Bilan et Conséquences de la Seconde Guerre Mondiale, appelée également Deuxième Guerre Mondiale.
Résumé de l’impact à la fin de la Guerre de 39-45 et des conséquences majeures du conflit international sur le plan humain, matériel, politique, économique et financier, militaire, scientifique et technologique et environnemental.
Conflit le plus meurtrier de l’histoire de l’Humanité, la Seconde Guerre Mondiale va consacrer le déclin de l’Europe et la suprématie de deux superpuissances, les États-Unis et l’URSS qui vont se partager le monde en zones d’influence.
La Deuxième Guerre Mondiale s’est conclue par l’invasion de l’Allemagne par les Alliés en Europe et par l’invasion de la Mandchourie par l’URSS et le largage de bombes atomiques sur le Japon par les États-Unis.
La Seconde Guerre Mondiale va entrainer des bouleversements internationaux importants ( guerre froide entre les États-Unis et Union soviétique, décolonisation, projet de construction européenne, etc.).
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Sommaire
- Bilan et conséquences de la Seconde Guerre Mondiale en une phrase.
- Bilan de la Seconde Guerre Mondiale.
- Bilan humain.
- Bilan matériel.
- Bilan politique.
- Bilan économique et financier.
- Bilan militaire.
- Bilan scientifique et technologique.
- Bilan environnemental.
- Les conséquences de la Seconde Guerre Mondiale.
- Principales conséquences de la Seconde Guerre Mondiale.
- Plan Marshall.
- Coopération des pays de l’Europe de l’Ouest.
- Bloc de l’Est.
- Renforcement des droits de l’homme.
- Décolonisations.
- A découvrir aussi.
Bilan et conséquences de la Seconde Guerre Mondiale en une phrase.
Conflit le plus meurtrier de l’histoire de l’Humanité, la Seconde Guerre Mondiale va consacrer
- Le déclin de l’Europe entrainant une vague de décolonisation.
- La suprématie de deux superpuissances, les États-Unis et l’URSS qui vont se partager le monde en zones d’influence.
- La volonté d’établir un nouveau ordre mondial capable d’assurer la paix.
Bilan de la Seconde Guerre Mondiale.
Le bilan humain et matériel de la Deuxième Guerre Mondiale est très lourd : l’Europe est détruite par les bombardements et la population traumatisée par les atrocités commises pendant la guerre.
Bilan humain.
La Seconde Guerre mondiale, guerre totale, guerre d’occupation et guerre d’anéantissement de l’ennemi est la guerre la plus meurtrière de l’Histoire, comptant deux fois plus de civils que de militaires et entrainant d’importantes séquelles démographiques (surmortalité, déficit de naissances, déplacements de millions de personnes).
Nombre de morts.
La Seconde Guerre mondiale est la guerre la plus meurtrière de l’Histoire, avec plus 60 millions de victimes, soit trois plus que lors de la Première Guerre Mondiale.
- 20 millions de soldats.
- 40 millions de civils (bombardements, Shoah, crimes de guerre).
L’URSS est le pays le plus touché avec plus de 20 millions de morts.
La Pologne et l’URSS sont les plus touchés en pourcentage de population (16%).
Les génocides et les crimes contre l’humanité font plus de 10 millions de morts dont environ 6 millions de juifs (trois quart des Juifs d’Europe).
Les États-Unis ont été relativement épargnés par rapport à l’Europe.
Répartition démographique.
La surmortalité a touché plus les jeunes et les hommes dans les pays les plus touchés par la Deuxième Guerre Mondiale entrainant une féminisation, un vieillissement de la population et une baisse de la population active.
L’Union soviétique compte un nombre de femmes très supérieur à celui des hommes.
Les pertes humaines en Europe engendrent une forte baisse de la population active.
A la fin de la guerre, en Angleterre, un tiers des actifs est constitué par des femmes, en URSS plus de la moitié.
Bilan psychologique.
Le bilan psychologique de la Seconde Guerre Mondiale est lourd car les populations sont traumatisées par l’ampleur des massacres liés aux génocides, aux camps de concentration et d’extermination, les déplacements de millions de personnes et par l’emploi de la bombe atomique.
