutefois l’augmentation de l’espérance de vie retarde la hausse de la mortalité des baby-boomers.

Augmentation de l’espérance de vie.

L’espérance de vie augmente en France.

  • L’espérance de vie en France en 2019 est de 85,6 ans pour les femmes et de 79,7 ans pour les hommes.
  • L’espérance de vie en France en 2010 est de 84,7 ans pour les femmes et de 78 ans pour les hommes.

Les femmes vivent plus longtemps que les hommes mais la progression de l’espérance de vie est plus forte en France chez les hommes que chez les femmes car les modes de vie des femmes sont de plus en plus semblables à celles des hommes au niveau professionnel et consommation d’alcool et de tabac.

L’espérance de vie augmente en fonction du niveau de vie.

L‘espérance de vie des 5% des hommes les plus aisés est de presque 13 ans supérieure à celles des 5% les moins aisés.

  • Parmi les 5% des hommes les plus aisés, l’espérance de vie est de 84,4 ans en 2018.
  • Parmi les 5% des hommes les moins aisés, l’espérance de vie est de 71,7 ans en 2018.

L’écart n’est que de 8 ans entre les femmes les plus aisées et les moins aisées.

L »espérance de vie des plus riches est plus élevée que celui des moins riches car

  • Le niveau de vie facilite la prévention et l’accès aux soins. Les difficultés financières peuvent limiter l’accès aux soins.
  • Les cadres ont un niveau de vie supérieur et sont moins confrontés aux risques professionnels (accidents, maladies, expositions aux produits toxiques).
  • Le faible niveau de vie peut être la conséquence de difficultés de santé (frein aux études, accès aux emplois, etc.).
  • L’hygiène de vie est en moyenne plus importante.

Vieillissement de la population en France.

La population de la France vieillit suite à l’allongement de la durée de la vie et l’avancée en âge des générations issues du baby-boom.

  • 20% de la population française a plus de 65 ans en 2019.
  • 16,6% de la population française a plus de 65 ans en 2010.

Depuis 2016, les populations âgées de plus de 60 ans sont plus nombreuses que celles âgées de moins de 20 ans.

L’âge médian en France augmente.

L’âge médian de la population est l’âge qui divise en deux parties numériquement égales le nombre d’habitants, c’est-à-dire que la moitié des personnes est plus jeune que l’âge médian et l’autre moitié est plus âgée.

  • L‘âge médian en France en 2019 est de 41 ans.
  • L’âge médian en France en 2010 est de 39 ans.

La population française vieillit car

  • Progrès de la médecine dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires et les cancers.
  • Baisse de la mortalité enfantine.
  • Meilleure hygiène de vie.
  • Meilleure alimentation.

Le vieillissement de la population française entraine un certain nombre de conséquences.

  • Augmentation des dépenses médicales.
  • Financement des retraites incertain.
  • Capacité d’accueil des personnes âgées limitées.
  • Augmentation de la perte d’autonomie et de la dépendance.

Répartition de la population inégale sur le territoire français.

Bref résumé.

Si la densité moyenne est proche de 105 habitants au kilomètre carré, la population française, de plus en plus urbaine, se répartit de façon inégale sur le territoire français, vivant principalement dans des aires urbaines qui s’étalent, parfois au détriment d’espaces ruraux qui se transforment en espaces urbains, entrainant des conflits d’usage entre les agriculteurs et les nouveaux habitants.

En France métropolitaine, plus de trois français sur dix vivent dans les deux régions de France les plus peuplées, l’Île-de-France (chef-lieu de région : Paris) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (chef-lieu de région : Lyon), sur environ 15% du territoire de la France métropolitaine.

Les français vivent principalement en ville.

Plus des trois quarts de la population française habitent en ville.

Les français habitent principalement les villes ou les zones périurbaines qui offrent le plus de travail, où le climat est le plus agréable ou les voies de communication sont les plus nombreuses.

Les régions frontalières tirent partie de l’intégration européenne.

Si la croissance de la population en ville ralentit, la périurbanisation se poursuit

  • Annexion de petites communes isolées.
  • Construction de maisons individuelles à la périphérie des villes.

95% de la population française habite en ville ou dans un territoire sous influence urbaine.

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Les aires urbaines s’étalent.

Une aire urbaine est un ensemble de communes contigües, constituée d’un pôle urbain (ville centre et sa banlieue) de plus de 10 000 emplois et de sa couronne périurbaine, c’est-à-dire dont au moins 40% de la population périurbaine travaille dans le pôle urbain ou dans les communes attirées par celui-ci.