Les conventions internationales, dont les Droits de l’Homme, n’ont pas été respectées ( bombardement de cibles civiles, camps de concentrations et d’extermination, torture, etc.).
Des millions de personnes innocentes ont été tuées.
Les séquelles psychologiques et la perte de confiance dans un progrès continu sont importants suite aux atrocités de la guerre liées au nombre de morts, à l’ampleur de la Shoah et à l’utilisation de la bombe atomique.
- Génocides ( camps de concentration et d’extermination, assassinats en masse par pendaison, révolver ou chambres à gaz, expériences sur des détenus-cobayes par des « médecins maudits » qui leur inocule des maladies, etc.).
- Idéologies totalitaires ( destruction de l’armée adverse).
- Utilisation des bombes nucléaires américaines sur le Japon ( Hiroshima et Nagasaki). Le monde sait qu’il est maintenant capable de s’autodétruire.
- Conventions internationales sur les prisonniers non respectées, en particulier par les Allemands, les Japonnais et les Soviétiques.
- Brutalité de l’occupation par les Forces de l’Axe (en particulier celles de l’Allemagne et du Japon), les régimes politiques qui collaborent dans les pays occupés (répression, sous-alimentation, assassinats, déportation, etc.) et par l’Armée rouge de l’Union soviétique (viols, meurtres, déportations, pillages).
- Déplacements de dizaines de millions de personnes (exodes, déportations, déplacements forcés de population vers d’autres régions ou pays) par les nazis, les soviétiques et les conséquences de la Conférence de Yalta (du 4 au 11 février 1945) définissant de nouvelles frontières pour la Pologne.
Les familles des victimes et les survivants des camps de concentration et d’extermination sont traumatisés ou ont du mal à revivre comme avant la guerre.
Les survivants des camps d’extermination sont squelettiques, porteurs de vermines ou de maladies comme le typhus et traumatisés par ceux qu’ils ont vécu.
Le génocide réalisé par les nazis questionne sur l’organisation de meurtres en masse et remet en cause les croyances au progrès des sociétés humaines.
L’utilisation de l’arme nucléaire en août 1945 à Hiroshima et Nagasaki au Japon ont marqué les esprits.
Le monde entre dans l’ère nucléaire.
L’arme nucléaire est au cœur des relations internationales et constitue une nouvelle » grande peur » pour la population.
L’emploi de la bombe atomique par les États-Unis au Japon fait prendre conscience à l’Humanité de son pouvoir de destruction et rend possible la réalisation des craintes de fin du monde à cause de l’Homme.
Ce qui s’est passé il y a vingt ans à Hiroshima, c’est un carnage totalement épouvantable en ce sens qu’il renferme peut-être les signes avants coureurs de la véritable fin du monde : le jour où notre civilisation ne sera plus transmise que par des êtres de sang et aux cellules si dégénérées qu’on ne pourra même plus les désigner du nom d’« hommes ».
Citation de Kenzaburô Oe, écrivain japonais et prix Nobel de littérature, Notes de Hiroshima (1965).
L’arme nucléaire entame la confiance en la science.
N’importe quelle ville d’importance moyenne peut être totalement rasée par une bombe de la grosseur de la taille d’un ballon de football.
…
la civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie.
Citation d’Albert Camus, le 8 août 1945, journal « Combat ».
Bilan matériel.
En Europe et en Asie les destructions sont massives, entrainant une paralysie des transports et une chute de la production.
- De nombreuses villes sont des champs de ruine (Belgrade, Dresde, Hambourg, Le Havre, Londres, Stalingrad, Varsovie, etc.). Le Japon (Hiroshima, Nagasaki, Tokyo) et les Philippines (Manille) ne sont pas épargnés. En URSS, 70 000 villages sont détruits. Un grand nombre de villes allemandes sont rasées.
- Infrastructures et moyens de transport et de communication détruits ou endommagées ( bateaux, ponts, ports, routes, trains, voies ferrées, etc.), isolant des villes et des villages.
- Infrastructures de production détruites ou endommagées (entreprises industrielles, fermes, chantiers navals, mines, énergie électrique, etc.), entrainant une forte baisse de la production agricole et industrielle, des pénuries et une sous-alimentation.
Les pays les plus détruits sont l’Union soviétique, l’Allemagne et le Japon.
Les États-Unis et le Canada ne sont pas ou peu atteints. Le territoire américain n’a pas été envahi et n’a pas connu de destruction massive, à part celles du Japon lors de l’attaque de Pearl Harbor le 7 décembre 1941.
Bilan politique.
Les pays vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale cherchent à travers de grandes conférences avant la fin de la guerre à bâtir une nouvelle organisation internationale pour assurer la paix dans le monde que l’Onu sera chargé de faire respecter, tout en composant avec les deux superpuissances, les États-Unis et l’URSS aux doctrines fondamentalement opposées.
Les grandes conférences tripartites.
Avant la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les principales puissances alliées – États-Unis, Royaume-Uni et URSS – se rencontrent pour discuter des conditions de retour à la paix et des modifications de territoires.
Les pays libérés, comme la France, n’y participent pas.
- 28 novembre 1943 : Conférence de Téhéran, en Iran. Les « trois grands » : Staline, Roosevelt et Churchill adoptent le principe d’un démembrement de l’Allemagne, du déplacement des frontières de la Pologne vers l’Ouest et discutent sur la future organisation des Nations Unies. Churchill et Roosevelt donnent des assurances à Staline de l’ouverture d’un deuxième front à l’Ouest au printemps 1944 (ce sera le Débarquement en Normandie). Staline expose ses revendications sur l’Extrême-Orient ((sud de Sakhaline, îles Kouriles) afin que l’Union soviétique accède à une mer libre de glaces.
- 4 février 1945 : Conférence de Yalta, en Crimée. Roosevelt, Churchill et Staline décident
- Le partage de l’Allemagne en quatre zones militaires d’occupation.
- L’URSS entrera en guerre contre le Japon trois mois après la capitulation de l’Allemagne.
- La convocation d’une conférence pour créer l’Onu (Organisation des Nations Unies).
- L’annexion par l’Union soviétique des États baltes et de l’Est de la Pologne est confirmée.
- 17 juillet 1945 : Conférence de Potsdam, en Allemagne. Truman, Staline, Churchill puis Attlee décident du sort des pays ennemies, après la victoire des Alliées en Europe. Le IIIe Reich est vaincu et les États-Unis possèdent la bombe atomique.
- L’Allemagne et l’Autriche deviendront deux territoires distincts et sont divisés en quatre zones d’occupation.
- Les populations allemandes seront expulsées d’Europe de l’Est.
- L’Italie perdra ses colonies africaines et l’Albanie retrouvera son indépendance.
- Le Japon perdra ses colonies et son territoire sera occupé par les Alliés.
La fondation de l’Onu.
Le 14 août 1941, la charte de l’Atlantique est signée entre le Premier ministre britannique Winston Churchill et le président américain Franklin Delano Roosevelt, qui rompt avec l’isolationnisme américain, afin de » de jeter les fondements d’une nouvelle politique internationale », basée sur la justice, la paix et la sécurité pour tous.
Le 26 juin 1945, l’Onu est créée à la fin de la Conférence de San Francisco. La charte de l’Onu est ratifiée par 51 nations, représentant environ 80% de la population de la Terre. Le 15 octobre 1945, elle sera également signée par la Pologne.
L’Onu est comprend trois institutions.
- Le secrétariat général.
- L’assemblée générale, qui comprend tous les États membres.
- Le conseil de sécurité où figurent les grandes puissances et qui a pour responsabilité principale le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Il est constitué de 5 membres permanents qui disposent d’un droit de veto et de 6 membres provisoires.
- États-Unis.
- France.
- République de Chine.
- Royaume-Uni.
- Union soviétique.
L’Onu dispose d’une force armée, les » Casques bleus » qui ne dépendent pas directement de l’Onu mais d’États membres de l’Onu.