  • La ville centre, plus riche, accueille de nombreux services, centres de décisions et loisirs.
  • La banlieue, essentiellement résidentielle, regroupe des personnes qui travaillent en ville.
  • La couronne périurbaine, plus éloignée de la ville centre, comprend des logements, des activités industrielles et des infrastructures comme les aéroports ou les grands centres commerciaux.

Les grandes villes se transforment en métropoles, attirant les hommes et les activités, regroupant la plupart des services et des centres de décision.

Une métropole est une grande aire urbaine de plus de 500 000 habitants.

La métropole bénéficie de transferts de compétences pour améliorer sa compétitivité et son attractivité.

  • Des départements et des régions (développement économique, transports, éducations…)
  • De l’État (grands équipements et infrastructures).

L’étalement urbain est proportionnel à la taille de la métropole et à son attractivité.

L’aire urbaine de Paris s’étale sur une centaine de kilomètres de rayon.

L’étalement urbain entraine une augmentation de la mobilité avec des déplacements entre la résidence et le lieu de travail car la majorité de la population active travaille hors de leur commune.

Ces déplacements quotidiens entre l’espace périurbain et le centre-ville sont appelés migrations pendulaires.

Les habitants périurbains effectuent quotidiennement de nombreux déplacements entre leur lieu d’habitation et la ville-centre.

La périurbanisation se développe car

  • Logement moins cher qu’en centre-ville.
  • Cadre de vie plus agréable avec d’avantage d’espaces naturels et la perspective de vivre dans une maison individuelle.
  • Progrès des moyens de transports : train, autoroutes, voies rapides, etc.

Toutefois la périurbanisation a pour conséquences

  • Déplacements plus nombreux qui ont un coût financier et environnemental avec l’augmentation de la pollution et l’allongement des déplacements.
  • Artificialisation des sols à cause de la construction de bâtiments, parkings, de routes et autoroutes pour accéder aux centres-villes, nuisant à la biodiversité animale et végétale, gênant le rechargement des nappes phréatiques et favorisant le ruissellement des eaux.
  • Concurrence avec l’agriculture : réduction des surfaces agricoles et naturelles, augmentation des prix des terrains, difficulté d’accès aux terrains cultivés, émiettement des parcelles, etc.
  • Conflits d’usage entre les agriculteurs et les nouveaux habitants des couronnes périurbaines. Les nouveaux habitants sont attirés par un cadre de vie plus agréable mais n’adhèrent pas au mode de vie campagnard (chant du coq, passage du bétail, travail nocturne lors des récoltes, etc.).

Conflits d’usages, coût réel du logement (emprunt, etc.) et des transports entrainent un risque de mal-être périurbain par opposition aux centres-villes et aux ruraux plus éloignés.

Le Mouvement des Gilets Jaunes illustre le mal-aise des périurbains.

L’urbanisation du territoire français est inégale.

La France est caractérisée par l’accroissement des écarts entre les régions, principalement en France métropolitaine.

Les régions les plus densément peuplées sont celles qui concentrent l’essentiel des gains de population.

  • Densité moyenne en France : environ 105 habitants au kilomètre carré.
  • Densité moyenne à Paris : en 20 et 21 000 habitants au kilomètre carré.
  • Densité moyenne en Guyane : environ 3 habitants au kilomètre carré.

L’Île-de-France est la région de France la plus peuplée avec 12,2 millions d’habitants.

L’aire urbaine de Paris représente 2% du territoire de la France et près de 20% de la population française.

La population de la Réunion (860 000 habitants au 1er janvier 2020) est la plus nombreuse de la France d’Outre-mer (40% des habitants).

L’urbanisation est importante dans

  • Les régions à forte densité de population comme la région parisienne, le Nord, la région lyonnaise.
  • Les littoraux, en particulier ceux de l’Ouest et du Sud en France métropolitaine.
  • Les vallées fluviales, comme la Seine, la Loire, le Rhône ou la Garonne.
  • Les régions frontalières.

Les zones faiblement peuplées sont principalement des zones

Les zones de faible densité se trouvent dans un espace appelé la Diagonale du vide ou Diagonale des faibles densités, allant des Pyrénées au Nord-Est de la France, en passant par le Massif Central.

Peu attractives, elles voient leur population diminuer.

  • Exode des populations vers les villes, entrainant désertification et vieillissement de la population.
  • Régions enclavées : mal desservies et éloignées des grandes métropoles régionales.

La population de la France d’Outre-mer est plus concentrée qu’en France métropolitaine et les communes de faible densité sont plus rares, sauf en Guyane et dans les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises).

Les trois régions d’Outre-mer les plus peuplées (Martinique, Réunion, Guadeloupe) ont des densités de population très élevées.

Leur population est concentrée sur le littoral car l’intérieur est montagneux et volcanique.

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