Mais l’efficacité de l’Onu dépend de la bonne entente entre les membres permanents du Conseil de sécurité qui disposent d’un droit de véto.
Les nouveaux rapports de forces.
La Seconde Guerre Mondiale confirme la fin de la suprématie européenne et le déclin de la puissance de l’Europe, déjà ébranlée par la Première Guerre mondiale, au profit de deux superpuissances, les États-Unis et l’URSS qui sont les grands bénéficiaires de la guerre de 39-45.
La Seconde Guerre Mondiale a des conséquences idéologiques et politiques.
- Les régimes fascistes et monarchistes sont déconsidérés.
- Fin de la prépondérance de la France et du Royaume Uni.
- Les États-Unis sont sortis de leur isolationnisme, possèdent une armée puissante et ont une immense supériorité technologique (bombe atomique et ordinateurs) et financière. Ils compte s’en servir en profitant des marchés ouverts par l’après-guerre et jouer un rôle politique à la hauteur de leur puissance économique.
- L’URSS et le communisme sortent grandis de leur résistance et de la victoire contre le IIIe Reich d’Adolf Hitler. L’Union soviétique qui possède une armée puissante, l’Armée Rouge, est hantée par sa sécurité et par son économie ruinée. Elle a besoin de contrôler des ressources dans d’autres pays et d’une zone d’influence plus importante que son territoire.
La fin de la Deuxième Guerre Mondiale voit la fin de la Grande-Alliance entre les États-Unis capitalistes et l’URSS communiste qui n’étaient alliés que contre l’ennemi commun fasciste.
Deux types de démocraties vont se mettre en place à la fin de la Seconde Guerre Mondiale suite à l’influence des deux superpuissances concurrentes américaines et soviétiques :
- Démocraties libérales et bourgeoises à l’Ouest.
- Démocraties populaires à l’Est d’inspiration stalinienne.
Bilan économique et financier.
Les pays en guerre se sont fortement endettées.
La pénurie et le rationnement favorisent le marché noir et l’inflation.
Leur produit National Brut (PNB) – le PNB est la production de richesse annuelle d’un pays – a fortement chuté dans la plupart des pays belligérants.
Seuls les États-Unis voient leur économie renforcée à la fin du conflit mondial.
- Les États-Unis disposent des 2/3 du stock d’or mondial.
- La production industrielle est en forte croissance.
- Les États-Unis dominent la production énergétique mondiale
- Deux tiers du pétrole.
- Moitié du charbon.
- Plus de la moitié de l’électricité.
- Les États-Unis ont accumulés de nombreux capitaux.
Entre le 1er et le 22 juillet 1944 a lieu la conférence de Bretton Woods dans le New Hampshire aux États-Unis qui se conclut par les accords de Bretton Woods.
Les accords de Bretton Woods créent
- Un nouveau système monétaire international qui fait du dollar américain la devise de référence. L’étalon or est remplacé par l’étalon dollar.
- Le Fond Monétaire International (FMI). Il a pour but de promouvoir la coopération monétaire internationale et de garantir la stabilité financière. L’objectif est d’éviter les grandes crises économiques comme celle des années 1930 qui avait aggravé les tensions internationales et abouti à la Guerre de 39-45.
- La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Elle a pour but de financer la reconstruction après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Bilan militaire.
A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les pays des forces de l’Axe sont désarmés ou démilitarisés.
En 1945, les États-Unis possèdent l’arme nucléaire. C’est le seul pays au monde à posséder cette arme.
La Seconde Guerre Mondiale a été menée avec des méthodes et des armes nouvelles.
- La Blitzkieg ou guerre éclair : elle repose sur la puissance des blindés qui, appuyés par l’aviation, percent le front et préparent un chemin pour l’infanterie motorisée.
- Les troupes aéroportées ont un rôle inédit : conquête de la Crète par les parachutistes allemands en 1941; transports de soldats par planeurs, etc.
- Des opérations amphibies : utilisées dans l’Afrique du Nord, en France, dans le Pacifique et la Sicile, elles nécessitent un import support logistique fourni par l’industrie américaine (chalands de débarquement, ports artificiels, etc.).
- L’aviation stratégique : utilisation de
- Bombardiers lourds. Les » forteresses volantes » détruisent les usines, les villes adverses et les voies de communication.
- Porte-avions. Ils sont un élément essentiel des flottes de combat dans le Pacifique, comme moyen d’attaque des forces ennemies et comme moyen de protection contre les dangers sous-marins et aériens.
- Des moyens de détection des avions et des sous-marins : radar, sonar, etc.
- Des armes nouvelles : avion à réaction, bazooka, bombe atomique, bombe incendiaire au napalm, bombe volante V1, fusée V2.
Bilan scientifique et technologique.
Il faut se méfier des ingénieurs, ça commence par la machine à coudre, ça finit par la bombe atomique.
Citation de Marcel Pagnol, Critique des critiques (1947).
Bien que la science et la technique aient été mise au service de l’extermination de populations, comme cela fut le cas, par exemple lors du génocide des juifs et des tziganes ou lors des destructions provoquées par l’explosion des bombes atomiques au Japon, la Seconde Guerre Mondiale a permis d’importantes avancées grâce aux dépenses militaires engagées par les belligérants pour remporter la victoire.
- Chimie : textile nylon (bas, parachutes, tentes, etc.), caoutchouc synthétique, essence synthétique, production d’aluminium à grande échelle, etc.
- Électronique : radar, sonar, etc.
- Radar, utilisé et perfectionné (en particulier les radars aéroportés) pour corriger les tirs, permettre les bombardements de nuit, informer les chasseurs de la Royal Air Force britannique, etc.
- Sonar actif, perfectionné pendant l’entre-deux-guerres, est utilisé pour la première fois pendant la Seconde Guerre Mondiale à grande échelle par les navires Alliés, en particulier pendant la bataille de l’Atlantique contre les sous-marins allemands. Dès leur entrée en guerre, les États-Unis vont faire progresser les performances des sonars.
- Informatique : calculateurs, utilisés pour résoudre des problèmes de balistique, déchiffrer les codes des communications militaires ennemies, etc.
- Énergie nucléaire : réacteur nucléaire, bombe atomique.
- Fusées. Les fusées allemandes V2 sont les premiers missiles opérationnels et seront à l’origine de la conquête spatiale.
- Médecine : antibiotiques (pénicilline, DDT, facteur Rhésus, etc), chirurgie cardiovasculaire (suture de l’artère aorte), transfusion sanguine (fractionnement du plasma, mise au point d’une solution de conservation du sang), etc.
- Moyens de communication : film en couleur, télévision, talkie-walkie.
- Aviation : premiers avions à réaction de combat, bombardiers en piqué, bombardiers massifs, etc.
- Etc.
Les États-Unis possèdent une avance technologique et scientifique à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. En particulier :
- Seul pays à posséder la bombe nucléaire.
- Premier calculateur numérique, l’Harvard Mark I, appelé IBM Automatic Sequence Controlled Calculator (ASCC).
Bilan environnemental.
La Seconde Guerre Mondiale a eu un impact important sur l’environnement lié notamment aux bombardements atomiques, aux armes chimiques et aux fuites de carburant.
- Endommagement des écosystèmes.
- Pollution de l’environnement.
- Mort de millions d’êtres humains et d’animaux.
Les bombes atomiques lancées au Japon sur les villes d’Hiroshima et Nagasaki
- Provoquent un empoisonnement aux radiations, pour l’homme et pour l’environnement, qui peut durer des milliers d’années.
- La température de plusieurs milliers de degrés Celsius lors de l’explosion des bombes, détruisant la faune, la flore, la vie humaine et les infrastructures autour de l’impact.
Des écosystèmes sont endommagés par les fuites de carburant qui polluent le sol et l’eau.
Les armes chimiques emploient des produits chimiques toxiques qui provoquent des cloques, des brûlures, des étouffements, des blessures, des décès et des dommages aux forêts, aux cultures, à la faune et aux océans.
Le napalm colle à la peau par sa texture de gel et brûle les personnes atteintes jusqu’à l’os et détruit pour plusieurs années les écosystèmes touchés.
Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, les océans et les écosystèmes marins ont été contaminés par l’immersion de produits chimiques et par les épaves des navires de guerre qui ont déversé des millions de tonnes de pétrole dans l’eau.
Les conséquences de la Seconde Guerre Mondiale.
Principales conséquences de la Seconde Guerre Mondiale.
Les principales conséquences de la Seconde Guerre Mondiale sont
- Tribunaux internationaux pour juger les principaux criminels de guerre allemand et japonais (tribunaux de Nuremberg et de Tokyo).
- Création de l’Onu, Organisation des Nations Unies, pour maintenir la paix et la sécurité internationale et favoriser la coopération internationale.
- Les États-Unis et l’Union soviétique sont devenus des superpuissances rivales, ouvrant la voie à une guerre froide longue d’un demi-siècle.
- Les grandes puissances européennes sont affaiblies, déclenchant la décolonisation de l’Asie et de l’Afrique.
- Aidées par les superpuissances, la plupart des pays développés vont connaitre entre 1946 et 1975 une période de forte croissance économique et d’amélioration des conditions de vie appelée les Trente Glorieuses.
- Projet de construction européenne, pour assurer la paix et la prospérité en Europe et créer une identité commune.
Les pays vainqueurs alliés se partagent le monde en zones d’influences.
L’Allemagne, l’Autriche et le Japon sont occupés par les Alliés et leur armée supprimée.
- L’Allemagne et l’Autriche sont occupées par les États-Unis, la France, Le Royaume-Uni et l’Union soviétique.
- Le Japon est occupé par les États-Unis.
L’Europe est détruite par les bombardements.
La puissance des États-Unis et de l’URSS se trouve renforcée.
Plan Marshall.
Le 5 juin 1947, le général George Catlett Marshall, secrétaire d’État du président Truman, lance le plan Marshall américain, appelé Plan de relèvement économique de l’Europe – European Recovery Program ou ERP en anglais – est une aide économique et financière des États-Unis qui a pour but d’aider, sous forme de prêts, les pays européens à reconstruire leur économie, à la condition d’importer pour un montant équivalent des équipements et des produits américains.
Le plan Marshall place les pays européens qui l’acceptent ce prêt en situation de dépendance économique et politique car il est assorti d’un droit de regard des États-Unis sur la répartition de l’aide américaine.
Le plan Marshall permet aux États-Unis d’affirmer leur domination politique et économique et d’éviter que se propage le communisme en Europe à cause de la pauvreté.
Le plan Marshall s’adresse à toute l’Europe, Union soviétique incluse.
Coopération des pays de l’Europe de l’Ouest.
Traité de Bruxelles : alliance défensive.
Le 17 mars 1948, la France, le Royaume-Uni et les trois pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) signent le traité de Bruxelles – appelé Traité entre la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord – une alliance défensive contre une agression armée en Europe, suite au » coup de Prague », c’est-à-dire la prise de contrôle de la Tchécoslovaquie par le Parti Communiste tchécoslovaque, soutenu par l’Union soviétique en février 1948.
Au cas où l’une des Hautes Parties Contractantes serait l’objet d’une agression armée en Europe, les autres lui porteront, conformément aux dispositions de l’article 51 de la Charte des Nations Unies, aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir, militaires et autres.
Citation du Traité entre la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni de Grande – Bretagne et d’Irlande du Nord.
OECE : alliance économique.
Le 16 avril 1948, une quinzaine de pays de l’Europe de l’Ouest, libérés principalement par l’armée américaine et se trouvant dans une situation catastrophique, acceptent le plan Marshall et créent l’OECE – Organisation européenne de coopération économique – afin de gérer l’aide versée par les États-Unis.
L’OECE a pour objectifs
- La coordination de l’effort de reconstruction des pays d’Europe occidentale signataires du plan Marshall.
- Le renforcement de la coopération économiques entre les membres de l’OECE.
- La libéralisation du commerce et des échanges monétaires.
Les pays occidentaux signataires du plan Marshall se trouvent ainsi liés aux États-Unis et à son libéralisme économique.
Suite à la création de l’OECE, les institutions européennes vont se multiplier.
Bloc de l’Est.
L’Union soviétique, bien que fortement touchée, va jouer un rôle non négligeable après la Seconde Guerre mondiale.
Le prestige de l’URSS victorieuse de l’Allemagne nazie est surtout politique et s’étend au delà des frontières de l’Union soviétique.
Staline est le grand bénéficiaire de la victoire de la » Grande Guerre Patriotique » contre l’Allemagne d’Hitler malgré ses erreurs et les souffrances endurées par le peuple russe.
La victoire a soudé les soviétiques derrière Staline qui les a conduit à la victoire et assuré le triomphe du socialisme sur le fascisme. Le culte de la personnalité de Staline est amplifié par la propagande et s’tant à d’autres pays du Bloc de l’Est. Le peuple russe lui donne le surnom de » Grand Guide des Peuples », de » Père des Peuples » ou de » Père des Nations ».
A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Staline veut mettre en place un glacis, c’est-à-dire un espace tampon pour protéger l’URSS de tout risque de renversement du régime communisme par le monde occidental.
Grâce à la supériorité de l’Armée rouge en Europe, l’URSS prend le contrôle de la plupart des pays de l’Europe de l’Est en 3 ans, au travers de démocraties populaires dirigées par le parti communiste.
L’URSS refuse le plan Marshall américain lors de la conférence de Paris du 27 juin 1947 car Staline
- Craint que le plan Marshall servent à conquérir le glacis qui protège l’URSS.
- Ne veut pas admettre d’ingérence dans le système économique de l’Union soviétique.
- Dénonce un plan Marshall qui aurait pour but l’asservissement économique et politique de l’Europe.
L’Union soviétique va exercer des pressions sur les pays du glacis qu’elle contrôle et qui sont intéressés par l’aide du plan Marshall.
Imitée le 10 juillet 1947 par la Pologne, la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie, leur refus va couper l’Europe en deux.
- Le Bloc de l’Ouest, formé des États-Unis et de leurs alliés.
- Le Bloc de l’Est, qui comprend l’URSS et les pays communistes – appelés également » démocraties populaires » qu’elle contrôle.
Malgré ses difficultés sur le plan économique, l’URSS va aider les pays du Bloc de l’Est afin d’affirmer sa puissance politique.
Le 25 janvier 1949, Staline crée le Conseil d’Assistance Économique Mutuelle (CAEM), appelé COMECON (Council for Mutual Economic Assistance) en anglais. Il s’agit d’une organisation économique rivale de l’OECE, en réponse au Plan Marshall.
Le COMECON associe à l’URSS, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Tchécoslovaquie. D’autres pays européens s’y associeront ensuite (Albanie, Allemagne de l’Est), puis des pays socialistes non européens (Mongolie, Cuba, Viêt Nam).
Il a pour but de
- Planifier et spécialiser les industries des pays communistes du Bloc de l’Est.
- Mettre en commun des équipements et des ressources.
- Aider au développement des liens entre l’Union soviétique et les pays communistes.
- Orienter les échanges vers l’Est.
Le COMECON augmente la dépendance économique des pays membres envers l’URSS.
Le 14 juillet 1949, l’URSS possède la bombe nucléaire après avoir procédé à leur premier essai nucléaire avec le RDS-1, surnommé » Premier éclair » par les russes et « Joe One » par les américains en référence à Joseph Staline.
Après l’explosion de la bombe nucléaire sur Hiroshima le 6 août 1945, Staline prend conscience de la puissance destructrice de l’arme atomique et veut que l’URSS possède également l’arme nucléaire.
L’Union soviétique va
- Exploiter les installations atomiques, le savoir faire de scientifiques qui travaillaient au programme nucléaire nazi et les ressources en uranium de l’Allemagne et des pays de l’Est.
- Utiliser l’espionnage nucléaire pour obtenir la technologie (espions infiltrés dans le programme américain Manhattan, etc.).
- Fournir un financement quasi illimité.
L’URSS devient le deuxième pays à posséder la bombe atomique.
Bien qu’étant devenus des ennemis idéologiques, les États-Unis et l’URSS vont éviter tout conflit direct car il mènerait à l’emploi de la bombe atomique et à la destruction des deux États. C’est la dissuasion nucléaire.
Renforcement des droits de l’homme.
Suite aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité commis pendant la Seconde Guerre Mondiale, les nations unis vont chercher à promouvoir la protection des droits de l’homme.
Code de Nuremberg.
Les crimes médicaux des nazis et des japonais, vont faire naitre une réflexion éthique internationale sur l’expérimentation humaine.
Les 19 et 20 août 1947, à l’issu du Procès des Médecins – appelé » Medical Case » ou » Doctor’s Trial » en anglais – contre des médecins et fonctionnaires nazis accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité et qui s’est tenu devant le Tribunal Militaire Américain à Nuremberg, est énoncé le Code de Nuremberg, une liste de 10 critères à satisfaire lors des expérimentations humaines. Le consentement volontaire et éclairé de la personne sujette à l’expérimentation est nécessaire.
Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne intéressée doit jouir de capacité légale totale pour consentir : qu’elle doit être laissée libre de décider, sans intervention de quelque élément de force de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes de contraintes ou de coercition. Il faut aussi qu’elle soit suffisamment renseignée, et connaisse toute la portée de l’expérience pratiquée sur elle, afin d’être capable de mesurer l’effet de sa décision. Avant que le sujet expérimental accepte, il faut donc le renseigner exactement sur la nature, la durée, et le but de l’expérience, ainsi que sur les méthodes et moyens employés, les dangers et les risques encourus; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui peuvent résulter de sa participation à cette expérience.
Citation du Code de Nuremberg.
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
La 10 décembre 1948, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) est adoptée à Paris par l’Assemblée Générale des Nations Unies.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme énonce les droits fondamentaux de l’Homme.
Les pays signataires affirment qu’ils vont agir pour protéger les droits de l’homme dans leur pays.
Bien que n’ayant qu’une valeur déclarative, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme influence plusieurs traités internationaux.
Décolonisations.
La France et le Royaume-Uni, principales puissances coloniales se trouvent affaiblies à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
A partir de la fin de la Guerre de 39-45, les colonies françaises, britanniques et néerlandaises vont réclamer leur autonomie ou leur indépendance.
La décolonisation de l’Asie aura lieu avant la décolonisation de l’Afrique.
Le 15 août 1945, l’Inde et le Pakistan deviennent indépendants, après que la Loi sur l’indépendance indienne de 1947 – appelée Indian Independence Act 1947 en anglais – ait été adopté par le parlement britannique le 18 juillet 1947.
La partition des indes britanniques en deux 2 États indépendants est réalisée en fonction de la démographie religieuse.
- Le dominion de l’Inde, à majorité hindoue.
- Le dominion du Pakistan, à majorité musulmane.
Les indes britanniques n’existent plus.
Le 27 décembre 1949, l’Indonésie devient indépendante. L’Indonésie était une colonie des Pays-Bas.
L’indépendance de l’Indonésie fait suite à la guerre d’indépendance de l’Indonésie, conflit de 4 ans qui se déroula entre la Proclamation de l’indépendance de l’Indonésie, déclaré le 17 août 1945, deux jours après la capitulation du Japon, et la reconnaissance par les Pays-Bas de l’indépendance des Indes Orientales Néerlandaises en tant qu’État le 27 décembre 1949.
L’Indonésie est reconnue comme un État indépendant par les Pays-Bas.
Le 24 juillet 1954, les accords de Genève (non signés par les États-Unis et l’État du Viêt Nam) marquent la fin de la Guerre d’Indochine et reconnaissent l’indépendance du Laos, du Cambodge et le partage temporaire du Viêt Nam en deux zones de regroupement militaire le long du 17e parallèle.
Le Viêt Nam est coupé en deux
- Au nord, la République Démocratique du Viêt Nam, régime communiste sous influence de l’URSS.
- Au sud, la République du Viêt Nam, régime anti-communiste sous influence des États-Unis.
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